Accueil : Chers frères et sœurs, c’est un privilège pour moi de vous accueillir avec une parole de bénédiction et un souhait que votre vie soit remplie de l’amour de Dieu. Que la grâce et la paix de Dieu soient avec chacun de nous. Amen
Que ce soit en présentiel dans ce temple ou à distance, merci à vous tous d’accepter de vivre ensemble ce culte que nous voulons rendre à Dieu.
Le but de notre culte, ce n’est pas de former un club de personnes parfaites, mais de nous rassembler au nom du Seigneur Jésus. Il nous promet d’être présent au milieu de nous et en réponse à sa présence, nous voulons nous prosterner devant lui et lui dire qu’il est notre Seigneur et Sauveur.
Jésus dit : « Quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. » Jean 12 : 32
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Louange : Psaume 27 : 1, 7-14 (Version de la Colombe)
1De David.
L’Éternel est ma lumière et mon salut : De qui aurais-je crainte ?
L’Éternel est le refuge de ma vie : De qui aurais-je peur ?
7Éternel ! Écoute ma voix, je t’invoque : Fais-moi grâce et réponds-moi !
8Mon cœur dit de ta part : Cherchez ma face ! Je cherche ta face, ô Éternel !
9Ne me cache pas ta face, ne repousse pas avec colère ton serviteur ! Tu es mon secours, ne me laisse pas, ne m’abandonne pas, Dieu de mon salut !
10Car mon père et ma mère m’abandonnent, mais l’Éternel me recueillera.
11Éternel ! Enseigne-moi ta voie, conduis-moi dans le sentier de la droiture, à cause de mes détracteurs.
12Ne me livre pas au désir de mes adversaires, car il s’élève contre moi de faux témoins et l’on ne respire que la violence.
13Oh ! Si je n’étais pas sûr de contempler la bonté de l’Éternel
Sur la terre des vivants ! …
14Espère en l’Éternel ! Fortifie-toi et que ton cœur s’affermisse ! Espère en l’Éternel !
Dans ce psaume se mêlent la foi et la crainte. David en est l’auteur. Ce fut un berger courageux avant de devenir un roi admiré par ses sujets. Il est l’un des modèles bibliques de la foi en Dieu notamment après son combat contre le géant Goliath. Et pourtant, dans ce psaume, il se montre comme un homme qui sait que Dieu le soutient dans tout ce qu’il vit, mais, aussi comme un homme qui a besoin d’être rassuré, comme si sa foi se vivait dans une fragilité humaine. Et c’est ce qui me plaît dans ce psaume, parce que je peux m’identifier à un personnage qui croit en Dieu, mais qui a aussi des craintes. Cela me fait beaucoup de bien de réaliser que la foi n’est pas exempte de doutes ou de craintes. Bien au contraire, en s’exprimant ainsi dans sa prière, David nous montre un Dieu très sensible à ce que nous vivons. Un Dieu très proche de nos fragilités. C’est ce qui nous permet de dire à notre âme : Espère en l’Eternel. Il n’est pas un Dieu qui nous regarde avec un œil jugeant, mais un Dieu qui nous regarde avec un cœur aimant de Père.
Alors chantons notre confiance au Seigneur :
Chant 92 Quel ami fidèle et tendre
Prédication : Jean 7 : 37-39
37Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, debout, s’écria : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive !
38Celui qui met sa foi en moi, — comme dit l’Ecriture — des fleuves d’eau vive couleront de son sein.
39Il dit cela au sujet de l’Esprit qu’allaient recevoir ceux qui mettraient leur foi en lui ; car il n’y avait pas encore d’Esprit, puisque Jésus n’avait pas encore été glorifié.
Avec Jean, nous avons l’exemple d’un texte simple à comprendre, mais difficile à expliquer. En effet, aucun mot n’est compliqué, mais tous mis ensemble, il est légitime de se demander ce que Jésus a voulu dire. D’autant plus qu’à l’époque de la rédaction des évangiles et même pendant plusieurs siècles, non seulement nous n’avions pas les chapitres et les versets pour nous aider à nous repérer, mais, il n’y avait même pas de ponctuation. Aucun point ni aucune virgule. C’est ainsi que le bout de phrase « celui qui croit en moi ou qui met sa foi en moi » pourrait être rattaché au verset 38 ou au verset 37.
Si nous le rattachons au verset 38, comme le font la plupart de nos Bibles, alors, c’est à partir du sein, c’est-à-dire à partir du cœur du croyant que couleront les fleuves d’eau vive. C’est à partir des cœurs débordants que l’Esprit-Saint se répandra sur la terre. C’est donc dans le cœur du croyant que se trouve la source d’eau vive.
Alors que si on rattache ce bout de phrase au verset 37, ce bout de phrase est synonyme d’avoir soif en Jésus. Alors le cœur du croyant n’est plus la source, mais le demandeur. Et il signifie, Seigneur, j’ai soif de ta présence comme quelqu’un qui a soif d’une eau bien fraîche.
Heureusement, pour l’évangile de Jean, ce n’est pas soit l’un des deux sens soit l’autre, mais ça peut être les deux.
Je vais essayer de développer ce passage biblique sous les deux angles.
