Salutations : Frères et sœurs, le psaume 133 déclare de façon solennelle qu’il est bon et agréable de se retrouver ensemble pour louer le Seigneur. Dans ces temps de Covid 19, l’absence de lieu de rassemblement ne nous empêche pas de rester en communion d’esprit ni de recevoir la bénédiction du Seigneur. Que ce culte nous rassemble tous devant le Seigneur et qu’il nous donne cette envie de bénir l’église du Seigneur.
Merci à Frieda pour son apport précieux.
Que la grâce, l’amour et la paix du Seigneur soient notre partage commun. Amen
Cantique Hosanna (Exo) cliquer sur la touche ctrl ou control et en même temps cliquer sur le lien ci-dessous
Psaume 102 : 1-4, 13-14, 16-23 (Prière dans la détresse)
1 Prière d’un malheureux, lorsqu’il est abattu et qu’il répand sa plainte devant l’Éternel. 2 Éternel, écoute ma prière, Et que mon cri parvienne jusqu’à toi ! 3 Ne me cache pas ta face au jour de ma détresse ! Incline vers moi ton oreille quand je crie ! Hâte-toi de m’exaucer ! 4 Car mes jours s’évanouissent en fumée, Et mes os sont enflammés comme un tison.
13 Mais toi, Éternel ! tu règnes à perpétuité, Et ta mémoire dure de génération en génération.
14 Tu te lèveras, tu auras pitié de Sion. Car le temps d’avoir pitié d’elle, le temps fixé est à son terme.
16 Alors les nations craindront le nom de l’Éternel, et tous les rois de la terre ta gloire.
17 Oui, l’Éternel rebâtira Sion, Il se montrera dans sa gloire. 18 Il est attentif à la prière du misérable, Il ne dédaigne pas sa prière.
19 Que cela soit écrit pour la génération future, et que le peuple qui sera créé célèbre l’Éternel ! 20 Car il regarde du lieu élevé de sa sainteté. Du haut des cieux l’Éternel regarde sur la terre, 21 pour écouter les gémissements des captifs, pour délivrer ceux qui vont périr, 22 afin qu’ils publient dans Sion le nom de l’Éternel, Et ses louanges dans Jérusalem, 23 quand tous les peuples s’assembleront, Et tous les royaumes, pour servir l’Éternel.
Courte exhortation : La plupart des psaumes expriment les sentiments et les émotions qui sont communs à tous les êtres humains : Tristesse, joie, peine, rancœur, triomphe, etc. Dans ce psaume, les sentiments qui dominent sont la tristesse mêlée à l’espérance, tristesse pour l’état de délabrement d’Israël, espérance que le Seigneur va intervenir en faveur d’Israël.
Ce mélange d’espoir et de tristesse nous habite tous à différents moments de nos vies. Les circonstances sont certainement personnelles, mais les émotions nous sont communes. Au cœur de ce psaume se trouvent les versets 20 et 21 (« Car il regarde du lieu élevé de sa sainteté. Du haut des cieux l’Éternel regarde sur la terre, pour écouter les gémissements des captifs, pour délivrer ceux qui vont périr »).
Dans la Bible le regard est important. Il peut être encombré, comme dans la parabole de la paille et de la poutre ou il peut être source de chaleur, de réconfort et même de vie. Dans ce psaume, le regard de Dieu est bienveillant. Prenons le temps du cantique suivant pour demander au Seigneur qu’il nous regarde de façon favorable.
Cantique C’est auprès de Dieu
Lecture biblique suivie de la prédication
Genèse 18 : 1-15
01 Aux chênes de Mamré, le Seigneur apparut à Abraham, qui était assis à l’entrée de la tente. C’était l’heure la plus chaude du jour.
02 Abraham leva les yeux, et il vit trois hommes qui se tenaient debout près de lui. Dès qu’il les vit, il courut à leur rencontre depuis l’entrée de la tente et se prosterna jusqu’à terre.
03 Il dit : « Mon seigneur, si j’ai pu trouver grâce à tes yeux, ne passe pas sans t’arrêter près de ton serviteur.
04 Permettez que l’on vous apporte un peu d’eau, vous vous laverez les pieds, et vous vous étendrez sous cet arbre.
05 Je vais chercher de quoi manger, et vous reprendrez des forces avant d’aller plus loin, puisque vous êtes passés près de votre serviteur ! » Ils répondirent : « Fais comme tu l’as dit. »
06 Abraham se hâta d’aller trouver Sara dans sa tente, et il dit : « Prends vite trois grandes mesures de fleur de farine, pétris la pâte et fais des galettes. »
07 Puis Abraham courut au troupeau, il prit un veau gras et tendre, et le donna à un serviteur, qui se hâta de le préparer.
08 Il prit du fromage blanc, du lait, le veau que l’on avait apprêté, et les déposa devant eux ; il se tenait debout près d’eux, sous l’arbre, pendant qu’ils mangeaient.
