Culte du 14 juin 2020

Lundi 08-06-2020, premier jour de la phase trois du déconfinement, les écoles repartent et
tout l’ HORECA rouvre ses portes, notre bulle passe de quatre à dix personnes, vive la liberté.

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Serait-ce notre dernier culte en confinement ?

Serait-ce notre dernier culte en confinement ? On pourrait le déduire des déclarations de
notre Première Ministre, Sophie Wilmès. Il n’en est pas aussi sûr, car, à part la précision du
nombre de participants autorisés, rien n’a été précisé sur les modalités pratiques (sens
d’entrée différent de sens de sortie, dimension du bâtiment, aseptisation avant et après le
culte, port du masque, etc).

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Pentecôte 2020

Cette illustration un peu naïve de la Pentecôte a attiré mon intention parce que trois des disciples sont
représentés avec une barbe blanche similaire à un masque de protection mal mis. Cela me permet de
rappeler que même si nous aspirons à retrouver une vie normale, la prudence et la patience sont
toujours d’actualité. C’est la raison d’être de nos cultes à distance. Je profite de ces quelques lignes
pour remercier chaleureusement celles et ceux qui collaborent à la préparation du culte ET celles et
ceux qui se chargent de les livrer à domicile. Merci Anne-Laurence, Débora, Frieda, Gabrielle, Liliane,
Muriel, Sarah, Eric, Claude et Jean-Louis pour votre disponibilité de « livreurs/ses de culte imprimé ».
Bon culte à nous tous

Cantique « En Jésus seul »

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Culte du 24 mai 2020

Depuis le mois de mars, le mot confinement est devenu aussi fréquent que amen ou alléluia. Si les mots amen et alléluia signifient respectivement « Je suis d’accord, c’est du solide » et alléluia « Loué soit l’Eternel ou louez l’Eternel », le mot confinement signifie pour nous tous les dimanches « dissémination, isolement mais dans la communion ». je vous souhaite un bon culte solide, dans la louange et dans la communion fraternelle.

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Peu à peu de retour….

Nous vivons une période compliquée voire très difficile pour certains. Nos cultes et réunions en commun n’ont plus été possibles étant donné le confinement imposé et indispensable pour sortir de ce temps de crise sanitaire.

Cependant, nous ne sommes pas restés inactifs. Les cultes ont continués à être apportés et envoyés à chacun soit par mail, soit par courrier. Pour cela, nous remercions notre pasteur ainsi que toutes les personnes qui se sont données entièrement pour l’organisation. Les membres de la communauté restent également en contact via un groupe Messenger très actif et chaleureux.

En attendant de nous retrouver « en direct » très bientôt…..prenez soin de vous!

Ralentis mes pas, Seigneur

Ralentis mes pas, Seigneur.
Calme les battements de mon cœur en tranquillisant mon esprit.
Freine ma marche par la vision de l’infini du temps.

Accorde-moi, dans la confusion de ma journée,
le calme des collines éternelles.
Brise la tension de mes nerfs avec la musique apaisante des rivières qui chantent dans mon souvenir.

Aide-moi à découvrir le pouvoir guérisseur du sommeil. Apprends-moi l’art de prendre des vacances-minutes
 pour admirer une fleur, bavarder avec un ancien ami,
ou en faire un nouveau, caresser un chien égaré
regarder une araignée tisser sa toile,
sourire à un enfant,  lire quelques pages d’un bon livre

Rappelle-moi chaque jour que la course
n’est pas toujours au plus pressé
et que vivre mieux n’est pas vivre plus vite.
Encourage-moi à regarder vers les hautes branches du grand chêne
et à me rappeler qu’il a grandi lentement.

Ralentis mes pas, Seigneur, et enseigne-moi à plonger mes racines profondément dans le sol des valeurs les plus durables de la vie.

