Culte du 6 septembre 2020
Cantique 66 Dieu Tout-Puissant (Héritage) Appuyer sur
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HvlTqeA&index=1
Bienvenus pour ce culte. Chacun est relié à d’autres personnes
par des liens divers : la famille, l’amitié, le métier, les
structures sociales.
Chaque dimanche, le Christ nous rassemble : « Quand deux ou
trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux ». C’est à
travers Lui que nous sommes une communauté. Une foi
commune nous rassemble aujourd’hui en ce lieu, elle nous unit
profondément. L’amour de Dieu nous fait exister comme des
frères et des sœurs, il nous engage dans une responsabilité
réciproque.
Chacun de nous est responsable de la progression de tous ses
semblables.
Chacun est concerné par la progression spirituelle de toute la
communauté. Ensemble, nous accueillons l’amour de Dieu.
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Esaïe 11 : 1-10
Un fils sortira de la famille de Jessé, comme une jeune branche
sort d’un vieux tronc. Une nouvelle branche poussera à partir
de ses racines. L’esprit du SEIGNEUR reposera sur lui. Il lui
donnera la sagesse et le pouvoir de bien juger. Il l’aidera à
prendre des décisions et le rendra courageux. Il lui fera
connaître le SEIGNEUR et lui apprendra à le respecter.
Alors cet homme prendra plaisir à respecter le SEIGNEUR. Il ne
jugera pas selon ce qu’il voit, il ne décidera pas d’après ce qu’il
entend dire.
Il jugera les pauvres avec justice, il sera juste pour ceux qui,
dans le pays, sont sans défense. Ses paroles frapperont ses
habitants comme un bâton. Les mots qu’il prononcera feront
mourir les gens mauvais. La justice et la fidélité seront pour lui
comme la ceinture qu’on porte sans cesse autour de la taille.
Alors le loup habitera avec l’agneau, le léopard se couchera
près du cabri. Le veau et le jeune lion mangeront ensemble. Un
petit garçon les conduira.
La vache et l’ourse mangeront dans le même champ, leurs
petits auront le même abri. Le lion mangera de l’herbe sèche
comme le bœuf.
Le bébé jouera sur le nid du serpent, et le petit garçon pourra
mettre la main dans la cachette de la vipère.
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Il n’y aura plus ni mal ni violence sur toute la montagne sainte
du SEIGNEUR. En effet, la connaissance du SEIGNEUR remplira
le pays, comme l’eau remplit les mers.
Ce jour-là, le fils de Jessé sera comme un signal dressé pour les
peuples de la terre. Ils viendront lui demander conseil, et la
gloire de Dieu brillera là où il habitera.
Ce texte d’Esaïe porte un espoir immense d’un monde pacifié,
d’un monde avec plus de justice et d’équité, où même la nature
sera libérée de sa violence. C’est un espoir fou, utopique
même, mais nous voulons y croire et œuvrer pour l’avènement
de ce monde.
Prière
Seigneur notre Dieu, notre Père, nous nous sommes
rassemblés dans la paix et la confiance, parce que nous savons
que nous sommes aimés par toi.
Nous voulons célébrer ton amour par les chants, les prières,
mais aussi par l’écoute de ta Parole. Donne-nous ton Esprit
pour qu’il inspire ce culte. Au nom de Jésus nous te prions,
amen.
Cantique 316 Tournez les yeux vers le Seigneur
https://www.youtube.com/watch?v=ntm49iL8V-0
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Lecture biblique et Prédication : Marc 1 : 21-28
Ils se rendirent à Capernaüm. Dès le jour du sabbat, Jésus
entra dans la synagogue et se mit à enseigner. On était frappé
par son enseignement, car il enseignait avec autorité, et non
pas comme les spécialistes de la loi. Il y avait dans leur
synagogue un homme qui avait un esprit impur. Il s’écria:
« Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous
perdre? Je sais qui tu es: le Saint de Dieu. »
Jésus le menaça en disant: « Tais-toi et sors de cet homme. »
L’esprit impur sortit de cet homme en le secouant violemment
et en poussant un grand cri.
Tous furent si effrayés qu’ils se demandaient les uns aux
autres: « Qu’est-ce que ceci? Quel est ce nouvel enseignement?
Il commande avec autorité même aux esprits impurs, et ils lui
obéissent! » Et sa réputation gagna aussitôt toute la région de
la Galilée.
Le récit que nous avons lu dans l’Évangile selon Marc, se situe
tout au début du ministère de Jésus. En effet, Jésus a
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commencé à proclamer la parole de Dieu en Galilée et y a
choisi ses quatre premiers disciples.
