Bonjour à toutes et tous, vous êtes les bienvenus ce matin pour notre culte et
c’est le temps d’accueillir la présence de Dieu qui nous bénit et qui nous réunit
ce matin. Que la paix de Dieu, Père Fils et Esprit Saint, soit avec nous tous et
qu’il nous achemine vers la joie, cette joie qui est au-dessus de toute joie.
Nous voici ce 19 juillet, mois de la « rentrée » après déconfinement, où les
activités reprennent leur cours pas encore habituel. Nous profitons donc d’une
liberté conditionnée qui est pour nous une grande source de joie.
Ne marche pas si tu peux danser. Voilà le titre d’un roman, mais n’est-ce pas une invitation à donner le meilleur de soi-même ? Donner le meilleur de soi-même, c’est tout un programme ! Et en même temps, connaissez-vous une façon plus puissante pour être réellement heureux et accompli, en tant qu’être humain ?
Que nous en soyons conscient ou pas, c’est quand nous mettons nos talents au service du vivant que nous éprouvons une joie profonde et durable.
« Ne marche pas si tu peux danser » réalise une double invitation : il nous encourage d’une part à cultiver, à développer avec enthousiasme nos talents personnels et uniques, et d’autre part à les mettre ensuite au service de ce qui nous inspire, nous émeut, nous touche, bref, qui nous fait vibrer.
N’avez-vous jamais connu une grande joie après avoir fait quelque chose pour une personne que vous aimiez, une chose que vous vouliez parfaite ?
Un cœur qui va vers ses idéaux avec élan, et avec un plein engagement va aussi vers son bonheur, et ce en dépit de la rencontre d’embûches.
C’est ce que le cette phrase tente de transmettre. Mais je pense que nous connaissons tous cette autre phrase de la Bible qui nous dit la même chose : En col. 3 :23 « Tout ce que vous faites, faites-le de tout votre cœur, de toute votre âme, comme pour le Seigneur…. »
Et bien je vous encourage dès maintenant, à l’occasion de cette rentrée, à suivre cette voie : Ne marchez pas si vous pouvez danser. AMEN
Je vous invite à la prière :
PÈRE, En Toi, notre labeur trouve un sens.
Dès le matin nous savons que nous passerons la journée avec Toi. Au couché nous pouvons remettre à Ta grâce le fruit de notre travail, nos fatigues et nos chagrins, ainsi que la joie de nos rencontres. Ta présence et Ton amour ont donné un sens à nos vie afin de ne plus nous agitez en vain, et vivre pour Toi, et de Toi.
Je sais que Tu poses sur chacun de nos gestes Ton regard de tendresse et d’espérance. Souvent Tu nous corriges, nous reprends, et nous encourages.
Voici cette journée nouvelle, perle précieuse dans l’écrin de notre vie. Quelle devienne, entre Tes mains, un joyau de Ton royaume.
Nous sommes à Ton écoute, nous nous attendons à Toi. Par le nom de Jésus nous Te prions Amen
Confession de Foi de Aldo Benini
En mémoire de Celui qui s’est fait le Serviteur de tous les hommes, afin de leur transmettre la liberté d’aimer et d’inventer la tolérance. Je crois en Jésus le Nazaréen. Sa famille s’est réfugiée en Egypte pour échapper aux tueries ordonnées par un chef d’état. Je crois en Jésus le réfugié. Il n’a pas nos habitudes de vie. Mais Il nous dit : Je vous aime. Aimez-vous les uns les autres.
Oui, mon Sauveur est un étranger. Il me libère de mes étroitesses d’esprit. Il me sauve de mes instincts de conservation et de mon égoïsme. Il m’indique le chemin qui conduit au Père de tous les hommes.
Je crois en Jésus l’étranger. Il est mort par amour pour nous. Il est ressuscité parce que son amour pour l’humanité est plus fort que toutes les morts qui s’abattent sur le monde. Il vit et me fait vivre.
