Culte de Pâques

Dimanche 4 avril 2021

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Accueil et salutations : Jean 20 : 19-22

Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient fermées, par la crainte qu’ils avaient des Juifs. Jésus vint, et debout au milieu d’eux, il leur dit : Que la paix soit avec vous ! 

Quand il eut dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples se réjouirent en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : Que la paix soit avec vous ! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. Après ces paroles, il souffla sur eux et leur dit: Recevez l’Esprit Saint. 

Chers frères et sœurs, à nouveau les mesures sanitaires pour lutter contre la pandémie nous empêchent de nous rassembler à plus de 15 personnes et de vivre ce culte de Pâques dans notre beau bâtiment.

Cependant, Pâques est là. Le Christ est ressuscité, il est vivant, accordant sa paix, cette même paix qu’il accorde à ses disciples au soir de Pâques. Il souffle aussi sur nous un souffle nouveau, l’Esprit Saint qui atteste en nos cœurs qu’il est vivant pour les siècles des siècles. Amen 

Cantique A toi la gloire (appuyer sur la touche Ctrl et cliquer sur le lien)

« Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28 : 28). 

Quelle promesse extraordinaire que celle-ci : Jésus promet à ses disciples d’être à leur côté, non pas un jour, non pas une année, mais jusqu’à la fin du monde.

Ce matin de Pâques, un jour nouveau venait de se lever. Il ressemblait à chaque matin de chaque jour. Et pourtant, c’était un jour différent des autres : Le Seigneur n’était plus dans la tombe. Il est ressuscité au jour de Pâques. Et, depuis ce jour, chaque matin sur le monde, le Seigneur ouvre un jour nouveau pour quiconque tourne ses regards vers Lui. 

Par son Esprit en chacun de nous, Il prépare, une journée toute nouvelle qui sera riche de sa présence.

Telle est notre attente quotidienne sous le regard Dieu. 

Les promesses ne se réalisent pas toujours comme espérées, mais à aucun moment la présence du Seigneur ne fait défaut.

C’est pourquoi, je peux dire : « Mon âme loue l’Éternel et ne t’écarte pas de ses bontés » (Psaume 103).

Prière : Seigneur, tu es présent au milieu de nous, pour ce culte de joie et de reconnaissance : Nous fêtons ce matin la résurrection, la tienne et la nôtre. Que ta grâce et ta paix nous conduisent tout au long de ce culte. En Jésus, le ressuscité, nous te prions. Amen

Cantique En Jésus seul https://www.youtube.com/watch?v=rcQvqyzgsNw

Dieu se fait connaître à nous et il sème en nous l’espérance. C’est ensuite à chacun d’entre nous d’entretenir cette espérance en puisant dans sa parole les préceptes qui invitent tous les humains à se respecter, et pour ceux qui croient en Dieu, à s’aimer les uns les autres comme ils aiment Dieu.

L’intérêt que nous portons aux autres, l’aide que nous leur prodiguons, l’amour que nous essayons de leur manifester constituent une force puissante capable de bousculer nos sociétés et changer le monde.

Ce stimulant ne vient pas en nous grâce à nos propres moyens, c’est Dieu qui l’y a inscrit depuis toujours et qui le met en œuvre pour le rendre agissant (Ephésiens 2 : 8-10).

Chant Tu es là au cœur de nos vies

L’histoire des 3 arbres 

Il était une fois trois arbres qui vivaient sur une colline. Souvent, ils parlaient de ce qu’ils aimeraient devenir quand ils seraient grands.

L’un disait « Il n’y a rien de plus merveilleux que les bébés. J’aimerais être un berceau. »

Le second disait « Cela ne me plairait pas du tout. J’aimerais être un grand navire, comme cela je pourrais traverser les océans, chargé d’or. »

Le troisième s’absorba profondément dans ses réflexions. 

« N’as-tu pas de rêves pour l’avenir ? » lui demandèrent les autres. 

« Aucun » répondit-il. « J’aimerais rester sur cette colline et montrer Dieu aux hommes. Qu’est-ce qu’un arbre pourrait faire de mieux ? »

Les années passèrent. Les trois arbres grandirent et devinrent magnifiques.

