Catégorie : verset ou mot de la semaine

Au milieu d’une création qui crie sa souffrance

L’Espérance se faufile sans bruit.

Elle est bien là, au carrefour de nos errances

Quand elle vient dissiper nos nuits (suite…)

Combien de fois, allons-nous dire à nos proches….. »Bonne année! »….. »Bonne santé! »….. »Voeux de réussite et de bonheur! »….

Au cours de la nuit de nouvel an de l’an dernier, 103 millions de sms ont été envoyés entre 21h et 2h du matin!

Au travers de ces voeux, que voulons-nous offrir ou transmettre? De simples souhaits de convenance? Un réel engagement de solidarité? C’est possible et surtout c’est « souhaitable ».

Que peut dire un chrétien au seuil de la nouvelle année? En m’adressant à vous, je reprends volontiers la finale de la 2ème épitre de Paul aux Corinthiens qui dit :

« La grâce de Jésus-Christ notre Seigneur, l’amour de Dieu le Père et la communion de l’Esprit Saint soient toujours avec vous. »

Cette formule que propose la liturgie est une réelle plongée dans la parole de notre Seigneur, notre lieu de ressourcement, elle sera les meilleurs voeux que je pourrai vous offrir.

Qu’aux cours de cette nouvelle année, nous puissions tous ensemble nous situer dans l’essentiel de notre foi. Qu’au cours de cette nouvelle année, nous laissions de côté tout ce qui est accessoire dans nos vies et que nous confondons si souvent avec l’essentiel, en vue de construire la Paix.

Belle et bonne année à chacun!

                                                                                  Didier Milani (prêtre de Megève, Haute Savoie)

Notre Père qui es dans la vie
de tous les Hommes qui cherchent la justice
parce qu’ils aiment leurs frères et te servent

Ton nom est sanctifié
par tous ceux qui défendent la vie
des pauvres et des humbles
qui ont foi et espérance en Toi
et qui luttent pour le respect de leur dignité

Que ton règne vienne
ton règne qui est Liberté et Amour,
Fraternité et Justice, Droit et Vérité

Que ta volonté soit faite,
Toi qui est liberté pour les prisonniers
apaisement des affligés,
force pour les torturés
libération et vie pour ceux qui souffrent de la violence

Donne-nous aujourd’hui notre pain de chaque jour
le pain de l’égalité et de la joie,
le pain de ta parole et de l’éducation,
le pain de la terre et du logement,
le pain de la nourriture et de l’assistance médicale

Pardonne-nous de ne pas savoir partager le pain
que Tu nous as donné
pardonne notre manque de foi et de courage,
quand, par peur, nous gardons le silence;

Ne nous conduis pas dans la tentation
qui nous fait nous conformer
aux puissants de ce monde,
et qui nous fait croire
que nous sommes impuissants
à changer quoi que ce soit

Mais délivre-nous du mal
qui du fond de nous-mêmes
nous invite à garder notre vie pour nous-mêmes
quand Toi, Tu nous invites à la donner,

Car c’est à Toi qu’appartiennent le Règne
et à personne d’autre qui voudrait l’usurper,
le pouvoir
et non à une organisation ou un parti,
et la gloire
car Tu es le seul Dieu et le seul Père
pour toujours.

pasteur Julia Esquivel (Guatémala)

Les mots ne suffisent pas. Impossible d’exprimer les sentiments qui nous animent après les massacres aveugles perpétrés à Paris ce funeste vendredi 13 novembre, oeuvres de diaboliques obscurantistes. Car on ne peut pas faire porter le chapeau à Dieu. Mais à des ignares, issus pour le plupart de la petite délinquance et trop sensibles à la radicalisation opérée par des fous remplis de haine pour leur prochain.

Bien sûr, pas d’amalgame. Surtout pas d’amalgame. La plupart des musulmans ne souhaitent que la paix. Certes, pour autant, la pédagogie dirigée si facilement vers les autres est-elle appliquée par eux avec autant de force?  Il s’en trouve encore pour approuver les actes terroristes. Les limites de la liberté d’expression si chère à l’Occident sont-elles respectées? Elles se trouvent pourtant dans la Constitution, garante de la démocratie. Il faudra un jour ou l’autre abolir le politiquement correct, cesser de faire l’autruche et prendre le taureau par les cornes.

Dieu n’a rien à voir avec tout ça. C’est juste une histoire d’hommes. Hélas.

Nadine Lejaer

Ce qui importe, ce n’est pas d’être heureux, mais de rendre heureux les autres.

Ce qui importe, ce n’est pas d’être aimé, mais d’aimer et d’être en bénédiction à d’autres.