Un jour, l’Etranger reviendra. Il sera pour toujours avec tous. Il vivra en tous. Alors l’amour remplira toute la terre et nul ne sera plus étranger à l’amour. Amen
Lectures 1)Psaume139, 1à18. 2)Luc10, 38à42. 3)Galates1, 13à24.
Message de G. Quenon
Prédication : « Prendre les ailes de l’aurore et traverser la mer… les mystères de la vie »
La Bible est comme une grande maison constituée de pièces différentes.
Des pièces qui ont des fonctions et des décors différents, des clartés, des luminosités différentes, des atmosphères différentes.
Il y a des pièces que nous aimons particulièrement, nous aimons nous y retrouver nous y reposer… il y en a qui sont plus sombres, on y est moins à l’aise, on y passe parce qu’il le faut, mais toutes, elles ont leur importance, leur raison d’être.
Il y a un dénominateur commun dans toutes les pièces de cette maison : l’amour d’un père aux entrailles maternelles, c’est ce père-là, aux entrailles maternelles, qui met l’atmosphère dans tous les coins et recoins de la maison : l’amour, la grâce, l’accueil, le pardon et la bienveillance. Il y a une pièce pour chaque temps de nos vies, pour les temps clairs, les temps heureux, joyeux… il y a des pièces pour les temps sombres, tristes, de souffrance et de mort. Il y a des pièces où l’on se sent enveloppé, sécurisé. Mais en chacun de ces temps nous pouvons trouver, si nous sommes suffisamment ouverts : l’amour du père aux entrailles maternelles.
Les trois textes bibliques de ce jour, sont trois pièces. Ils nous font toucher à l’agitation, à la mort, à la souffrance, à une vie comme une mer agitée, mais grâce « aux ailes de l’aurore », nous pouvons nous envoler telle Marie, la sœur de Lazare, qui avait choisi dans une certaine occasion de quitter l’agitation du service à la cuisine pour rester aux pieds du Seigneur. Et ainsi, retrouver le repos en rencontrant la main droite de Dieu qui bénit. « Les ailes de l’aurore » nous invitent à un itinéraire de résilience, à l’instar du témoignage de Paul en Galate 1 dont la dernière phrase résume tout le reste : « celui qui nous persécutait naguère annonce maintenant la foi qu’il détruisait alors et elles (les églises) glorifiaient Dieu à mon sujet. » Dieu transforme le mal en bien.
Dieu crée, recrée travaille le glébeux que je suis. André Chouraqui a choisi de traduire Adam par Glébeux, Dieu travaille la glèbe que je suis. Il le fait tantôt d’une manière et tantôt d’une autre. Il travaille l’humain par tout ce qui le rencontre, le heurte ou le couronne dans la vie.
Qu’est-ce que la vie a placé dans notre panier, dans votre propre existence ?
Depuis notre naissance, le panier de nos vies s’est rempli de toutes sortes de choses… bonnes et douloureuses.
Notre panier s’est parfois rempli de douleurs, de déceptions, d’échecs successifs, de disputes … etc.
Ce panier, il arrive que nous voulions le vider, remonter le cours du temps.
Autrement dit, changer notre histoire.
Un peu comme si l’on voulait changer de lieu.
Ce travail de Dieu n’est pas pénible, il est appelé d’une manière poétique : « les ailes de l’aurore »
Et c’est ici que résonne alors, comme en écho à nos oreilles, ces quelques lignes du psaumes 139 que nous avons lues :
« Si je prends les ailes de l’aurore,
Et que j’aille habiter à l’extrémité de la mer,
Là aussi, ta main me conduira
Et ta droite me saisira ».
Ce passage, comme il nous parle, et nous concerne.
Comme il correspond à notre réalité.
« Prendre les ailes de l’aurore », est une aspiration profonde de l’humain devant certaines situations pénibles et douloureuses. C’est dire en quelque sorte combien je voudrais prendre de la distance avec tout ce qui m’entoure, avec tout ce qui fait qui je suis. C’est dire combien je voudrais connaître un nouveau matin, un nouveau départ et vivre autre chose, autrement.