Un jour, des hommes vinrent sur la colline et coupèrent le premier arbre. Mais on n’en fit pas un berceau. On le tailla en rudes morceaux de bois et on l’assembla grossièrement pour en faire une mangeoire.

Il pleurait sur son sort : 

« Ce n’est pas ce que je voulais devenir ! Dans une sombre étable avec personne d’autre qu’un troupeau. » 

Mais une voix céleste se fit entendre : « Attends, tu vas voir ».

Et, une nuit, le Fils de Dieu naquit. On l’enveloppa dans un drap et on le coucha dans la mangeoire.

La mangeoire frémit de ravissement et dit « Jamais je n’aurais pu imaginer recevoir un jour un tel bébé. C’est bien mieux que tout ce dont j’avais rêvé ! »

Les années passèrent. Les hommes revinrent sur la colline et coupèrent le deuxième arbre. Mais on n’en fit pas un grand navire. On en fit une barque de pêche, qui fut vendue à un certain Pierre.

L’arbre se plaignit : « quelle déception ! Une simple barque de pêche ! »

Mais une voix céleste se fit entendre : « Attends, tu vas voir ».

Et une nuit, sur le lac de Génésareth, Jésus s’assit dans la barque et s’adressa à la foule sur le rivage. Il parla avec une grande sagesse.

La barque écoutait ardemment : « Jamais je n’aurais pensé transporter un jour une telle cargaison ! En vérité, c’est mieux que tout ce dont j’avais rêvé ! »

Les mois passèrent. Les hommes vinrent abattre le troisième arbre. Tandis que la hache lui fendait le cœur, il implora « Je ne veux pas aller dans la vallée ! »

Mais les hommes lancèrent au loin les branches, le taillèrent et confectionnèrent une croix grossière. « C’est terrible ! », pensa-t-il, « Ils vont crucifier quelqu’un. Oh ! Jamais je n’aurais voulu que cela m’arrive à moi ! Tout ce que je voulais, c’était rester sur la colline et montrer Dieu aux hommes. »

Mais une voix céleste se fit entendre : « Attends, tu vas voir. »

Et un jour, Jésus prit sa croix et fut conduit à un endroit appelé Golgotha et là, il fut crucifié entre deux voleurs. Ensuite, il fut mis au tombeau. Mais à la tombée du troisième jour, quand Marie-Madeleine et les autres arrivèrent à la sépulture, un ange leur dit : « Il n’est point ici, il est ressuscité. »

La croix commença à comprendre et s’émerveilla « Comment puis-je prendre part à un tel miracle ! La grande mission de Jésus était de donner sa vie. Ainsi chaque être humain qui vient sur terre a la possibilité de revenir un jour en la présence de Dieu et de vivre de nouveau avec lui. Jamais je n’aurais pu imaginer montrer Dieu aux hommes de cette manière ! C’est mieux que tout ce dont j’avais rêvé ! »

« Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3 : 16-17)

Accueillir l’espérance de Dieu, c’est être investi d’une force nouvelle. Sans l’avoir mérité, le pardon nous libère et nous permet de voir le monde comme s’il était transfiguré. 

Ainsi l’action de Dieu devient efficace en nous et nous ouvre à l’espérance promise.

Cantique Tu es Dieu 

Confession de foi :

Ce regard porté sur Jésus Christ nous aidera peut-être à construire notre foi en des termes qui deviendront notre vérité:

Regarde au fond de toi et fais silence. Domine les bruits du monde qui s’agitent autour de toi et alors tu entendras et sans doute tu comprendras que quelqu’un vient.

Il a pris un visage humain. Tu perçois sa voix qu’aucun son ne trahit.

Son nom est Jésus Christ. Sa personne résiste au temps.

Toujours actuel, il devient un compagnon sur ta route.

Dans le mystère infini de sa mort, la résurrection lui a donné accès à tous les temps et à tous les lieux, y compris ton temps et ton lieu.

A son contact, l’éternité devient présente et tu entres avec lui dans l’éternité de Dieu.

Il a affronté le supplice qui a détruit sa vie, et malgré sa souffrance, il a révélé l’amour de Dieu. 

Son Esprit se répand sur l’humanité, elle découvre en lui sa vocation à manifester l’amour qu’elle reçoit de lui dans toutes les actions où elle s’engage.