09 Ils lui demandèrent : « Où est Sara, ta femme ? » Il répondit : « Elle est à l’intérieur de la tente. »
10 Le voyageur reprit : « Je reviendrai chez toi au temps fixé pour la naissance, et à ce moment-là, Sara, ta femme, aura un fils. » Or, Sara écoutait par-derrière, à l’entrée de la tente.
11 – Abraham et Sara étaient très avancés en âge, et Sara avait cessé d’avoir ce qui arrive aux femmes.
12 Elle se mit à rire en elle-même ; elle se disait : « J’ai pourtant passé l’âge du plaisir, et mon seigneur est un vieillard ! »
13 Le Seigneur Dieu dit à Abraham : « Pourquoi Sara a-t-elle ri, en disant : “Est-ce que vraiment j’aurais un enfant, vieille comme je suis ?”
14 Y a-t-il une merveille que le Seigneur ne puisse accomplir ? Au moment où je reviendrai chez toi, au temps fixé pour la naissance, Sara aura un fils. »
15 Sara mentit en disant : « Je n’ai pas ri », car elle avait peur. Mais le Seigneur répliqua : « Si, tu as ri. »
vit, il courut à leur rencontre depuis l’entrée de la tente et se prosterna jusqu’à terre.
Icone de la trinité (source wikipédia)
L’icône de la Trinité est d’origine russe. Elle a été peinte par Andreï Roublev, au début du 15ème siècle. Elle mesure environ 1 m de large sur 1,5 m de haut et est composée de trois panneaux de bois. Nous pourrions être étonné d’apprendre que plusieurs Pères de l’Eglise se sont basés sur ce récit pour définir leurs conceptions de la trinité. En peignant cette icône, Roublev, lui aussi a voulu lutter contre les mouvements anti-trinitaires de son époque.
Cependant, en ce dernier dimanche de l’Avent, ce n’est pas du mystère de la trinité que je voudrais vous entretenir, mais vous inviter à prendre le temps qui vous est nécessaire pour observer cette icone et laisser monter en vous ce que vous ressentez à cette vue.
Pour ma part, quand je la regarde, je vois des couleurs douces, un peu délavées, et surtout une impression que les personnages et (ce qui paraît de prime abord être) un récipient à fruits vont sortir de l’image pour s’approcher de nous.
Ce sont quelques détails stylistiques qui peuvent donner cette impression : Les trois personnages semblent être sur la même ligne, la table a une longueur, une largeur mais ne semble pas avoir une profondeur (tout comme le paysage à l’arrière-plan). La « corbeille à fruit » semble prête à glisser hors de la table et surtout, les pieds avant des sièges sont plus courts que ceux de derrière. Tout cela est voulu par Roublev pour donner cette impression que les « acteurs » vont sortir du tableau pour nous rejoindre.
A mon sens, c’est la seule façon de parler du Seigneur et de son œuvre : Il vient à nous, il nous rejoint dans notre vie quotidienne. Laissons la théologie remplir nos raisonnements (et c’est très bien de réfléchir) et laissons le Seigneur remplir nos âmes, nos vies.
En quoi peut-il le faire ? Le récit nous indique l’une ou l’autre façon dont le Seigneur veut nous rencontrer, mais l’icône de Roublev aussi peut aussi nous montrer où et dans quelles circonstances, nous pouvons expérimenter cette présence du Seigneur dans nos vies. Commençons par l’icône :
Tout d’abord, le personnage central, avec le plus de vêtements colorés, semble être le Seigneur Jésus, présidant un repas peu abondant, frugal, peu inspirant. Probablement, c’est le repas de la sainte cène, mais c’est aussi un repas banal, quotidien, voulant ainsi dire que Jésus préside à notre quotidien, qu’il est présent dans notre quotidien, même si celui-ci (me) semble être sans intérêt. Il s’intéresse à ma vie et veut la présider et être présent. C’est là le sens principal de la foi chrétienne : Dieu n’est ni impassible ni juge de notre quotidien. Il est présent et il veut que nous le sachions avec foi et sérénité.
Ensuite, le personnage de droite, celui qui a la tête inclinée, donne l’impression qu’il est triste. C’est encore le Seigneur Jésus qui porte avec nous nos tristesses et nos peines. Il s’est chargé de nos peines et de nos douleurs, comme le prophétise Esaïe au chapitre 53 : 1-6
01 Qui aurait cru ce que nous avons entendu ? Le bras puissant du Seigneur, à qui s’est-il révélé ?
02 Devant lui, le serviteur a poussé comme une plante chétive, une racine dans une terre aride ; il était sans apparence ni beauté qui attire nos regards, son aspect n’avait rien pour nous plaire.
03 Méprisé, abandonné des hommes, homme de douleurs, familier de la souffrance, il était pareil à celui devant qui on se voile la face ; et nous l’avons méprisé, compté pour rien.
04 En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était frappé, meurtri par Dieu, humilié.
05 Or, c’est à cause de nos révoltes qu’il a été transpercé, à cause de nos fautes qu’il a été broyé. Le châtiment qui nous donne la paix a pesé sur lui : par ses blessures, nous sommes guéris.
06 Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin. Mais le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous.
