Culte du 18 avril 2021 ( avec un peu de retard )

Accueil : Chers frères et sœurs, je vous accueille au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Que la grâce et la paix soient sur vous. Amen

Ce matin, nous joignons nos voix à la louange de tous ceux qui se rassemblent au nom du Seigneur Jésus : « Alléluia. Alléluia. Voici le jour que fit le Seigneur, qu’il soit pour nous jour de fête et de joie ! Alléluia » (Ps 117 : 24).

Prière : Seigneur, nous te bénissons en ce dimanche où nous nous rassemblons autour de ta Parole. Tu nous appelles à vivre et à témoigner de ta résurrection jusqu’aux extrémités de la terre. Merci de nous accueillir tels que nous sommes et de combler nos vies de ta présence et de ton amour.

Amen.

Cantique En Jésus seul (cliquez sur le lien ci-dessous et sur la touche ctrl)

Psaume 126

Cantique des degrés. Quand l’Éternel ramena les captifs de Sion, Nous étions comme ceux qui font un rêve. Alors notre bouche était remplie de cris de joie, et notre langue de chants d’allégresse. Alors on disait parmi les nations : L’Éternel a fait pour eux de grandes choses ! L’Éternel a fait pour nous de grandes choses. Nous sommes dans la joie.

Éternel, ramène nos captifs, Comme des ruisseaux dans le midi ! 

Ceux qui sèment avec larmes moissonneront avec chants d’allégresse.  Celui qui marche en pleurant, quand il porte la semence, revient avec allégresse, quand il porte ses gerbes.

Méditons ce psaume :

Parfois, alors que nous sommes fatigués et découragés, nous rencontrons quelqu’un qui en peu de mots nous redonne du courage. Ces quelques paroles nous vont droit au cœur et nous relèvent.

Le psaume 126 fait partie de ces paroles qui peuvent nous faire du bien, parce qu’elles nous montrent que Dieu recueille nos larmes de tristesse et peut nous consoler. J’aime imaginer que Dieu pose délicatement sa main sur notre tête et nous caresse doucement le visage en séchant nos larmes. Et après un moment, je me relève et j’ai du courage pour continuer mon chemin dans la vie. 

Le premier verset définit le cadre de psaume : Le fidèle se rend au temple pour prier. Il reçoit l’autorisation des autorités de son pays de retourner au temple pour prier. C’est pour lui un soulagement, après un temps d’exil et de privation, mais il voit plus loin que sa propre histoire. Il pense que toute personne, y compris nous, passe par des moments difficiles et il nous invite à nous aussi nous approcher du Seigneur et nous laisser consoler par son amour et sa tendresse.

Nous aussi nous pouvons dire comme ce pèlerin qui vient au temple que le Seigneur nous ramène vers Lui et nous bénit.

Cantique Je lève mes yeux

Prières spontanées

Seigneur, je veux simplement te dire merci d’être là chaque jour de notre vie. Merci d’être ce Dieu qui console et qui pose une main bénissante et encourageante sur notre tête.

Tu es notre fidèle ami et compagnon de route. En toi, nous confions nos vies et nous te disons notre reconnaissance. Merci Seigneur. 

Prière avant de lire et méditer sa Parole :

Approche-toi de nous, Seigneur.  Viens avec ta justice : elle ouvre ce qui est fermé, elle panse et guérit nos plaies.

Rends-nous disponibles pour une recherche toujours plus profonde de ton Évangile. Que jamais le passé ne nous enferme, mais que ton Esprit nous mette en marche

Viens avec ta paix :  elle apaise nos agitations et nous met en mouvement.

Viens près de nous pour que nous puissions sortir de nous-mêmes, pour que nous fassions du bien autour de nous, comme Jésus l’a fait sur les routes de Galilée et de Judée.

Luc 24 : 13-35 

Or, ce même jour, deux d’entre eux se rendaient à un village du nom d’Emmaüs, à soixante stades de Jérusalem, et ils s’entretenaient de tout ce qui s’était passé. 

Pendant qu’ils s’entretenaient et débattaient, Jésus lui-même s’approcha et fit route avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. 

Il leur dit : Quels sont ces propos que vous échangez en marchant ? Ils s’arrêtèrent, l’air sombre. 