C’est ainsi que Dieu a choisi de faire évoluer le monde vers une perfection jamais atteinte, mais toujours possible.

Cantique Merci d’un cœur reconnaissant.

Lectures bibliques : 

1 Thessaloniciens 1 : 9-10a ; 

On raconte, à notre sujet, quel accueil nous avons trouvé chez vous et comment vous vous êtes tournés vers Dieu, en vous détournant des idoles, pour servir un Dieu vivant et vrai et pour attendre des cieux son Fils qu’il a réveillé d’entre les morts, Jésus.

Jean 20 : 1-10, 19-29

Le premier jour de la semaine, Marie-Madeleine vient au tombeau dès le matin, alors qu’il fait encore sombre, et elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court trouver Simon Pierre et l’autre disciple, l’ami de Jésus, et elle leur dit : On a enlevé le Seigneur du tombeau, et nous ne savons pas où on l’a mis !

Pierre et l’autre disciple sortirent donc pour venir au tombeau. Ils couraient tous deux ensemble. Mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. Il se baisse et voit les bandelettes qui gisent là. Pourtant il n’entre pas. 

Simon Pierre, qui le suivait, arrive. Il entre dans le tombeau et il voit les bandelettes qui gisent là et le linge qui était sur la tête de Jésus. Ce linge ne gisait pas avec les bandelettes, mais il était roulé à part, dans un autre lieu. 

Alors l’autre disciple, qui était arrivé le premier au tombeau, entra aussi. Il vit et il crut. Car ils n’avaient pas encore compris l’Ecriture, selon laquelle il devait se relever d’entre les morts. Les disciples s’en retournèrent donc chez eux…

Le soir de ce jour-là, qui était le premier de la semaine, alors que les portes de l’endroit où se trouvaient les disciples étaient fermées, par crainte des Juifs, Jésus vient, debout au milieu d’eux et il leur dit : «Que la paix soit avec vous». Ensuite, il leur montre ses mains et son côté. Les disciples se réjouissent de voir le Seigneur. 

Jésus leur dit à nouveau : « Que la paix soit avec vous ! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie ». 

Après avoir dit cela, il souffle sur eux et leur dit : Recevez l’Esprit saint. A qui vous pardonnerez les péchés, ceux-ci sont pardonnés, à qui vous les retiendrez, ils sont retenus.

Thomas, celui qu’on appelle le Jumeau, l’un des Douze, n’était pas avec eux lorsque Jésus vint. Les autres disciples lui disent donc : Nous avons vu le Seigneur. Mais lui leur dit : Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous et ma main dans son côté, je ne le croirai jamais !

Huit jours après, ses disciples sont de nouveau dans la maison, et Thomas avec eux. Jésus vient, alors que les portes sont fermées ; debout au milieu d’eux, il leur dit : « Que la paix soit avec vous ! ». Puis il dit à Thomas : « Avance ici ton doigt, regarde mes mains, avance ta main et mets-la dans mon côté ! Ne sois pas un incroyant, deviens un homme de foi ! ».

Thomas lui répond : « Mon Seigneur, mon Dieu ! »

Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu es convaincu ? Heureux ceux qui croient sans avoir vu ! ».

La 1ère lettre de Paul aux chrétiens de Thessalonique a été écrite vers l’an 50 de notre ère et elle constitue probablement le 1er écrit chrétien. C’est donc aussi la plus ancienne mention de la résurrection. 

20 ans entre les événements et cette lettre peuvent nous paraître très longs, alors qu’en réalité, c’est très court, surtout en comparaison avec d’autres documents, comme la guerre des Gaules de Jules César ou les écrit de Socrate ou encore l’Odyssée et l’Iliade qui sont considérés comme des monuments de la littérature, de l’histoire et de la philosophie. Ces monuments littéraires que je viens de citer datent de plusieurs siècles après les événements. Alors, deux décennies, c’est extrêmement court.

Les trois premiers évangiles ont tous été rédigés plus tard, et on pense que Jean aurait écrit l’Evangile vers la fin du siècle. 

