Mois : mars 2018

Une tendresse sans rivage

Pris dans les tourmentes de l’histoire, il se peut que l’on désespère et même que l’on s’éloigne de toute parole consolatrice. Les acteurs des récités bibliques le savent bien, les princes tout comme les plus démunis ont connu pareille détresse. Jésus, regardé comme roi par le peuple, finit sur a croix des brigands après un procès baclé.

Le Dieu de Jésus-Christ est alors identifié comme le Dieu de tous les souffrants de la terre et ne saurait être protecteur des puissances et dominations. Le Dieu de Jésus-Christ est alors celui qui achemine son peuple vers la liberté. Celui qui se tourne vers lui connaît une tendresse à nulle autre pareille.

L’homme est ainsi voulu comme inscrit dans une alliance que nul décret humain ne saurait dissoudre. C’est le grand discours de la prophétie, le grand poème qui transforme la misère de l’homme en l’aurore inattendue, inespérée, d’une existence re-suscitée, à nouveau fondée sur l’échange d’amour.

Serge Guillmin

Le soleil continuera de luire…

Nous sommes engagés dans un monde qui bouillonne comme la mer.

Chaque jour nous apporte son flux de nouveautés; chaque nuit emporte le reflux des choses dépassées.

Face à l’immensité des problèmes qui nous assaillent, notre position doit être nette. Solitaires solidaires, nous devons affirmer la dignité et la responsabilité de chacun.

Nous avons besoin de fous, et il s’en trouvera de plus en plus parmi nous pour soutenir, à titre de revanche, ceux qui, parfois, ont besoin d’appui :

Ainsi, le soleil continuera de luire sur la mer…

Club La Luciole

Ce samedi 13 mars, le club La Luciole accueillera vos enfants de  15 à 17h30 pour un chouette après midi récréatif.

Au programme : jeux, bricolages, chants, histoire, collation….et c’est gratuit!

Alors si tu as entre 6 et 12 ans, n’hésite pas et viens nous rejoindre!

Renseignements : 0479/23 06 54 ou 0498/80 28 22

 

 

Reviens comme tu es

Dans un petit village du sud de la France, une mère est inquiète. Il y a quelques jours, sa fille de 18 ans est partie en laissant ce mot : « Je vais à Paris, j’en ai marre de ce trou où il n’arrive jamais rien, je veux vivre ma vie et m’éclater à la ville. »

De longs mois passent, sans nouvelles. N’y tenant plus, la maman rassemble  ses économies et part pour Paris. Là, elle s’installe dans un photomaton et imprime des centaines de photos d’elle; puis elle écrit un petit message au dos de chacune. Elle parcourt alors les rues de la ville, entrant dans chaque hôtel, chaque cinéma, chaque discothèque, pour déposer bien en évidence sa photo dans le hall d’entrée. Puis, à court d’argent, elle retourne chez elle.

Un matin, sa fille descend dans le hall d’un hôtel. Elle n’est plus que l’ombre d’elle-même. Ses yeux accrochent la photo de sa mère; elle s’en saisit, la regarde longuement puis la retourne. Elle lit alors ce message : « Peu m’importe ce que tu es devenue, et peu m’importe ce que tu as fait. Je t’en prie, reviens à la maison! »

« Reviens…, dit l’Eternel; je ne ferai pas peser sur toi un visage irrité, car je suis bon. »  Jeremie 3:12