L’un d’eux, nommé Cléopas, lui répondit : Es-tu le seul qui, tout en séjournant à Jérusalem, ne sache pas ce qui s’y est produit ces jours-ci ?  

Quoi ? leur dit-il. 

Ils lui répondirent : Ce qui concerne Jésus le Nazaréen, qui était un prophète puissant en œuvre et en parole devant Dieu et devant tout le peuple, comment nos grands prêtres et nos chefs l’ont livré pour qu’il soit condamné à mort et l’ont crucifié. Nous espérions que ce serait lui qui apporterait la rédemption à Israël, mais avec tout cela, c’est aujourd’hui le troisième jour depuis que ces événements se sont produits. 

Il est vrai que quelques femmes d’entre nous nous ont stupéfiés. Elles se sont rendues de bon matin au tombeau et, n’ayant pas trouvé son corps, elles sont venues dire qu’elles avaient eu une vision d’anges qui le disaient vivant. Quelques-uns de ceux qui étaient avec nous sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses tout comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. 

Alors il leur dit : Que vous êtes stupides ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes ! 

Le Christ ne devait-il pas souffrir de la sorte pour entrer dans sa gloire ? Et, commençant par Moïse et par tous les Prophètes, il leur fit l’interprétation de ce qui, dans toutes les Ecritures, le concernait.

Lorsqu’ils approchèrent du village où ils allaient, il parut vouloir aller plus loin. Mais ils le pressèrent, en disant : Reste avec nous, car le soir approche, le jour est déjà sur son déclin. 

Il entra, pour demeurer avec eux. Une fois installé à table avec eux, il prit le pain et prononça la bénédiction. Puis il le rompit et le leur donna. 

Alors leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent ; mais il disparut de devant eux. Et ils se dirent l’un à l’autre : Notre cœur ne brûlait-il pas en nous, lorsqu’il nous parlait en chemin et nous ouvrait le sens des Ecritures ?

Ils se levèrent à ce moment même, retournèrent à Jérusalem et trouvèrent assemblés les Onze et ceux qui étaient avec eux, qui leur dirent : Le Seigneur s’est réellement réveillé, et il est apparu à Simon ! Ils racontèrent ce qui leur était arrivé en chemin, et comment il s’était fait reconnaître d’eux en rompant le pain.

Jésus est ressuscité ! Les 2 disciples qui se rendent à Emmaüs le savent. Malgré cela, ils sont découragés. Ils se sentent abandonnés par leur seigneur. Comment cela peut-il être ainsi ? Qu’est-ce qui empêche ces deux disciples de se réjouir de la résurrection annoncée par les femmes, confirmée par Jean et Pierre et révélée aux disciples dans la chambre haute et sur les bords du Lac de Tibériade ?

Cela se ressent clairement que les deux disciples sont déçus et découragés. Pour eux, c’est la mort qui a triomphé, ou en tout cas l’absence du Seigneur. Ou pour être plus précis, le fait qu’il n’a pas répondu à leurs espoirs, à leurs attentes : « 21Nous espérions que ce serait lui qui apporterait la rédemption à Israël ».

Cette phrase, dont les mots semblent compris du temps de Jésus et probablement aussi aujourd’hui, prouve qu’il a existé un véritable malentendu dans toutes les générations chrétiennes. Ce malentendu porte sur le sens profond de l’œuvre de Jésus. Il est le Sauveur, il est le Seigneur et il nous sauve, il nous apporte la rédemption, pour reprendre le terme utilisé par l’un des deux disciples.

Or, dans sa bouche et dans sa pensée, la rédemption qu’apporterait Jésus commencerait par rétablir la souveraineté d’Israël et donc était une rédemption qui commençait par être un exaucement de leurs aspirations, en l’occurrence, d’être indépendant. Or, la rédemption de Jésus va se révéler dans le partage du pain : Jésus nous fait passer de la mort à la vie et non de la frustration à l’exaucement de nos vœux, voire parfois de nos caprices. C’est ce que vivent les deux disciples : Une déception que ce Jésus qu’ils avaient suivi sur les routes de Galilée et de Judée aurait chassé l’occupant romain, aurait rétabli un culte plus spirituel dans le temple de Jérusalem.