L’aurore c’est ce qui précède un nouveau jour, ce qui précède le lever du soleil…
Aller habiter au-delà de la mer : les grands termes de notre vie : demain et ailleurs
Dans la Bible, la mer est souvent considérée comme un lieu de danger, de tous les dangers.
On ne voit pas le bout, elle n’a pas de fin.
Les pêcheurs, et surtout à cette époque-là, savaient combien il était dur de l’affronter pour gagner sa vie. Beaucoup ne revenaient pas.
Elle pouvait être calme mais en aussi peu de temps qu’il faut pour le dire, elle pouvait être démontée et renverser une embarcation.
C’est aussi une image de la profondeur, de l’abîme, de la perdition.
On ne pouvait atteindre le fond, elle restait à bien des égards, fort mystérieuse.
Elle est bien sûr ici une image de la souffrance.
La mer est une image du mystère de la vie. Une image des moments difficiles de notre existence que nous sommes appelés à traverser.
Il arrive qu’on soit bousculé, dans une situation de détresse, pris dans les vagues de la vie comme dans une mer profonde, froide, démontée et qui n’a pas de fin.
On ne voit alors plus de perspectives favorables à sa vie.
Il arrive alors qu’on se dise « A quoi bon ».
A quoi bon vivre. Pourquoi se battre contre perdu ?
Prendre les ailes de l’aurore ce n’est pas fuir c’est prendre de la hauteur, de la distance et cela est nécessaire // avec le texte de Marthe et de Marie. Marie au pieds de Jésus prend de la hauteur tandis que Marthe continue à avoir le nez collé à la quantité de travail, ou à la mer déchainée… C’est là que nous avons une expression très forte :
« Être un oiseau pour le chat ».
Qui est le plus fort ? Le chat… sauf si l’oiseau utilise ce que le chat n’a pas… ses ailes ! Si l’oiseau prend de la distance, de la hauteur, s’il utilise ses ailes de l’aurore… s’il fait comme Marthe il est dévoré par le chat.
Mais c’est alors qu’une voix résonne à nos oreilles un peu comme un fil d’espoir qui passe devant nos yeux et qui nous dit :
Si je prends les ailes de l’aurore.
C’est-à-dire, si je prends de la distance par rapport à ce qui fait ma détresse.
Si je prends un peu de hauteur par rapport à ma vie actuelle.
Une vie ballottée au gré des flots. Un peu comme un navire sans gouvernail.
Eh bien alors, je serai en mesure de dépasser cette mer de dangers, cette mer d’angoisses, cette mer qui me fait douter, qui me fait tomber et qui me fait m’enfoncer toujours un peu plus.
Si je peux m’élancer vers plus de hauteur, je pourrai dépasser cette mer de souffrances.
C’est là le geste que moi, je peux poser, pour aller à la rencontre de Dieu qui est plus grand, plus haut que moi.
Voici un des sens possible de ce passage tout symbolique d’un Dieu qui réside dans les cieux.
Une démarche que je peux initier, une attitude que je veux engager pour sortir de cette mer qui m’envahit, pour me laisser conduire par la main de l’Eternel.
C’est le verset qui se situe juste après et qui se termine ainsi :
Ta droite me saisira.
La main droite est le plus souvent celle qu’on utilise dans le travail, c’est la main de l’artisan.
La main droite est généralement la plus adroite. Sauf pour les gauchers bien-sûr.
C’est le plus souvent aussi celle avec laquelle on tient la main d’un enfant. La droite c’est la main qui bénit.
Alors, la main de Dieu me conduira. Elle viendra à mon secours.
Cependant nous pourrions mal comprendre l’expression : « la main de l’Eternel ». Selon nos expériences passées, nos éducations, nos lectures bibliques : la main de l’Eternel est celle qui frappe. Ce texte, il a été trop souvent mal compris.
