Culte du 24 janvier 2021

Salutation : 

Frères et sœurs, les semaines se suivent et se ressemblent. L’épidémie continue de contrecarrer nos projets. Les variants du virus semblent se répandre encore plus vite que ce que nous avons vécu jusqu’ici.  Et pourtant, il nous faut continuer de vivre et de croire qu’un jour, nous pourrons à nouveau retrouver une certaine insouciance.

La Parole de Dieu nous invite à nous imprégner de la paix du Seigneur.

Que la grâce, la paix et la joie du Seigneur Jésus remplissent notre existence. Amen

Chant Hosanna (Appuyer sur la touche control ou CTRL et cliquer en même temps sur le lien ci-dessous)

Confession de foi prononcée lors d’un baptême dans la communauté de l’Oratoire du Louvres

Je crois en Dieu, le créateur de toute chose et la source de toute vie.

Il est invisible et pourtant omniprésent dans ma vie. Jamais notre Alliance ne se rompt. Grande est son exigence mais infinie est sa patience, comme sa miséricorde.

Il est ma force, mon secours, mon espérance et mon réconfort.

Sa grâce me vivifie et me renouvelle.

Autant je doute parfois de moi, autant j’ai confiance en lui.

Il décuple ma joie d’aimer et d’exister.

Jésus, le Christ, est mon Seigneur.

Il incarne pour moi la sagesse suprême; quand tout est confus, sa lumière est alors le plus grand des discernements.
Par son regard, je vois l’Autre comme un frère en humanité. Il me dit de croire en chaque homme, même lorsque l’humanité me déçoit.

Par sa vie, je vois la grandeur qui peut résider dans l’humilité.
Par le don ultime qu’il a fait aux Hommes, il m’apprend que le don enrichit et ne dépouille pas. Par sa Parole, il me tient éveillé lorsque l’indolence morale me guette. Il me veut indulgent face à mes imperfections mais vigilant face à mes bassesses. Il me rappelle que la frontière du bien et du mal est en moi.
Il m’éloigne des faux-semblants et m’apprend que la vérité libère et sauve.

Il est la plus grande source de paix et de justice: lorsque je lui ouvre mon cœur, je n’ai à regretter ni mes paroles ni mes actes.
Son exemple me donne patience dans la souffrance, persévérance dans la détresse.

Son courage éloigne de moi la peur des autres et de moi-même.
Chaque jour, il me donne confiance et espérance.
L’Esprit Saint est cette force agissante qui me nourrit et m’inspire.
Il est ce témoignage de Dieu qui m’unit au Christ et aux autres d’un même mouvement, qui unifie l’existence derrière son apparent éclatement.

Grâce à lui, je veux être mais encore croître et devenir. Il est un don que je veux faire fructifier et dont je veux être digne.
Il est cette foi qui me montre le chemin de la liberté, de la plénitude et de l’accomplissement.

Cantique Je lève les yeux

Lecture Biblique Ruth 1 : 22

01 À L’EPOQUE où gouvernaient les Juges, il y eut une famine dans le pays. Un homme de Bethléem de Juda émigra avec sa femme et ses deux fils pour s’établir dans la région appelée Champs-de-Moab.

02 L’homme se nommait Élimélek, sa femme : Noémi et ses deux fils : Mahlone et Kilyon. C’était des Éphratéens de Bethléem de Juda. Ils arrivèrent aux Champs-de-Moab et y restèrent.

03 Élimélek, le mari de Noémi, mourut, et Noémi resta seule avec ses deux fils.

04 Ceux-ci épousèrent deux Moabites ; l’une s’appelait Orpa et l’autre, Ruth. Ils demeurèrent là une dizaine d’années.

05 Mahlone et Kilyone moururent à leur tour, et Noémi resta privée de ses deux fils et de son mari.

06 Alors, avec ses belles-filles, elle se prépara à quitter les Champs-de-Moab et à retourner chez elle, car elle avait appris que le Seigneur avait visité son peuple et lui donnait du pain.

