Cantique « En Jésus seul » (appuyer sur la touche ctrl + cliquer sur le lien ci-dessous)
Accueil : « A vous toutes et tous qui êtes bien-aimés de Dieu, la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ». C’est l’une des formules de salutation et de bénédiction que Paul donne à ses frères et sœurs dans la foi. Elle peut être une formule creuse et sans importance de deux façons : La première, c’est celui qui la prononce sans sincérité. La deuxième, c’est celui qui l’entend mais qui ne l’accueille pas. Par contre, si celui qui la prononce et celui qui la reçoit s’accordent pour lui donner son vrai sens, alors la grâce et la paix deviennent réalité.
« A vous toutes et tous qui êtes bien-aimés de Dieu, la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ». Amen.
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Prière :
Père, ce matin, je me suis levé en sachant que je participerais au culte. Je m’y suis préparé. Et maintenant, je me présente devant toi, en communion avec mes frères et sœurs ici présent et ceux qui suivent le culte de chez eux.
Si nous sommes ici, Seigneur, c’est parce que Ta présence et Ton amour nous ont appelés et attirés à Toi.
Je veux vivre ce culte dans la paix et la sérénité. Accorde-moi la grâce d’un esprit paisible. Je ne m’agite plus en vain, je vis pour Toi, je vis de Toi.
Je Te confie ce culte et cette journée nouvelle. Qu’elle devienne, entre Tes mains, une journée où je bénirai et louerai Ton nom.
C’est par le nom de Jésus que je Te prie. Amen
Introduction à la louange : Psaume 95 : 1-8a
Venez, crions de joie pour le Seigneur, saluons joyeusement notre solide Rocher, notre sauveur ! Approchons-nous de lui pour le remercier, chantons pour lui avec nos instruments de musique.
Oui, le Seigneur est le grand Dieu, le grand roi qui dépasse tous les dieux.
Il tient dans sa main ce qui est sous la terre, et les sommets des montagnes sont à lui. La mer est à lui : c’est lui qui l’a faite, la terre est à lui : ses mains l’ont formée.
Entrez, courbons-nous, inclinons-nous, mettons-nous à genoux devant le Seigneur qui nous a faits. Oui, il est notre Dieu.
Nous sommes son peuple et le troupeau qu’il conduit, il est notre berger.
Aujourd’hui, écoutez ce qu’il dit : « Ne fermez pas votre cœur… »
Cet extrait du psaume 95 se termine par « Aujourd’hui, écoutez ce qu’il dit : « Ne fermez pas votre cœur … ». Ce psaume qui nous appelle donc à chanter notre louange à Dieu pour sa grandeur et sa puissance, nous invite en même temps à ne pas endurcir notre cœur. Il nous invite à laisser Dieu pétrir nos pensées, à soigner nos blessures et à nous délivrer de la rancune et de l’amertume qui nous remplissent souvent quand nous sommes blessés.
Plutôt que de grandes et belles envolées lyriques (ce qui n’est pas inutile quand c’est sincère), le Seigneur nous invite donc à joindre notre louange à notre vie de tous les jours.
Augustin, évêque du 5ème siècle, écrivait ceci à propos de la louange : Nous louons Dieu (le dimanche ou un autre jour), rassemblés dans l’église. Mais quand, nous retournons à nos affaires (c’est-à-dire à notre vie de tous les jours), nous avons l’impression de cesser de Le louer.
Mon frère, ma sœur, ne cesse pas de bien vivre et tu loueras Dieu par ta vie en chantant « Alléluia ! ».
Donne du pain à qui a faim. Habille celui qui est nu et accueille le sans-abri.
Alors, ce ne sera pas seulement ta voix qui chantera, mais ta main aussi chantera.
Ainsi, si ta langue loue Dieu à certaines heures, ta vie louera Dieu sans arrêt.