Or, Jésus n’a rien fait de tout cela. Et quand Jésus les rejoint, ils sont en train de parler de leur déception. Peut-être se mettent-ils à douter que Jésus soit vraiment ce Sauveur et Seigneur.

C’est alors que Jésus commence d’abord à leur expliquer le sens de sa mission, à partir des écritures. Il leur dit que si l’on sonde les écritures sans l’utiliser comme appui pour mettre en avant ses propres convictions et attentes, on découvrira que le Christ est un Christ crucifié et ressuscité. Et que c’est dans cette mort et cette résurrection qu’il accomplit le salut et pas dans l’exaucement de nos espoirs ou de nos désirs.

Le passage précise même que les deux voyageurs ne reconnaissent pas Jésus tout de suite, c’est un inconnu pour eux. Pourquoi cela ? A t’il à ce point changé ? ou bien leurs désirs et leurs espérances sont devenus des œillères qui les empêchent de voir et de comprendre le sens des écritures ? c’est une question que nous pouvons d’ailleurs poser à chacun d’entre nous : Ta foi est-elle basée sur l’espoir que Dieu t’exauce et te comble ? ou est-elle basée sur la mort et la résurrection de Jésus qui te sauve et remplit ton âme de sa présence ?

Combien de fois n’ai-je pas entendu « Je ne crois plus en Dieu, parce que j’ai prié et je n’ai pas été exaucé » ? Ce type de raisonnement n’est-il pas très proche de celui de nos deux voyageurs ? Il est certes ressuscité, mais nous sommes déçus parce qu’il n’est pas ou plus là pour exaucer nos désirs.

N’est-il pas écrit « Fais de l’Eternel tes délices et il te donnera ce que ton cœur désire » ? Alors, je suis en droit non seulement de demander, mais aussi d’exiger que le Seigneur fasse ce que mon cœur désire. J’ai fait le travail de faire de l’Eternel mes délices et donc je suis en droit de demander mes exaucements et Dieu a le devoir de m’exaucer. Sinon, au mieux, je suis déçu et au pire, je ne crois plus en lui.

Or, faire de l’Eternel ses délices, ce n’est pas ce qui remplit, comble une âme assoiffée de Dieu ? Et donc une âme comblée dans son désir d’être avec Dieu ?

Qu’est-ce qui fait que les yeux des disciples s’ouvrent enfin sur le Rédempteur ? Le pain qu’il rompt avec eux. Jésus partage du pain avec ses compagnons de route. Il bénit Dieu pour ce pain. Il bénit Dieu, il invoque Dieu dans ce geste qui somme toute est un geste banal quotidien. Et là, leurs yeux aveuglés découvrent que Jésus est là et qu’il chemine avec eux, qu’il les accompagne sur leur chemin. C’est bien ce que Jésus promet à toute personne qui a soif de sa présence : Non pas des exaucements de leurs désirs, mais une présence qui comble. Une présence qui accompagne, qui nous réchauffe dans notre chemin. C’est alors que nous réalisons cette promesse précieuse qu’il nous fait : « Voici, je suis avec vous jusqu’à la fin du monde ». 

Et un miracle s’accomplit alors, non pas celui de leur donner ce qu’ils souhaitaient, mais le miracle de retourner à Jérusalem et de dire aux autres disciples : Jésus est ressuscité ! Jésus est vivant ! Maintenant, nous l’expérimentons, sans exiger qu’il nous exauce dans nos demandes. Avez-vous remarqué que l’Evangile cite uniquement le nom d’un des deux disciples : Il s’appelle Cléopas. Peut-être nous invite-t-il à nous demander si le deuxième disciple, ce n’est pas chacun d’entre nous ? Peut-être aimerions-nous enfin croire que Jésus est vraiment ressuscité, qu’il est vraiment notre Sauveur et Seigneur sans exiger qu’il nous exauce pour le croire ? Que le Seigneur dans sa grâce nous bénisse. Amen !

Cantique 18 De mon Seigneur 

Confession de foi de Martin Luther en 1529 :

« Je crois que Dieu m’a créé ainsi que toutes les autres créatures.

Il m’a donné et me conserve mon corps avec ses membres, mon esprit avec ses facultés.