07 Elle partit donc de l’endroit où elle habitait, accompagnée de ses deux belles-filles. Et elles prirent le chemin du retour vers le pays de Juda.

08 Alors Noémi dit à ses deux belles-filles : « Allez, retournez chacune à la maison de votre mère. Que le Seigneur vous montre le même attachement que vous avez eu envers nos morts et envers moi !

09 Que le Seigneur vous donne de trouver chacune un foyer stable, avec un mari. » Et Noémi les embrassa, mais elles élevèrent la voix et se mirent à pleurer.

10 Elles lui dirent : « Nous voulons retourner avec toi vers ton peuple. »

11 Mais Noémi reprit : « Retournez chez vous, mes filles ! Pourquoi venir avec moi ? Pourrais-je encore avoir des fils à vous donner comme maris ?

12 Retournez, mes filles, allez ! Oui, je suis bien trop vieille pour avoir un mari. Quand bien même je dirais : “Il y a encore de l’espoir ; je vais appartenir à un homme cette nuit et j’aurai des fils”,

13 même dans ce cas, auriez-vous la patience d’attendre qu’ils grandissent ? Pourriez-vous vous passer d’homme aussi longtemps ? Non, mes filles ! Mon sort est trop amer pour que vous le partagiez. Car c’est contre moi que la main du Seigneur s’est levée. »

14 Alors les deux belles-filles, de nouveau, élevèrent la voix et se mirent à pleurer. Orpa embrassa sa belle-mère, mais Ruth restait attachée à ses pas.

15 Noémi lui dit : « Tu vois, ta belle-sœur est retournée vers son peuple et vers ses dieux. Retourne, toi aussi, comme ta belle-sœur. »

16 Ruth lui répondit : « Ne me force pas à t’abandonner et à m’éloigner de toi, car où tu iras, j’irai ; où tu t’arrêteras, je m’arrêterai ; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu.

17 Où tu mourras, je mourrai ; et là je serai enterrée. Que le Seigneur me traite ainsi, qu’il fasse pire encore, si ce n’est pas la mort seule qui nous sépare ! »

18 Voyant qu’elle était résolue à l’accompagner, Noémi cessa de lui parler de cela.

19 Ainsi, elles allaient leur chemin, toutes les deux, jusqu’à ce qu’elles arrivent à Bethléem. À leur arrivée à Bethléem, toute la ville fut en émoi. Les femmes disaient : « Est-ce bien là Noémi ? »

20 Mais elle leur dit : « Ne m’appelez plus Noémi, appelez-moi Mara. Car le Puissant m’a remplie d’amertume.

21 J’étais partie comblée, mais le Seigneur me ramène les mains vides. Pourquoi m’appeler encore Noémi ? Le Seigneur m’a humiliée, le Puissant m’a fait du mal ! »

22 Noémi revint donc des Champs-de-Moab avec sa belle-fille, Ruth la Moabite. Elles arrivèrent à Bethléem au début de la moisson de l’orge.

Prédication :

Il était une fois, un homme, une femme et leurs deux enfants. C’est à peu près ainsi que commence ce bref livre de Ruth. Il était une fois un homme appelé « Dieu est mon Roi » qui était marié à « Ma Gracieuse ». Ils vivaient dans le village qui portait le doux nom de « Maison du pain » situé dans le district appelé « Le Seigneur soit loué », de la tribu appelée « Fécondité ». D’ailleurs, par la grâce de Dieu, ils avaient eu deux fils. L’un s’appelait « Maladie » et le second « Faiblesse ». 

Survint une famine, dans «la « Maison du pain », du District « Le Seigneur soit loué » de la tribu appelée « Fécondité » et la famille immigra vers une zone étrangère et interdite par Dieu (Deutéronome 23 : 4). Là, « Dieu est mon Roi » mourut, ainsi que « Maladie » et « Faiblesse ». Cependant, « Maladie » et « Faiblesse avaient eu le temps de se marier avec « Volte-Face » et avec « Compagne ».