On y a vu trop longtemps un bras vengeur de l’Eternel.
Un bras droit, signe de puissance mais qui se sert de sa puissance pour interdire, culpabiliser, condamner, sanctionner.
Et ce dérapage, nous détourne de Dieu. Du vrai Dieu de la Bible.
Certains rejettent la foi aujourd’hui parce qu’ils en ont assez et ne peuvent plus comprendre cette religion ou ces religions qui interdisent.
Non, le bras de Dieu n’est pas celui qui interdit tout ou n’importe quoi. Qui interdit sans nuance, sans restriction, sans humanisme.
Interdire pour interdire.
Le bras de Dieu n’est pas celui qui impose des rites, des dogmes ou qui nous place dans la peur d’une justice qui ne serait que sanction.
Le bras de Dieu ne nous place pas dans la peur ou la crainte permanente, l’angoisse.
Au contraire, il vient nous placer au bénéfice de la grâce.
Il est réconfortant, il nous libère.
Il est un rafraîchissement dans nos vies parfois, souvent, essoufflées.
C’est un bras qui nous conduit et qui nous fait vivre si nous savons le rejoindre, le rencontrer.
Dieu est le Dieu de la vie et non du jugement.
De la résurrection, c’est-à-dire, du relèvement, du redressement et non de la destruction.
Je prends les ailes de l’aurore.
Et que j’aille habiter à l’extrémité de la mer ?
Eh bien là aussi, là encore ou même là à nouveau, ta main me conduira.
Ta droite me saisira.
Ces versets nous redisent toujours à nouveau que l’église, la foi, la religion ne sont pas des questions d’obligations ou de contraintes.
D’où parfois notre surprise quand on entend énumérer, comme constitutifs d’une religion ou d’une confession chrétienne, tout ce qu’un homme ou une femme doit faire, tout ce qu’on n’a pas le droit de faire, les obligations, les devoirs.
C’est alors une obéissance craintive qui doit l’emporter.
Eh bien non, ou pas ainsi.
La foi en Dieu, la recherche de Dieu, comme nous l’avons vu, le service aussi de Dieu, c’est une histoire d’amour.
Et nous le savons, l’amour rend inventif et chaque histoire d’amour est unique.
Alors, chers amis, devant la souffrance, devant la maladie, devant les échecs et la difficulté, nous sommes invités à entrer plus en profondeur avec le mystère et le secret de la vie.
Nous n’avons pas une valeur parce que nous avons un métier ou une passion ou encore une maison, de bons revenus et j’en passe.
Nous avons une valeur parce que nous sommes aimés, tels que nous sommes et sans conditions.
Puissions-nous, les uns et les autres, prendre les ailes de l’aurore en vue d’aller à la rencontre de la nouveauté, à la rencontre de cette force de relèvement.
En un mot, aller à la rencontre d’un peu plus de bonheur, un peu plus de joie, un peu plus de tendresse, un peu plus de douceur et de réconfort.
Un peu plus de paix.
Et ainsi, avec celles et ceux qui nous entourent, être un plus heureux dans cette vie.
C’est dans la prière et la méditation de sa parole que nous pouvons nous rapprocher de l’Eternel.
Nous approcher de l’exemple du Christ que nous trouvons dans les évangiles afin de marcher un peu plus sur ses traces.
Même s’il arrive que tout se désagrège, si les forces faiblissent et que l’ombre de la nuit vient nous menacer, puissions-nous retenir que c’est en prenant les ailes de l’aurore que nous pourrons rejoindre le bras de Dieu qui nous soutiendra.
C’est le cœur de l’évangile qui retrace pour nous toute l’œuvre libératrice du Christ durant son ministère ici-bas.
Lui qui n’a jamais hésité à aller vers les pauvres, les déshérités, les rejetés, les accidentés de la vie, vers les gens qui souffraient.
Voilà quelle peut être notre espérance à chacune et chacun, qui que nous soyons et quelle que soit notre histoire.