Jésus se rend ensuite dans une ville qui porte le nom de
Capharnaüm, ce qui signifie littéralement le « village de la
consolation ou de la compassion ».
Là, dans ce « village de la compassion », Jésus accomplit le
premier miracle de son ministère. Un miracle très particulier,
puisqu’il s’agit ici d’un exorcisme.
Au total, l’évangile rapporte 8 récits d’exorcismes. Marc ne
s’occupe pas vraiment des longs discours comme il y en a chez
les 3 autres évangélistes, il ne s’occupe pas vraiment d’élaborer
un discours théologique. Ce qui le préoccupe, c’est l’effet de la
parole et des actes de Jésus sur les personnes.
Les scribes parlent aussi. Ils enseignent aussi, mais ce qui fait
la différence avec Jésus, c’est l’impact qu’il a sur l’existence de
cet homme.
Ainsi donc, avant d’analyser ce récit avec notre savoir médical
et psychologique actuel, penchons-nous sur la façon de faire de
Jésus.
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Il est à Capharnaüm, dans une synagogue, le jour du sabbat, le
jour saint car exclusivement consacré à Dieu. Dans la
synagogue, il prend la parole et enseigne l’assemblée. Le texte
nous dit que son enseignement tranche, parce qu’ils sont
marqués d’une autorité, d’une force qui étonne. Ses paroles
produisent un effet sur l’auditoire.
Ce ne sont pas ses références bibliques qui font la différence.
Les scribes qui étaient des savants religieux, théologiens,
parfaitement instruits sur la Loi de Moïse et ses préceptes,
s’appuyaient également sur la connaissance exacte des
Écritures.
Où se trouve donc la différence, puisque tous utilisent les
mêmes textes bibliques de référence ?
Lorsque nous lisons les évangiles, l’enseignement se fait par la
parole, mais aussi par les yeux et par les mains : Jésus parle, il
regarde, il touche. Il parle avec amour, il parle de paix,
d’espérance, de consolation, de compassion. Il regarde avec
compassion, il touche avec ses mains des personnes que nul ne
veut toucher, parce qu’ils sont lépreux, malades, pécheurs.
C’est ce qui provoque des miracles étonnant, qui sont en fait
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des signes que le royaume de Dieu s’installe dans les vies des
gens.
Jésus s’adresse ainsi à toutes les personnes qu’il rencontre, que
ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur des synagogues. Et il
s’adresse aussi aujourd’hui à chacun d’entre nous. Avec la
même autorité.
Dans notre récit, Jésus va changer le destin d’un homme. Cet
homme est possédé par un esprit impur. Il est sous l’autorité
d’un démon. Deux puissances s’affrontent, celle de celui qui
l’exerce par la parole, le regard et les gestes et celle qui
possède, emprisonne un homme.
Jésus fait bien la distinction entre l’homme possédé et le démon
qui le possède. Jésus ne s’adresse qu’au démon. Et par sa
parole d’autorité, il le chasse et le fait sortir de l’homme
possédé. Ainsi, il délivre l’homme du démon, il l’exorcise.
Ce miracle stupéfie une seconde fois l’assemblée de la
synagogue. Elle découvre en effet, que l’autorité de Jésus
s’exprime à la fois dans son enseignement et dans ses actions.
C’est une autorité en parole et en acte.
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Au premier abord, un tel miracle semble plutôt éloigné des
préoccupations de notre société d’aujourd’hui. Pourtant, il peut
nous concerner. Sans aller jusqu’à voir des esprits impurs
partout, nous pouvons simplement constater que nous sommes
aussi, dans une certaine mesure, possédés par des sortes de
démons, parfois très différents de celui du texte biblique.
A l’image de l’homme possédé, nous avons besoin que Jésus-
Christ nous parle, qu’il s’adresse à nous avec une parole
d’autorité, emprunte d’amour et de compassion, en distinguant
notre personne de nos démons.
Par sa parole d’autorité, Jésus-Christ nous aide à trouver un
chemin, à espérer malgré notre désespoir, à avancer malgré
nos difficultés, à remettre en ordre ce qui ne l’est plus, à rendre
clair ce qui est confus. On peut aisément imaginer la vie
nouvelle de cet homme que Jésus a délivré : Un homme
renouvelé, transformé. L’impureté dans la pensée juive résidait
dans le mélange : On ne mettait par un âne et un bœuf
ensembles pour labourer les terres, ou encore de fabriquer un
vêtement à partir de deux fibres différentes. En quoi cet
homme était mélangé, impur selon la tradition juive, quelle
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était la source de ce mélange ? Nul ne le sait. Et Marc ne
répond pas à la question, et c’est mieux comme cela, car,
chacun à des mélanges, des impuretés qui lui sont
personnelles. Et le but de Marc, c’est de dire à chaque lecteur
de ce récit de miracle : Toi aussi, tu peux trouver la paix, toi
aussi, tu peux être réunifié de tes divisions intérieures.