Dans son désespoir, « Ma Gracieuse » changea son nom en « Amertume » et décida de rentrer seule dans son village d’origine, « Maison du pain », car elle avait appris que le Seigneur avait pourvu. Elle décida donc de rentrer seule et de conseiller à « Volte-Face » de retourner dans sa famille, ce qu’elle fit. Quant à « Compagne », sa deuxième belle-fille, elle refusa de quitter « Ma Gracieuse », rebaptisée « Amertume ». Bien au contraire, elle fit ce magnifique serment à « Amertume » : « « Ne me force pas à t’abandonner et à m’éloigner de toi, car où tu iras, j’irai ; où tu t’arrêteras, je m’arrêterai ; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu. Où tu mourras, je mourrai ; et là je serai enterrée. Que le Seigneur me traite ainsi, qu’il fasse pire encore, si ce n’est pas la mort seule qui nous sépare ! »

Quelle belle confession de foi d’une païenne qui décide de rester attachée à sa belle-mère remplie d’amertume et de tristesse et au Dieu qui a rempli sa belle-mère d’amertume et de tristesse.

Quelle belle confession de foi, reprise si souvent depuis lors en tant que mot d’ordre d’une vie de fidélité au Seigneur.

En traduisant les noms des personnages ainsi que des villes et régions, ce premier chapitre semble planter un décor qui peut nous servir de réflexions.

1ère réflexion :

Ce premier chapitre du livre de Ruth peut nous interpeller et nous questionner sur notre fidélité au Seigneur quand l’épreuve survient. Et si cette fidélité reste, comme c’est le cas pour Naomi (qui retourne dans son village d’origine) et pour Ruth (qui fait cette magnifique confession de foi »), est-elle d’une quelconque utilité quand elle est nourrie par l’amertume ? En effet, nous serions tentés de dire qu’une foi remplie d’amertume est inutile, voire improductive. Pourtant, le Seigneur seul est juge. Qui sommes-nous pour pouvoir répondre à cette question ? Lui seul connaît parfaitement ce qu’il y a au plus profond de notre âme et Il nous invite à faire tous nos efforts pour être patients, aimants, conciliants et bienveillants avec ceux qui souffrent et qui ressentent cette souffrance comme une injustice. La preuve, Naomi, rebaptisée Mara, retrouvera le sourire à la fin du livre et redeviendra Naomi.

2ème réflexion :

Ce premier chapitre peut aussi nous questionner sur nos certitudes, basées parfois sur la Bible elle-même. C’est ainsi que manifestement, toute cette famille agit en contradiction avec le commandement « L’Ammonite et le Moabite n’entreront pas dans l’assemblée du Seigneur, même à la dixième génération ; ils n’y entreront jamais » (Deutéronome 23 : 4). Ruth est une ressortissante de ce peuple dont Dieu interdit tout contact. C’est cette bannie du plan de Dieu à perpétuité qui fera cette magnifique confession de foi qui nous sert si souvent de modèle. Et surtout, Ruth, l’étrangère au plan de Dieu, épousera Booz à qui elle donnera un fils, Obed, ancêtre du roi David et surtout ancêtre de Jésus (Booz, Obed et surtout Ruth sont cités dans la généalogie de Jésus en Matthieu 1).