Ainsi, si tu chantes avec ta voix, il y aura des arrêts, ta vie sera un chant qui rien n’interrompra. Chante donc avec ta voix et que ton cœur chante et ne laisse jamais ta vie se taire. (Adaptation libre d’un commentaire d’Augustin sur les psaumes).
Chantons donc et vivons de notre louange : Tu es là au cœur de nos vies
Profitons de ce temps de recueillement pour prier les uns pour les autres, particulièrement pour ceux qui sont seuls, se sentent seuls, les personnes malades ou souffrantes, ceux qui sont touchés par le deuil, etc.
Prière : Seigneur, aujourd’hui, je te rends grâce parce que tu es le Dieu de la vie. Je remets ma vie entre tes mains. Je remets toute ma vie entre tes mains, car tu peux faire naître de belles choses de ma vie, des actes et des paroles qui glorifient ton nom.
Merci pour mes frères et sœurs qui par leurs attitudes et leurs paroles m’encouragent et me montrent que j’ai de la valeur. Merci de pétrir mon cœur pour en chasser toute rancune et amertume et faire de moi un être qui loue ton nom, autant par les paroles qui sortent de ma bouche que par une vie qui t’honore. Amen
Genèse 11 : 1-9
Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots. Après avoir quitté l’est, ils trouvèrent une plaine dans le pays de Shinear et s’y installèrent.
Ils se dirent l’un à l’autre: «Allons! Faisons des briques et cuisons-les au feu!» La brique leur servit de pierre, et le bitume de ciment.
Ils dirent encore: «Allons! Construisons-nous une ville et une tour dont le sommet touche le ciel et faisons-nous un nom afin de ne pas être dispersés sur toute la surface de la terre.»
L’Eternel descendit pour voir la ville et la tour que construisaient les hommes, et il dit: «Les voici qui forment un seul peuple et ont tous une même langue, et voilà ce qu’ils ont entrepris! Maintenant, rien ne les retiendra de faire tout ce qu’ils ont projeté.
Allons! Descendons et là brouillons leur langage afin qu’ils ne se comprennent plus mutuellement.
L’Eternel les dispersa loin de là sur toute la surface de la terre. Alors ils arrêtèrent de construire la ville. C’est pourquoi on l’appela Babel: parce que c’est là que l’Eternel brouilla le langage de toute la terre et c’est de là qu’il les dispersa sur toute la surface de la terre.
Actes 2 : 18-11
Quand le jour de la Pentecôte arriva, ils étaient tous ensemble au même endroit.
Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent violent, qui remplit toute la maison où ils étaient assis.
Des langues qui semblaient de feu leur apparurent, séparées les unes des autres, et elles se posèrent sur chacun d’eux.
Ils furent tous remplis du Saint-Esprit et se mirent à parler en d’autres langues, comme l’Esprit leur donnait de s’exprimer. Or il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux venus de toutes les nations qui sont sous le ciel.
A ce bruit, ils accoururent en foule, et ils furent stupéfaits parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue.
Ils étaient [tous] remplis d’étonnement et d’admiration et ils se disaient [les uns aux autres]: «Ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous galiléens ?
Comment se fait-il donc que nous les entendions chacun dans notre propre langue, notre langue maternelle? Nous les entendons parler dans notre langue des merveilles de Dieu!»
Frères et sœurs, chers amis qui nous suivez sur les réseaux sociaux, nous sommes en présence de 2 récits qui abordent la question de l’unité. Le premier parle d’une unité de langue et d’une unité de matériaux et de d’une unité de projets.
Le second parle d’une unité de lieu et de cœur. Le mot que nous traduisons par « être ensemble » au verset 1, est beaucoup plus large que le fait de se retrouver ensemble : les disciples de Jésus sont réunis par un même désir, une même volonté. Cependant, là où l’unité semble être une uniformisation dans l’AT : Une seule langue, les mêmes matériaux et le même objectif, l’unité dans le récit de la Pentecôte indique une diversité de langues et chacun parle des merveilles de Dieu à sa façon, sans utiliser absolument les mêmes mots ou les mêmes expressions.