Pourquoi je souligne ces dates ? parce que des textes tardifs, du 2ème et du 3ème siècle et qu’on appelle apocryphes, ont transformé, rajouté des éléments fantasmagoriques. Ils ont retravaillé les événements de ce matin de Pâques pour les rendre très spectaculaires alors que les évangiles sont assez sobres. 

Dans ce chapitre 20, Jean parle de trois personnages : Marie de Magdala, Simon Pierre et un disciple dont il est dit « que Jésus aimait » et qui a été identifié à Jean.

Parmi ces trois personnages, la seule qui parle, c’est Marie de Magdala pour dire aux deux autres disciples que le corps de Jésus a disparu du tombeau.

Les événement se situent d’abord aux premières lueurs du jour. Il fait encore obscur, dit le texte. Marie voit le tombeau ouvert. Lorsque j’ai visité Jérusalem, je me suis rendu compte qu’il y a plusieurs lieux présumés où se situe le tombeau du Christ. L’un est un lieu extrêmement visité, hyper touristique, un lieu de dévotion inimaginable et, sans vouloir choquer personne, j’ai eu l’impression en m’y rendant que c’était aussi un lieu de superstition. L’autre endroit présumé, se situe dans un lieu beaucoup moins visité et où une atmosphère de paix se dégage. On y voit dans ce jardin, un trou creusé dans une paroi rocheuse. On y entre en s’abaissant et sur le côté droit se trouve une sorte de banc de pierre où quelqu’un peut s’étendre aisément. A l’entrée de cette grotte, il y a la trace d’une pierre qui a frotté contre la paroi rocheuse. Cette trace fait un diamètre de d’environ trois mètres alors que l’entrée de la tombe n’est pas aisée. Une personne de taille moyenne ne peut y entrer sans baisser la tête.

Marie s’approche, elle voit que cette énorme pierre n’obstrue plus l’entrée du tombeau et rebrousse chemin en courant pour avertir Pierre et Jean. 

Ce sont eux maintenant qui courent. L’un plus vite que l’autre. Mais le 1er arrivé laisse son compagnon de course entrer dans le tombeau.

Pierre constate alors ce que Jean avant lui et Marie encore avant eux a vu de l’extérieur : Le tombeau est vide. De plus, les bandelettes de tissu qui avaient servi à envelopper le corps de Jésus, ainsi que le linge qui avait couvert son visage étaient posés à deux endroits différents. Les bandelettes de tissu à terre et le linge plié, roulé (soigneusement) à part. 

Pourquoi ce détail ? Pour prouver indirectement que si le corps avait été volé, on n’aurait pas pris le temps de remettre un peu d’ordre. Les « voleurs » auraient tout emporté, y compris les vêtements funéraires.

L’autre disciple entre. Et le texte précise « il vit et il crut » (quatre fois, avec trois verbes différents, le texte parle de « voir »). Voir et croire sont ici presque synonymes. Quatre fois, le mot voir est mentionné pour exprimer que les disciples commencent à comprendre.

Plus tard, au soir, il est écrit que les disciples voient à nouveau. C’est alors que le verbe voir s’enrichit de deux nouveaux sens : Le 1er, voir, c’est recevoir et donc vivre de l’Esprit que le Christ insuffle sur nous. Et le second, voir, c’est être un envoyé de ce Christ vivant.

Or, voilà qu’à la fin du chapitre 20, Thomas exige de voir pour croire. Et donc pour recevoir l’Esprit et enfin pour s’engager dans la mission d’être un envoyé du Christ.

Pourquoi exige-t-il cela ? Parce qu’il doute ? Non, parce qu’il est absent nous dit le texte. C’est-à-dire, parce qu’il a raté le rendez-vous de Jésus avec ses disciples.

Quel est l’objet de la foi ? Les bandelettes de tissu, le linceul, les mains et le côté percé de Jésus ? Non, mais un ressuscité qui prononce une seule parole : « La paix soit avec vous ». 

Une parole, c’est tout le contraire de ce que cherchent les humains qui ont besoin de toucher, de sentir, de posséder. Or, une parole, on ne la touche pas, on ne l’enferme pas dans un coffre-fort. Une parole, c’est tout le contraire du tourisme et de la superstition.