Humblement…

Quand Arthur Ashe, le légendaire joueur de tennis américain, était en train de mourir du sida suite à une transfusion de sang infecté lors d’une chirurgie cardiaque en 1983, il a reçu des lettres de ses fans d’où est sortie cette question: « Pourquoi Dieu vous a-t-il choisi pour une maladie si horrible ? »
Arthur Ashe a répondu:
« Il y a plusieurs années, environ 50 millions d’enfants ont commencé à jouer au tennis, et l’un d’eux était moi.
-5 millions ont vraiment appris à jouer au tennis,
-500.000 ont tenté le tennis professionnel,
-50.000 sont entrés sur le circuit,
-5.000 ont pu participer aux éliminatoires d’un tournoi du Grand Chelem,
-50 sont arrivés à Wimbledon,
-4 ont atteint la demi-finale,
-2 ont atteint la finale et l’un d’eux était moi.
Quand je célébrais la victoire avec la coupe à la main, je n’ai jamais pensé à demander à Dieu « Pourquoi moi ? » Alors maintenant que je souffre, comment puis-je demander à Dieu: « Pourquoi moi ? »
Le bonheur vous garde doux !! Les jugements vous maintiennent forts !! Les douleurs vous gardent humains !! Les échecs vous gardent humbles !! Les succès vous gardent brillants !!
Mais seulement la foi vous fait avancer.
Parfois, vous n’êtes pas satisfait de vous’ alors que de nombreuses personnes dans ce monde rêvent de pouvoir vivre votre vie.
Un garçon dans une ferme voit un avion au-dessus de lui et rêve de voler. Mais le pilote de cet avion survole la ferme et rêve de rentrer chez lui. C’est la vie !! Profitez de la vôtre…
Si la richesse était le secret du bonheur, les riches devraient danser dans les rues. Mais seuls les enfants pauvres le font. Si le pouvoir garantissait la sécurité, les personnes importantes devraient marcher sans gardes du corps. Mais seuls ceux qui vivent humblement rêvent tranquillement.
Si la beauté et la renommée suscitaient des relations idéales, les célébrités devraient avoir les meilleurs mariages. Ayez confiance en vous ! Vivez humblement, marchez humblement et aimez de tout votre cœur…! »

L’hôte divin

« J’entrerai chez lui et je souperai avec lui » Apocalypse IV – 20

Ainsi, ce serait vrai, mon Dieu, cette promesse ?
Quand le coeur épuisé sombre dans la détresse
Tu serais cet ami qui s’en vient, vers le soir,
Et tu consentirais, Seigneur, à t’asseoir
En mon logis désert, auprès de cette table ?
J’entendrais ta voix, suave, délectable,
Me dire avec l’accent de l’Amour souverain
Ces mots que l’on attend toute une vie en vain !
Et nous partagerions, seul à seul, et sans hâte l’adorable repas?

Ta main délicate
Effleurerait ma main, silencieusement,
Cependant que la nuit tomberait doucement
Et que tes yeux divins plongeraient en mon âme
Un grand regard d’amour me brûlant de sa flamme,
Pour que je puisse enfin, d’un coeur qui se soumet
Mettre à tes pieds, Seigneur, tout mon être à jamais !

Puisque tu l’as dit, mon Dieu, je veux le croire,
Tes promesses, jamais ne seront illusoires !
Viens, mon Dieu, viens, puisque je t’attends
Avec une âme avide et depuis si longtemps !

Seigneur, ne tardes pas, mon âme se languit !
N’ai-je pas entendu ton pas dans la nuit
S’approcher lentement de ma demeure, ô Maître !
Oui, c’est bien Toi ! Déjà, je crois voir apparaître…

Entre, Seigneur, entre ! La porte est entr’ouverte…

Marlène Grunère, « L’Or du silence »

Il était une fois…

Il était une fois un homme assis près d’une oasis, à l’entrée d’une ville du Moyen-Orient.
Un jeune homme s’approcha et lui demanda :
 » Je ne suis jamais venu ici. Comment sont les gens qui vivent dans cette ville ? « 
Le vieil homme lui répondit par une question :
 » Comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ? « 
 » Egoïstes et méchants. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’étais bien content de partir. « 
 » Tu trouveras les mêmes ici  » lui répondit le vieil homme.
Un peu plus tard, un autre jeune homme s’approcha et lui posa la même question :
 » Je viens d’arriver dans la région. Comment sont les gens qui vivent dans cette ville ? « 
Le vieil homme répondit de même :
 » Dis-moi, mon garçon, comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ? « 
 » Ils étaient bons, bienveillants, accueillants, honnêtes. J’y avais de nombreux amis et j’ai beaucoup de mal à les quitter. « 
 » Tu trouveras les mêmes ici  » répondit le vieil homme.
Un marchand qui faisait boire ses chameaux, avait entendu les deux conversations. Dès que le second jeune homme s’éloigna, il s’adressa au vieillard sur un ton de reproche :
 » Comment peux-tu donner deux réponses complètement différentes à la même question posée par deux personnes ? « 
 » Mon fils, dit le vieil homme, chacun porte son univers dans son coeur. D’où qu’il vienne, celui qui n’a rien trouvé de bon par le passé ne trouve rien ici non plus. Par contre, celui qui avait des amis dans l’autre ville trouvera ici aussi des amis loyaux et fidèles. Car, vois-tu, les gens sont vis-à-vis de nous ce que nous trouvons en eux.  »

Seigneur où es tu?

Dieu très grand,

Tu es plus proche de nous que notre propre peau.

Tu es comme notre pouls, comme notre diaphragme,

Pourquoi te chercher ? Tu es si proche. C’est en nous que Tu te caches…

                                                                                                                 Kurt Marti