C’est ce que je retiens de ce récit.
Amen.
Confession de foi : « Aujourd’hui, dans la nuit du monde et
dans l’espérance de la Bonne Nouvelle, j’affirme ma foi dans
l’avenir de l’humanité. Je refuse de croire que les circonstances
actuelles rendent les hommes incapables de faire une terre
meilleure.
Je refuse de croire que l’être humain n’est qu’un fétu de paille
ballotté par le courant de la vie, sans avoir la possibilité
d’influencer en quoi que ce soit le cours des événements.
Je refuse de partager l’avis de ceux qui prétendent que
l’homme est à ce point captif de la nuit sans étoiles, du racisme
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et de la guerre que l’aurore radieuse de la paix et de la
fraternité ne pourra jamais devenir une réalité.
Je refuse de faire mienne la prédication cynique que les peuples
descendront l’un après l’autre dans le tourbillon du militarisme
vers l’enfer de la destruction thermonucléaire
Je crois que la vérité et l’amour sans condition auront le dernier
mot effectivement. La vie, même vaincue provisoirement,
demeure toujours plus forte que la mort. Je crois fermement
que, même au milieu des obus qui éclatent et des canons qui
tonnent, il reste l’espoir d’un matin radieux.
J’ose croire qu’un jour tous les habitants de la terre pourront
recevoir trois repas par jour pour la vie de leur corps,
l’éducation et la culture pour la santé de leur esprit, l’égalité et
la liberté pour la vie de leur cœur.
Je crois également qu’un jour toute l’humanité reconnaîtra en
Dieu la source de son amour. Je crois que la bonté salvatrice et
pacifique deviendra un jour la loi. Le loup et l’agneau pourront
se reposer ensemble, chaque homme pourra s’asseoir sous son
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figuier, dans sa vigne, et personne n’aura plus raison d’avoir
peur.
Je crois fermement que nous l’emporterons. Amen ». (Martin
Luther King Oslo, 10 décembre 1964)
Annonces :
- Prions pour nos frères et sœurs éprouvés ainsi que nos
frères et sœurs âgés. - Prions et rendons grâce pour tous ceux qui travaillent dans
le domaine de la santé. - Le 13 septembre : Baptême du petit Raphaël Basile.
- Le 03 octobre : Journée de nettoyage des locaux du bas et
évacuations des arbres du terrain extérieur. - Afin d’éviter des dépenses supplémentaires, nous
recherchons des volontaires pour former une équipe de
nettoyage régulière.
Offrande : Voici venu le moment de l’offrande. L’offrande est
une partie essentielle de culte. Rendre un culte à Dieu, ce n’est
pas seulement prier, écouter ou communier, c’est aussi
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s’engager, c’est aussi donner soi-même. La grâce, c’est aussi
répondre à cette grâce. L’offrande pendant le culte et le don
sont une manière active avec laquelle nous participons au culte
et avec laquelle nous répondons à la grâce.
Vous trouverez ci-dessous toutes les modalités pour pouvoir
effectuer votre don :
- un ordre permanent (ce qui est le plus simple pour
notre trésorier.) - Un versement sur le compte
- Prévoir une enveloppe dans laquelle vous mettez
chaque semaine votre offrande afin que vous puissiez la
déposer quand nous pourrons recommencer nos cultes.
Pour rappel le numéro de compte est le suivant: Eglise
protestante BE32 0016 6002 9102
Prière et BÉNÉDICTION
Le psalmiste chante : « Que chaque génération célèbre tes
œuvres et publie tes hauts faits ».
Maintenant le Seigneur nous dit : Je vous envoie, vous qui êtes
nourris par ma Parole. Allez dans ce monde pour célébrer jour
après jour mes œuvres en paroles et en actes.
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Le Seigneur nous bénit et nous garde.
Il fait resplendir sur nous sa lumière et nous accorde sa grâce.
Le Seigneur tourne sa face vers nous et nous donne la paix
Allons dans la paix de notre Seigneur !
Amen.
13 Je lève les yeux