Ce qui importe, ce n’est pas de profiter, mais de partager.

Ce qui importe, ce n’est pas de s’imposer, mais de renoncer à soi-même.

Ce qui importe, ce n’est pas que Dieu fasse notre volonté, mais que nous fassions la sienne.

Ce qui importe, ce n’est pas que nous vivions longtemps, mais que notre vie ait trouvé son vrai sens.

Ce qui importe, ce n’est pas ce que nous faisons, mais comment et pourquoi nous le faisons.

Ce qui importe, ce n’est pas ce que pensent et disent de nous les gens, mais ce que nous sommes devant Dieu.

Ce qui importe, ce n’est pas qui nous sommes mais comment nous sommes.

Ce qui importe, ce n’est pas d’avoir beaucoup de connaissance, mais de mettre en pratique la connaissance que nous avons.

Ce qui importe, ce n’est pas ce que nous paraissons être, mais ce que nous sommes.

Ce qui importe, ce n’est pas que la souffrance nous épargne, mais que les souffrances atteignent en nous leur but.

Ce qui importe, ce n’est pas de savoir quand nous mourrons, mais si nous sommes prêts à rencontrer Dieu.

Seigneur, fais grandir ma joie de porter sous ton regard les enfants qui me sont confiés et donne-moi d’être un bon berger.

Ne me laisse pas troubler ou séduire ceux que je sens faibles ou fragiles.

Que je ne cède jamais au plaisir de la domination.

Que je n’utilise personne pour me valoriser mais que je souligne les richesses de chacun.

Que je parvienne à dompter ou à canaliser ma propre violence naturelle dans une volonté de la transformer en force non violente, active et efficace.

Que je ne manque pas de rappeler à chaque enfant qu’il est unique et précieux et que ta tendresse est sur lui comme un manteau.

Qu’il n’oublie jamais que Toi, Eternel,

Toi, son père premier et dernier,

Tu ne l’abandonnes jamais.

Un dimanche matin, dans le bureau du pasteur d’une église de Washington, le téléphone sonne. Le pasteur décroche et une dame lui demande :

« Est-ce que le Président Obama assistera au culte de ce matin? » ‘Non, il était ici la semaine dernière » répond le pasteur. La dame s’exclame à l’autre bout du fil : « Oh! Comme c’est regrettable, je m’étais proposée d’assister au culte si le président y avait été, je me réjouissais tellement! »

« Je regrette de devoir vous décevoir, chère madame » réplique gentiment le pasteur, « mais au culte de ce matin, nous ne pouvons compter que sur la présence de Dieu »

Parce qu’on ne juge pas l’unité d’un coupe à l’absence de dispute mais à la capacité de réconciliation, voici quelques conseils qui peuvent s’avérer utiles :

Osons provoquer la dispute :  « Tu trouves que je dépense trop d’argent? Bon! Parlons-en! »

Soyons corrects : pas de coups en dessous de la ceinture! Vous connaissez les points sensibles de votre conjoint : alors n’en profitez pas. Mais ne soyez pas non plus trop susceptible!

Ne dévions pas du sujet :  nous nous disputons à propos de notre budget, alors, ce n’est pas le moment de parler des enfants…

Ne faisons pas de cours d’histoire : tout ce qui remonte à plus de deux ans est beaucoup trop vieux! La date limite de consommation est dépassée. Ne ramenons pas de vieux souvenirs, ils ne peuvent nous servir à rien…

Ne nous donnons pas de noms d’animaux : la vache, la vipère, le chameau n ‘ont rien à voir dans notre dispute. Ils ne peuvent nous servir à rien.

Ne mêlons pas une tierce personne à notre dispute :  laissons notre belle-mère où elle est. Et ne faisons pas jouer à notre voisine ou notre meilleur ami le rôle d’arbitre.

Terminons notre dispute : ne fuyons pas dans le silence ou dans les larmes. Sachons rester sur le ring jusqu’au bout et apprenons à clore. Quand c’est fini, on n’en parle plus.

Rassurez-vous, c’est le dernier conseil, mais il nous semble le plus important :

Tenons-nous la main pendant la dispute! Oui, vous avez bien lu. Tout le temps que dure la dispute, donnons-nous la main et ne la lâchons pas! Pourquoi? Non pas comme on pourrait le penser « pour éviter de la recevoir en pleine figure », mais pour nous souvenir que l’important est le respect de la personne et non la dispute. C’est vraiment l’essentiel pour construire une bonne dispute de couple!

                                                       Paru dans la Lettre des Equipes Notre-Dame.