Le premier : Jésus nous promet qu’il va nous donner son Esprit-Saint et par cette puissance qui survient d’en-haut, nous aurons la force, le courage et la capacité de témoigner en paroles et en actes de notre foi en Jésus. C’est ce que Jésus promet à plusieurs reprises à ses disciples. Il leur dira notamment de ne pas s’inquiéter de ce qu’ils diraient, car le Saint-Esprit allait les inspirer. Il leur dira également, juste avant de les quitter définitivement : « Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, en Judée, en Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre ». Cette promesse, Jésus l’a accomplie à la Pentecôte, survenue 50 jours après la résurrection et les disciples vont partir aux quatre coins du monde pour annoncer l’Evangile et pour donner ainsi naissance à l’Eglise chrétienne.
Le second sens : Jésus est celui qui comble nos soifs. Nous sommes au dernier jour d’une grande fête, nous dit le texte. Or, il existe de nombreuses fêtes qui ponctuent les différentes périodes de l’année du peuple d’Israël et surtout qui ponctuent les différentes étapes de la vie du croyant. Au début du chapitre 7, nous avons une précision importante sur cette fête : Les frères de Jésus ne croient pas en lui, et ils lui demandent de monter à Jérusalem lors de la fête des tabernacles appelée également fête des tentes en souvenir du séjour du peuple d’Israël dans le désert après sa sortie d’Egypte.
Cette fête était l’occasion de grandes réjouissances et d’un geste symbolique qui consistait à aller chercher de l’eau à la citerne de Siloé et de la répandre au pied de l’autel dans le temple. Jésus reprendra cette image de ce mouvement de la foi qui va chercher de l’eau pour la répandre devant l’autel, mais il va y adjoindre une prophétie du prophétie Zacharie qui promettait que Dieu ferait en sorte qu’un jour, du temple de Jérusalem, un fleuve d’eau vive coulerait pour désaltérer quiconque viendrait au temple. En disant cela, Jésus déclare donc à l’auditoire qu’il est la réalisation de cette prophétie et que tout être humain qui le cherche peut s’approcher librement et avec confiance et qu’il ne le rejetterait pas. Et le verset 37 donne un détail qui a son importance : Jésus est debout pour crier cette invitation qu’il lance à tous. Il est debout, non pas assis comme un maître qui enseigne, mais debout comme celui qui réalise ce qu’il dit.
Ainsi avec le deuxième sens, Jésus affirme à tous, y compris à ses frères qui ne croient pas en lui que s’ils ont soif de Dieu, ils peuvent s’approcher et il leur donnera cette source d’eau vive qui coule de son cœur ou de son sein. En écrivant cela à ce moment précis, Jean va espérer que les disciples se souviendront de ses paroles au moment où le cœur de Jésus sera transpercé par la lance d’un soldat et qu’il coulera de l’eau et du sang. Et le texte nous dit que c’est à ce moment-là que le soldat confesse que Jésus est vraiment l’envoyé de Dieu.
Ce second sens a pour conséquence de nous dire que la seule condition pour devenir une source d’eau à notre tour, réside dans le fait d’avoir soif de lui. Aucun mérite, aucune exigence de Dieu, simplement la soif, la soif du Dieu qui s’est révélé dans la personne de Jésus-Christ.
Et bien plus que de le dire, il le crie, au cas où nous serions un peu sourds ou que nous n’oserions pas y croire : Venez à moi et si vous avez soif de cette vie que je vous offre, vous la recevrez gratuitement et bien plus, vous pourrez vous-même donner envie, donner soif à d’autres de s’approcher de moi.
Nous sommes aujourd’hui encore sous l’effet de cette promesse. Qu’elle devienne pour nous réalité humaine.
Amen
Chant Bénis l’Eternel mon âme
Prière d’intercession : Notre Dieu, nous voulons prendre ce moment pour prier les uns pour les autres.
Nous te confions les personnes malades, quel que soit le nom que porte cette maladie. Nous te prions pour ceux qui souffrent quel que soit le nom que porte leur souffrance.
Nous te prions pour ton Eglise, ici et à travers le monde. Garde-la éveillée et inspire-la dans ce qu’elle est capable d’accomplir, avec ses moyens et ses talents.
C’est au nom de Jésus que nous te prions.
Amen
Offrande : Notre offrande est aussi une façon de louer le Seigneur et de veiller à la vie matérielle de notre communauté.
Deux moyens sont disponibles pour notre offrande :
1 – Un ordre permanent (plus simple pour notre trésorier)
2 – Un versement sur le compte de notre église BE 32 0016 6002 9102
Que le Seigneur nous guide et nous éclaire également dans cette façon de l’honorer.
Annonces :
- Prions les uns pour les autres. Prions pour celles et ceux qui passent par des épreuves quel que soit le nom que portent ces épreuves (deuil, maladie, découragement, etc.)
- Dimanche 27 juin 2021, après le culte, nous aurons une Assemblée d’Eglise extraordinaire en vue de l’élection de Philippe Steinier au consistoire. Cette réunion extraordinaire aura lieu en présentiel ou à distance en fonction des mesures sanitaires. Nous serons fixés lors des prochaines réunions des autorités politiques.
- Si vous souhaitez rencontrer le pasteur dans un lieu sanitairement sûr, une permanence pastorale est assurée le mercredi de 18h00 à 20h00 et le vendredi de 17h00 à 19h00. Rien de plus simple que d’annoncer au pasteur votre venue et de venir partager et prier ensemble.
Chant Merci d’un cœur reconnaissant