Mois : novembre 2014

L’Avent

bougies

L’Avent

Me voici « en avent » Seigneur!

Sur une route lumière,

Une route à prendre d’un pas alerte et joyeux.

Que ce temps ne soit pas une simple répétition

Mais qu’il puisse s’accueillir comme un présent.

« Présent », comme ce mot est beau!

Il peut tout aussi bien dire :

Cadeau, maintenant, aujourd’hui.

Et voici quatre bougies sur une couronne

Pour me rappeler toutes ces lumières,

Tous ces présents que tu désires pour moi!

Tous commencent d’ailleurs par la même lettre :

Lumière du Partage, du Pardon, de la Prière et de la Paix.

Alors, apprends-moi, Seigneur

A ouvrir tous les volets de mon coeur,

Ces volets qui sont parfois bien verrouillés!

Volets de mes mains, de mes yeux, de mes mots…

Que ta lumière vienne se faufiler dans les moindres recoins.

Oui, viens Seigneur, illumine ma maison,

Entre chez moi,

Et que les nuits deviennent « Lumière ».

 

Mot de la semaine : Entre en toi-même

coeur

Entre en toi-même

Tu passes des heures à astiquer ta voiture,

Tu prends tout ton temps pour choisir tes vêtements,

Tu ne t’énerves pas sous ton séchoir à cheveux,

Pourquoi mets-tu si peu de temps aux soins de ton coeur?

Si tu ne vis qu’à l’extérieur,

Si tu ne t’intéresses qu’à ta façade, qu’à ton maquillage, ta réputation,

Alors ton bonheur est suspendu au balancier des vicissitudes extérieures,

Alors tu es heureux aujourd’hui et déprimé demain…

Entre en toi-même, travaille à l’intérieur, à l’intérieur de ton coeur.

C’est là que vivent les sentiments et les désirs qui te troublent ou te réjouissent immensément…

Verset de la semaine

bible

Eternel tu es mon refuge et ma forteresse, oui, tu es mon Dieu en qui j’ai confiance

Psaumes 91.2

Petite histoire de la semaine…

biscuitsUn jour une dame qui attendait son vol dans un aéroport, rentra dans une boutique pour acheter un livre et elle acheta un même temps un paquet de biscuits puis alla s’installer pour lire.

Bien qu’absorbée dans sa lecture, elle s’aperçut que l’homme assit à côté d’elle, sans aucune gêne, prenait un ou deux biscuits dans le paquet placé entre eux. Elle fit mine de ne rien voir pour éviter un esclandre fâcheux en public. Elle lisait, mangeait des biscuits, et surveillait le départ des avions, tandis que le « voleur de biscuits », se goinfrait à même ses provisions. De plus en plus agacée à mesure que le temps passait, elle songeait : « si je n’étais pas aimable, je le giflerais! » Chaque fois qu’elle prenait un biscuit, l’homme, sans gêne, se servait à son tour. Lorsqu’il n’en restat qu’un seul, elle se demanda comment il allait réagir. L’air content, il eut un petit rire nerveux, prit le dernier biscuit, le cassa en deux, lui offrit une moitié et mangea l’autre. « Je n’en reviens pas! » pensa-t’elle, « cet homme a un culot incroyable et ne pourrait pas être plus impoli, vraiment il ne dit même pas merci! » Elle ne se rappelait pas avoir jamais été aussi énervée qu’à cet instant. Aussi soupira-t-elle d’aise lorsque son vol fut annoncé. Rassemblant ses affaires, elle partit prendre son avion sans un regard pour l’ingrat voleur de biscuits.

Une fois à bord et confortablement installée, elle chercha son livre dans son sac. Elle resta estomaquée, là, au fond de son sac, ses biscuits étaient là, sous ses yeux ébahis!

‘Si mes biscuits sont ici » pensa-t-elle désespérée, « alors les autres étaient les siens, que je lui ai volés moi-même et qu’il a bien voulu partager! » Trop tard pour s’excuser, elle se rendit compte, malheureuse, que c’était elle l’impolie, l’ingrate, la voleuse…..