La plupart des religions essayent de percer les mystères de l’éternité et de l’au-delà. Elles confèrent aux reliques un pouvoir, une protection du disparu sur les vivants. Or, voir et croire la parole du Christ disant « La paix soit avec vous », c’est tout le contraire, c’est affirmer une présence. 

C’est un peu comme si l’apôtre Jean disait que personne ne pourra jamais rien prouver au sujet de la résurrection, pour la simple et bonne raison que personne n’était présent. 

Pour Jean, ce qui importe, ce n’est pas les vestiges ou les reliques de la mort de Jésus, que ce soit son linceul, le linge qui a couvert son visage ou tout autre objet ayant touché ou appartenu à Jésus. Ce qui importe pour Jean, c’est que Jésus est vivant. Conviction née d’une rencontre complètement inattendue avec celui qu’ils connaissaient sans pouvoir toujours le reconnaître tout de suite. 

Et pour nous, avec 2000 ans d’écart, il en est de même.

La résurrection change notre regard. Sur la vie et sur la mort. Notre foi et notre espérance ne reposent pas sur une doctrine religieuse concernant l’au-delà, mais elles sont liées à la personne de Jésus, le Christ qui vient vers nous pour nous dire à nous aussi « La paix est avec vous, recevez mon Esprit et allez et vivez comme mes envoyés ».

C’est alors que vivre Pâques, dire « Christ est ressuscité », c’est affirmer que ce n’est pas la mort qui est au cœur et au bout de ma vie, mais Jésus de Nazareth. 

Voilà pourquoi cette année encore, nous pouvons nous dire les uns aux autres : Christ est ressuscité ! Joyeuse fête de Pâques ! Amen.

Cantique Comme un souffle fragile

Annonces 

  • Frères et sœurs, la pandémie restreint nos libertés de mouvements, mais elle n’empêche ni notre amitié ni notre volonté de nous soutenir les uns les autres dans la prière. Plusieurs personnes, plusieurs familles dans la communauté, mais aussi dans notre entourage, ont été frappées par le deuil d’un proche ou par des maladies plus ou moins graves. Ils ont besoin de notre soutien et de nos prières. Ne nous lassons donc pas de prier les uns pour les autres.
  • Permanence pastorale : Si vous souhaitez rencontrer le pasteur dans un lieu sanitairement sûr, une permanence pastorale est assurée le mercredi de 18h00 à 20h00 et le vendredi de 17h00 à 19h00. 

Rien de plus simple que d’annoncer au pasteur votre venue et de venir partager et prier ensemble.

Prière : Seigneur notre Dieu, ton Fils Jésus nous a demandé de le suivre sur le chemin de la foi. Pose ton regard sur nous et reçois notre prière, accueille nos tristesses et nos larmes. Accueille également nos doutes, notre foi fragilisée par les épreuves et les difficultés.

Accorde-nous cette paix qui nous permet de savoir que nous et nos proches sommes dans ta main bénissante et donne-nous cette grâce de nous ouvrir à la communion fraternelle.

Nous te prions pour notre monde. Nous prions pour ceux qui sont tourmentés par la soif et la faim, ceux qui, dans leur souffrance, ont cessé d’espérer en toi.

Ceux qui, après de grandes joies, ont connu de dures séparations.

Ceux qui ne trouvent pas le repos après de longues nuits sans sommeil.

Ceux qui sont angoissés par les soucis du lendemain.

Ceux qui n’ont personne pour les aider et demandent toujours en vain.

Ceux qui sont restés fidèles en ta présence, comme ceux qui se sont éclipsés dans l’indifférence.

Ceux qui, fatigués dans leur foi, oublient que l’évangile est lumière et joie.

C’est en Christ qui donne un sens à la vie que nous te prions. Amen

Exhortation : Le Saint Esprit nous donne la paix, la paix avec Dieu et entre nous. Avec la paix, l’Esprit donne aussi l’unité, avec Dieu et entre nous. Efforçons-nous de maintenir cette paix et cette unité. Efforçons-nous de les laisser paraître ! 

Le Seigneur nous invite à partager avec tous ceux qui ont faim et soif de vraie vie.

Allez dire à tous les merveilles de Dieu !

Bénédiction : Que la grâce et la paix vous accompagnent tout au long de cette nouvelle semaine.

Cantique final Bénis l’Eternel mon âme

daniel laenen

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