Au moment où la nuit est si longue, où le froid nous transperce, où la fatigue de la vie nous pèse, on sent bien la soif qui est la nôtre d’un peu plus de fraternité et de compréhension.
Depuis toujours les hommes, à cette époque de l’année, célèbrent la lumière qui perce encore et malgré tout l’obscurité du monde, en signe de l’humanité que nous ressentons tous, réelle au fond de nos coeurs.
Les fêtes de fin d’année sont à tous, chrétiens, juifs, musulmans, agnostiques, athées, justes, injustes, croyants, mécréants, car Dieu est le Père de tous les hommes et il se rit de nos distinctions.
C’est Noël dans le coeur de tous ceux qu’on invite.
C’est Noël quand le pauvre oublie tous les outrages et ne sent plus la faim.
C’est Noël quand enfin se lève l’espérance d’un amour plus réel.
C’est Noël quand soudain se taisent les mensonges, faisant place au bonheur et qu’au fond de nos vies, la souffrance qui ronge trouve un peu de douceur.
Gilles Castelnau