Il y a donc d’un côté, un calibrage unique qui fait qu’il rabote les personnalités pour les faire toutes entrer dans un même moule. C’est un peu comme si chacun d’entre nous devait porter la même pointure de chaussures, peu importe s’il chausse du 36 ou du 45, ce sera la même pointure avec tous les dégâts que cela peut occasionner.
Et de l’autre côté, une explosion d’expressions et d’émerveillements.
Dans le premier texte, Dieu ne voit pas d’un bon œil cette uniformité réductrice et va confondre les langues et finalement personne ne se comprend plus. Alors que dans notre second récit, Dieu donne l’Esprit-Saint à ce groupe uni dans un même désir, mais si divers dans l’expression de ce désir. Et si d’un côté, tout cela semble triste, de l’autre, tout semble si lumineux et chaud, c’est le cas de le dire, puisque chacun, individuellement devient illuminé par une flamme de feu, c’est une image qui veut dire que chacun rayonne à sa façon.
Allons plus loin dans la description de la différence entre les deux récits : Dans le récit de la Tour de Babel, les humains se remplissent d’un orgueil tel, qu’ils veulent atteindre Dieu, devenir Dieu eux-mêmes et vous connaissez cette expression si quelqu’un veut faire l’ange, il peut devenir un démon.
Et c’est la raison pour laquelle, Dieu n’approuve pas le projet de la construction de la tour de Babel : Elle est le symbole de toutes les tentatives de réduire les êtres humains à des photocopies les uns des autres. C’est le symbole de tous les systèmes dictatoriaux qui visent à réduire la liberté humaine et à créer une uniformité destructrice de tout ce qui est différent. C’est une tentative d’orgueil qui se traduit par faisons-nous un nom, faisons-nous une réputation. La glorification de soi est le fondement de ce projet.
C’est une tentation qui a séduit tout au long de l’histoire humaine : Pensons au régime nazi qui avait l’objectif de détruire ou de réduire à l’esclavage toute personne qui ne correspondait pas à son idéal humain.
De l’autre côté, la Pentecôte survient 50 jours après la mort et la résurrection de Jésus. Elle est totalement en lien avec la vie et l’œuvre de Jésus. Or, la mort et la résurrection de Jésus, consistent d’abord en un mouvement d’abaissement, c’est-à-dire tout le contraire que le mouvement d’élévation à Babel. Il s’agit d’un mouvement d’humilité qui, contrairement à ce que l’on pourrait croire, débouchera ensuite à un mouvement de montée, montée que Jésus effectuera à le jour de l’ascension.
Quant aux disciples qui sont réunis dans une chambre haute, ils sont loin d’être animés de pensées orgueilleuses. Ils sont certes très heureux de savoir que Jésus sera pour toujours avec eux, mais, ils sont également traversés de craintes et de doutes sur leur avenir. C’est tout le contraire d’un esprit orgueilleux. C’est plutôt un esprit d’humilité qui les anime. Aucun ne peut revendiquer d’acte héroïque : Ni Pierre ni aucun disciple n’a pu empêcher la mort de Jésus, certains comme Pierre l’ont même renié publiquement. Ils sont plutôt dans une attitude d’abaissement et lorsqu’ils reçoivent le Saint-Esprit, au lieu de se glorifier eux-mêmes, ils disent les merveilles de Dieu.
Ainsi donc, le don de l’Esprit ne nous est pas donné pour nous glorifier, pour montrer que nous sommes meilleurs que les autres.
Nous ne recevons pas l’Esprit parce que nous sommes meilleurs ou plus méritants que d’autres, mais parce que nous restons attachés à l’humble Jésus de Nazareth homme-Dieu
Le don de l’Esprit est lié à la glorification du Christ.
L’unité n’est possible que par l’élévation du Christ, dans l’histoire et dans le monde.
Le don de l’Esprit c’est notre prise de conscience que seul Jésus-Christ est le Seigneur. Et ce passage du moi au Christ suffit à réorienter et à transformer la vie tout entière.