Que l’Esprit de Dieu nous donne l’envie et la force de nous rapprocher de Celui qui a les paroles de la vie afin de pouvoir dire avec le psalmiste :
Oui, je veux prendre les ailes de l’aurore pour aller à la rencontre du bras de l’Eternel et me laisser conduire par sa main. Nous serons alors comme Marie au pieds du Christ qui a choisi la meilleure part, celle qui ne lui sera jamais ôtée… Amen.
Louange : Ps. 117
1 Louez l’Eternel, vous toutes les nations, Célébrez-le, vous tous les peuples!
2 Car sa bonté pour nous est grande, Et sa fidélité dure à toujours. Louez l’Eternel!
Nous connaissons depuis longtemps ce psaume, tellement court qu’il a évidemment toujours attiré notre attention. Mais y avez-vous trouvé grand sens ? Il y a des psaumes bouleversants, pleins de tendresse, de douceur, d’espérance, d’amour, et celui-là ne nous semble pas vraiment passionnant. Et pourtant, quand dans l’Ecriture, on trouve des passages qui semblent sans intérêt, il faut toujours redoubler d’attention. Et dans ce cas d’autant plus, car ce psaume est l’un des rares cités dans le nouveau testament en Rom15-11.
Luther, en 1530, avait fait un commentaire de ce Psaume. Et ce commentaire était tellement développé qu’il en a fait tout un livre. Et s’il lui a tellement plu c’est qu’il y voyait le fondement de toute la théologie réformée, je dirais la confession de foi de ce que nous entendons jour après jour dans nos temples.
Et enfin ce psaume débute et se termine par une exhortation : Louez Dieu, Louez l’Eternel. Que faire en réponse à l’amour de Dieu, à sa fidélité, à sa vérité? Une seule chose : louanges et actions de grâce. C’est-à-dire se reporter à plus grand que soi. Louez Dieu, rien d’autre n’est imposé ; pas d’actes religieux, pas de morale, rien. Mais c’est la conscience de l’amour, de la fidélité de Dieu et le fait de pouvoir Le louer qui doit être le cœur de toute notre vie, de toutes nos décisions, parce que si le cœur est bon, les fruits aussi seront bons.
Prière : Père, elle me surprend à chaque fois que je suis tenté de m’y habituer. Elle me bouleverse quand je pense au prix qu’elle t’a coûté. Ta grâce est plus grande que mes rêves !
Elle me dérange parfois tant elle me paraît injuste, si éloignée de mon sens de l’équité. Elle est le reflet de Ton amour pour moi, sans condition, sans pureté préalable. Elle me permet d’entrer dans Ta présence, de goûter à la source de la vie. Ta grâce est plus grande que mes rêves ! Sois louer oh mon Dieu. Amen
Offrande : 3 possibilités s’offrent à vous:
Un ordre permanent (ce qui est le plus simple pour notre trésorier.) Un versement sur le compte ou pour les présents, la déposer dans l’urne à la sortie Rappel du N° de compte : BE32 0016 6002 9102
Je vous invite à terminer par la prière et la bénédiction
Oh notre Dieu, sois béni et remercié pour ta parole d’abord qui est pour nous source de lumière de confiance de paix et de vie. Sois béni pour ton Fils Jésus-Christ qui est venu nous apporter cette parole qui fonde notre église et qui est la base de notre vie, donne -nous de la garder fidèlement dans nos cœurs qu’elle y inspire nos pensées, nos désirs et nos actes.
Nous te prions Seigneur pour notre communauté, donne lui d’être fidèle, accueillante, humble et à ton service. Donne-nous ton Esprit pour qu’il nous dirige et nous fortifie à jamais.
Et maintenant que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toutes joies et de toutes paix dans la foi afin que vous débordiez d’espérance par la puissance du Saint Esprit. Dieu vous béni et vous garde. Allez dans la paix la force et la joie du Seigneur. AMEN