Enfin, le troisième personnage, qui semble plus joyeux, ressemble physiquement au second et au premier. C’est donc aussi le Seigneur. Et cette fois-ci, il participe à nos joies.
Ainsi donc, nous pouvons expliquer la trinité de façon expérimentale : Nous pouvons expérimenter que le Seigneur est là pour présider notre vie dans ses aspects joyeux ou douloureux.
Remarquons que si le plat symbolise notre vie quotidienne, les doigts du personnage central sont disposés en signe de bénédiction. La présence du Seigneur n’a donc qu’un seul but, nous accompagner dans notre vie de façon rassurante, bénissante et consolante !
Quant au récit de Genèse 18, si Abram, devenant Abraham, semble être un homme rempli d’une foi à toute épreuve, il n’en est pas de même de son épouse, Saraï, devenant Sarah : Elle entend une bonne nouvelle et elle sourit, nous dit le texte.
D’habitude, lorsque nous voyons quelqu’un sourire ou rire, nous pensons que la personne est heureuse. Or, Sara a souri, non parce qu’elle est heureuse, mais parce qu’elle est triste, terriblement triste de ne pas avoir vécu le bonheur de la grossesse. Elle est maintenant âgée, comprenons ménopausée, et elle rit pour masquer sa tristesse.
Ainsi donc, son rire est un rire de tristesse et, osons le dire, un rire de doute : « Qui sont ces trois inconnus qui annoncent une future grossesse ? Ne savent-ils pas que j’ai prié, en vain ? Ne savent-ils pas que j’ai utilisé tous les moyens qui étaient à ma disposition pour être comblée dans mes espérances, en vain ? »
Ainsi donc, ce récit nous montre que derrière des signes de bonheur se trouvent parfois beaucoup de tristesses et de doutes. Ne l’oublions pas dans nos relations avec les autres. Bannissons de notre langage et de nos pensées, des phrases qui font parfois plus de mal que de bien : « Ne te plains pas, c’est mieux ainsi, le Seigneur te comblera autrement, etc ». Respectons et accueillons avec bienveillance la souffrance des autres.
Ainsi donc, dans ce récit de la visite des trois messagers à Abraham, nous apprenons que le Seigneur vient à nous pour présider et partager nos existences.
En ce quatrième dimanche de l’Avant, souvenons que Celui qui était, qui est qui vient, est ce Seigneur plein d’amour et de tendresse pour nous. Amen
Un chemin de lumière (Jacques Juillard)
Un homme un jour il y a longtemps a ouvert un chemin de vie.
Le souffle de sa voix balayait la poussière, tout ce qui se ferme et fige, écrase et rétrécit, le poids des fautes et des rancœurs, des possessions, des préjugés.
Et cette voix libère et rend la vie légère.
Ce souffle d’espérance, même les murs de la mort n’ont pu l’étouffer.
Si tu sais faire silence, si tu cherches dans l’ombre au secret de ton cœur, tu l’entendras encore, et alors s’ouvrira en toi, se tracera devant toi un chemin de lumière.
Sur ce chemin enfin tu trouveras les autres, et toi-même, et cette présence fidèle qui t’appelle à la vie.
Amen
Offrande : Notre offrande est aussi une façon de louer le Seigneur et de veiller à la vie matérielle de notre communauté.
Deux moyens sont disponibles pour notre offrande :
1 – Un ordre permanent (plus simple pour notre trésorier)
2 – Un versement sur le compte de notre église BE 32 0016 6002 9102
Que le Seigneur nous guide et nous éclaire également dans cette façon de l’honorer.
Prière d’intercession
Notre Dieu, notre Père, au moment où nous nous séparons de nos frères pour nos occupations quotidiennes, nous nous souvenons que tu nous appelles à nous soutenir et à prier les uns pour les autres.
Nous te confions les personnes malades, quel que soit le nom que porte cette maladie. Nous te confions Anne Fontaine, garde-la, bénis-la ainsi que Jacques, Anne-Laurence, Alexis et Timothée. Guide les mains du personnel soignant dans cette opération qu’elle doit subir.
Nous te confions également le fils de Fanny ainsi que Fanny et sa belle-fille.
Nous te remettons également la famille Everbecq-Doome, la maman de Claude et sa famille, Mireille, la maman de Débora et sa famille, André, Lisette et leur beau-fils Eric, la famille d’Anthea ainsi que toutes celles et ceux qui sont là au cœur de notre amour et de nos prières.
Nous te remettons ceux qui dirigent notre pays, nos entreprises, nos communes. Aide-les à se dégager des soucis du pouvoir et à saisir leur indispensable rôle envers les plus fragiles.
Nous te prions pour ton Eglise, ici et à travers le monde. Garde-la éveillée et inspire-la dans ce qu’elle est capable d’accomplir, avec ses moyens et ses talents.
C’est au nom de Jésus que nous te prions.
Amen
Bénédiction : Que la grâce et la paix de Dieu vous accompagnent tout au long de cette semaine. Amen
Cantique 454 merci d’un cœur reconnaissant