Il me donne chaque jour libéralement la nourriture, le vêtement, la demeure et toutes les choses nécessaires à l’entretien de cette vie.

Il me protège dans tous les dangers, me préserve et me délivre de tout mal ; Tout cela sans que j’en sois digne, par sa pure bonté et sa miséricorde paternelle.

C’est ce que je crois fermement.

Je crois que Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, est mon Seigneur.

Il m’a racheté, moi, perdu et condamné, en me délivrant du péché, de la mort et de la puissance du Malin, non point à prix d’or ou d’argent, mais par son sang, par ses souffrances et par sa mort innocente, afin que je lui appartienne pour toujours et que je vive d’une vie nouvelle comme lui-même qui, ressuscité des morts, vit et règne éternellement.

C’est ce que je crois fermement.

Je crois que le Saint-Esprit m’appelle par l’Evangile,

M’éclaire de ses dons et me sanctifie ; Qu’il me maintient en l’unité de la vraie foi, dans l’Eglise qu’il assemble de jour en jour.

C’est lui aussi qui me remet pleinement mes péchés, ainsi qu’à tous les croyants.

C’est lui qui, au dernier jour, me ressuscitera avec tous les morts et me donnera la vie éternelle en Jésus-Christ.

C’est ce que je crois fermement.

Amen !

Annonces :

  • Prions les uns pour les autres. Prions pour celles et ceux qui passent par des épreuves quel que soit le nom que portent ces épreuves (deuil, maladie, découragement, etc.)
  • Si vous souhaitez rencontrer le pasteur dans un lieu sanitairement sûr, une permanence pastorale est assurée le mercredi de 18h00 à 20h00 et le vendredi de 17h00 à 19h00. 

Rien de plus simple que d’annoncer au pasteur votre venue et de venir partager et prier ensemble.

Offrande : L’offrande est aussi est aussi une autre manière de dire merci au Seigneur. Elle nous permet aussi de communier avec nos frères et sœurs en rendant possible la vie de cette communauté.

Il est dit dans Corinthiens 2  « Que chacun donne comme il l’a décidé, non pas à regret ou par obligation car Dieu aime celui qui donne avec joie.

Que chacun donne s’il le peut, comme il l’a décidé dans son cœur.  Nous avons deux moyens disponibles pour notre offrande :

1 – Un ordre permanent (plus simple pour notre trésorier)

2 – Un versement sur le compte de notre église  BE 32 0016 6002 9102 

Prière d’intercession : Tes mains se sont ouvertes pour nous.

Seigneur notre Dieu, Père de notre Seigneur Jésus-Christ, notre Père, tes mains se sont ouvertes pour nous, et nous voulons t’en remercier.

Pour la communion de l’Eglise où tu nous accueilles et nous unis, Seigneur, nous te bénissons.

Pour ta Parole Vivante, lumière, nourriture et vie, nous te disons merci. 

Ouvre nos yeux vers les besoins de notre monde et fais de nous le sel de la terre et la lumière du monde.

Nous te prions pour nos bien-aimés, pour tous ceux que nous te nommons à cet instant dans le secret de nos cœurs : Seigneur, sois avec eux.

Pour la création et pour tous les hommes et les femmes dans cette création, nous te prions. En particulier, pour ceux qui souffrent, les solitaires, les accablés au cœur lourd : Seigneur, sois avec eux.

Nous te prions pour tous ceux et celles qui travaillent dans le domaine médical : Soutiens-les et fortifie-les. Seigneur nous te prions pour que cesse cette crise sanitaire et que nous en en retirions les leçons sur la vie et sur nos comportements matérialistes.

Nous te prions pour notre Eglise et pour toutes les Eglises. Qu’elles aillent au-devant des autres pour leur apporter ton amour et ton Evangile.  

C’est en Jésus-Christ que nous te prions. Amen

Bénédiction

Que le Dieu de tendresse qui a ressuscité Jésus d’entre les morts, nous conduise à la Vie ! qu’il nous donne sa grâce et sa paix. Allons frères et sœurs avec cette certitude qu’il nous accompagne sur nos chemins de vie. Amen 

Cantique enfant de la terre

daniel laenen

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