Depuis la Tour de Babel, l’humanité avait besoin de ce changement de perspective. Jésus nous montre et nous ouvre la voie de l’humilité. Il est le chemin ; marchons-y avec lui.
Jésus nous montre et nous ouvre, aussi, la voie de l’unité en lui, dans la diversité de nos expressions et de nos personnalités.
Amen
Texte proposé par Frieda en 2020
Et si l’Esprit nous donnait d’être « nous », vraiment ce que nous sommes, sans la peur de l’autre, sans la haine de l’autre mais « nous » dans l’attente de l’autre.
L’autre, celui qui par définition est différent
En pensée, en foi, en actes.
Et si l’Esprit nous animait d’une force vive, celle du don de soi, de son temps, de sa joie, de ses larmes, de ses mots, de ses silences.
Et si l’Esprit nous rendait vraiment libres, libres de nous-mêmes, de nos conditionnements, de nos conformismes, de nos deuils, de nos rancœurs, de nos replis sur soi, de nos rengaines, dans l’esprit et non la lettre.
Et si l’Esprit nous portait à aimer, non pas en mots, par pitié ou besoin, mais par désir, compassion et en actes.
Et si l’Esprit nous aidait à la rencontre de toutes différences, amie ou ennemie, dans l’humilité et la joie, dans l’accueil de ce que l’autre a de meilleur et de singulier, dans le bonheur de se retrouver semblables et si particulier.
Et si l’Esprit pouvait s’unir au nôtre, ouvert et offert, alors la Pentecôte serait encore une fête d’aujourd’hui.
Et aujourd’hui l’Esprit vient, il habite en nous, en silence, en Parole, il nous fait advenir et communier à l’autre, au Tout-Autre…
Annonces :
- Prions les uns pour les autres. Prions pour celles et ceux qui passent par des épreuves quel que soit le nom que portent ces épreuves (deuil, maladie, découragement, etc.)
- Dimanche 27 juin 2021, après le culte, nous aurons une Assemblée d’Eglise extraordinaire en vue de l’élection de Philippe Steinier au consistoire. Cette réunion extraordinaire aura lieu en présentiel ou à distance en fonction des mesures sanitaires. Nous serons fixés lors des prochaines réunions des autorités politiques.
- Si vous souhaitez rencontrer le pasteur dans un lieu sanitairement sûr, une permanence pastorale est assurée le mercredi de 18h00 à 20h00 et le vendredi de 17h00 à 19h00. Rien de plus simple que d’annoncer au pasteur votre venue et de venir partager et prier ensemble.
Offrande :
Puisque Dieu nous donne la vie généreusement sans compter, c’est maintenant le moment de l’offrande et choisissons aussi la vie, la vie en grand en donnant généreusement à notre Église pour lui permettre de remplir toutes ses missions même dans cette période où les temples restent fermés. Nous vous invitons donc à faire votre offrande à votre église, comme si vous étiez au temple. Car le dé-confinement progressif ne doit pas nous priver de la joie de donner et de faire communauté.
Vous trouverez ci-dessous toutes les modalités pour pouvoir effectuer votre don :
1. un ordre permanent (ce qui est le plus simple pour notre trésorier)
2. Un versement sur le compte
3. Prévoir une enveloppe dans laquelle vous mettez chaque semaine votre offrande afin que vous puissiez la déposer quand nous pourrons recommencer nos cultes.
Pour rappel le numéro de compte est le suivant : Eglise protestante BE32 0016 6002 9102
Accueillons la bénédiction de Dieu :
Dans son amour, Dieu est notre berger et Il marche avec nous.
Il marche devant nous pour nous indiquer le chemin.
Il marche derrière nous pour prendre soin de nous si nous nous égarons.
Il est présent et bénissant à chacun de nos pas. Allons dans sa paix et sa joie.
Amen
Chant Bénis l’Eternel mon âme