Selon Deutéronome 23 : 4, tout est mauvais dans le livre de Ruth : La famille désobéissait à Dieu en immigrant dans le pays de Moab, les parents et les fils désobéissaient à Dieu en s’alliant à deux filles de Moab, Booz (bien que tenu de relever le nom d’Elimelek et de ses fils en épousant Naomi), aurait pu refuser de le faire en invoquant l’origine étrangère de Ruth. Bref, ce livre semble contraire au reste de l’Ancien Testament. Pourquoi fait-il alors partie de l’Ancien Testament, pourquoi Matthieu cite Ruth ? Peut-être parce que ce que le Seigneur veut nous apprendre une chose importante : Sa Parole doit toujours servir pour accueillir, bénir, relever et encourager. Peut-être parce du temps du livre de Ruth, le peuple voulant rester pur de toute influence étrangère, s’était tellement replié sur lui-même qu’il en oubliait sa vocation d’être lumière des nations (« Moi, le Seigneur, je t’ai appelé selon la justice ; je te saisis par la main, je te façonne, je fais de toi l’alliance du peuple, la lumière des nations : tu ouvriras les yeux des aveugles, tu feras sortir les captifs de leur prison, et, de leur cachot, ceux qui habitent les ténèbres » Esaïe 42 : 6). En effet, le débat a souvent traversé l’histoire du peuple hébreu : Pureté en excluant les autres ou lumière des nations en vivant au sein du monde ? Le livre de Ruth semble pencher vers cette deuxième solution : Le peuple de Dieu ne peut et ne doit pas se replier sur lui-même, mais au contraire vivre dans le monde et être « sel de la terre et lumière du monde » (Matthieu 5 : 13-14).

Résumons-nous, j’ai développé deux pistes de réflexions : Celle de la foi au cœur de l’épreuve et celle de la foi dans le monde. En tant que disciples du Seigneur, nous sommes appelés à vivre notre foi au cœur de nos épreuves et des épreuves que vit notre monde. Pleurons, prions, ouvrons notre cœur dans la prière pour pouvoir le dégager, en son temps, de toute amertume, regrets, déception. Nous sommes également appelés à vivre de cette foi dans le monde, sans tout le temps nous sentir menacés par le monde. Notre foi dans le Seigneur Jésus est notre colonne vertébrale qui nous permet de tenir debout et d’avancer dans ce monde que Dieu a tant aimé.

Amen. 

Cantique Debout 

Annonces 

  • Prions les uns pour les autres. Prions pour celles et ceux qui passent par des épreuves quel que soit le nom que portent ces épreuves (deuil, maladie, découragement, etc.)
  • Lors de notre dernière réunion du Consistoire, nous avons décidé d’organiser une étude biblique via les réseaux sociaux. Vous en aurez de plus amples précisions d’ici peu.
  • En outre, nous nous sommes interrogés sur l’organisation d’un moment de rencontre en présentiel au temple, dans les limites des normes sanitaires imposées par le gouvernement. Concrètement, nous vous demandons de nous signaler si vous désirez qu’une rencontre de ce type soit organisée, avec un maximum de 15 personnes.

Pourriez-vous donc réagir en précisant si vous êtes intéressés ou non par une rencontre au temple ?

Que le Seigneur vous guide dans votre réflexion.

  • Si vous souhaitez rencontrer le pasteur dans un lieu sanitairement sûr, une permanence pastorale est assurée le mardi de 18h00 à 20h00 et le vendredi de 17h00 à 19h00. 

Rien de plus simple que d’annoncer au pasteur votre venue et de venir partager et prier ensemble.

Offrande : Notre offrande est aussi une façon de louer le Seigneur et de veiller à la vie matérielle de notre communauté.

Deux moyens sont disponibles pour notre offrande :

1 – Un ordre permanent (plus simple pour notre trésorier)

2 – Un versement sur le compte de notre église  BE 32 0016 6002 9102 

Que le Seigneur nous guide et nous éclaire également dans cette façon de l’honorer.

Intercession et Bénédiction : Seigneur, à la fin de ce culte, nous voulons nous rappeler que tu te réjouis lorsque nous cheminons ensemble. Nous te prions pour nos frères et sœurs qui souffrent et nous te demandons de les bénir et de les soutenir. Bénis tous ceux qui sont là dans le secret de notre cœur. 

Que ta grâce et ta paix les accompagnent et les fortifient, comme tu nous accompagnes et nous fortifies dans ta grâce et ta paix.

Dieu nous bénit et nous fortifie. Dieu nous accompagne tout au long de cette semaine. Allons dans sa joie et dans sa paix. Amen 

Cantique Que la grâce de Dieu

daniel laenen

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