Accueil : Bienvenue pour le culte de ce matin.
Je vous accueille avec le début du psaume 103 : 1-5, tiré de la version Parole de Vie.
C’est un psaume du roi David : « Je veux remercier le Seigneur, je veux remercier le Dieu saint de tout mon cœur ! Oui, je veux dire merci au Seigneur, sans oublier un seul de ses bienfaits.
C’est lui qui pardonne toutes mes fautes et guérit toutes mes maladies. Il arrache ma vie à la tombe, il me couvre d’amour et de tendresse. Il remplit de bienfaits mes vieux jours. Il me donne une nouvelle jeunesse, et j’ai la force de l’aigle qui s’envole ».
Bien sûr, il ne faut pas nous tromper sur le sens de ce psaume et croire de façon quasi superstitieuse que le Seigneur nous fera rajeunir ou que toutes nos maladies et infirmités s’évanouiront et que toutes nos difficultés seront aplanies en un instant. Non bien sûr.
Cependant, la présence du Seigneur est une force qui nous permet de nous confier en lui et d’avoir l’assurance qu’il est présent au cœur de nos luttes et de nos combats.
Ce matin, nous voulons nous remettre en mémoire toutes les fois où sa présence a été un secours et une consolation. Nous voulons nous souvenir de toutes ses bénédictions et accueillir sa bonté et sa miséricorde comme une couronne qu’il dépose sur nos têtes.
Je vous propose de chanter notre premier cantique et puis nous resterons debout pour la prière.
Cantique tu es là au cœur de nos vies (appuyer sur la touche ctrl ou control et cliquer sur le lien ci-dessous)
Prière : Dieu, notre Père, merci d’être présent dans nos vies et de nous entourer de ta bonté et de ta miséricorde.
Ce matin, tu donnes ce culte comme un temps qui nous permet de nous ressourcer et pour nous offrir un temps de bénédiction.
Notre Seigneur Jésus avait l’habitude d’appeler ses disciples à l’écart de l’agitation du quotidien. C’est au cours d’un de ces moments bénis qu’il a enseigné le Notre Père.
Enseigne-nous ce matin, bénis-nous. Que ce temps nous permette de découvrir combien tu es bon et miséricordieux pour nous.
Merci Seigneur. Amen.
La parabole de la cruche fissurée : un vendeur d’eau se rendait chaque matin à la rivière pour remplir d’eau les 2 cruches qu’il avait fixées à chacun des bouts d’un bâton qu’il plaçait ensuite sur ses épaules. Après avoir consciencieusement rempli d’eau les 2 cruches, le vendeur d’eau allait à la ville vendre son eau.
L’une des 2 cruches était fissurée et perdait un peu d’eau à chaque pas que le vendeur faisait.
Arrivé à la ville, le vendeur vendait son eau et puisqu’une des 2 cruches était fissurée, il recevait plus d’argent pour l’une que pour l’autre.
Un jour la cruche fissurée s’adressa au vendeur et lui dit sa peine de ne pas rapporter autant d’argent que l’autre cruche.
« Tu sais, lui dit-elle, je suis consciente de mes faiblesses. A cause de moi tu perds beaucoup d’argent, car je suis à moitié vide quand nous arrivons à la ville ».
Le vendeur ne dit rien sur le coup, mais, alors qu’il était en route, il dit à la cruche : « Regarde attentivement sur le bas-côté de la route ». Et c’est alors que la cruche observa que le bas-côté était fleuri de belles fleurs.
« C’est joli », dit-elle, c’est plein de fleurs.
« C’est grâce à toi », répliqua le vendeur. « C’est toi qui chaque matin arrose le bas-côté de la route. J’ai acheté un paquet de graines de fleurs que j’ai semé le long de la route et toi, sans le savoir, tu les as arrosées. Ne l’oublie jamais, chacun porte des fissures en lui, mais Dieu les utilise pour faire de belles choses ».
Trop souvent, comme la cruche, nous n’avons pas confiance en nous. Parfois nous ne nous aimons pas ou nous pensons que nous ne saurons pas faire ce qui nous est demandé. Heureusement, autour de nous, il y a des gens qui nous aiment, qui nous font confiance et qui nous encouragent, un peu comme le porteur d’eau.
Chant Tu es le Maître
Prière : Seigneur, aujourd’hui, je te rends grâce parce que tu es le Dieu de la vie. Je remets ma vie entre tes mains. Je remets toute ma vie entre tes mains, car de mes fissures tu peux faire naître de belles choses qui glorifient ton nom.
Merci pour mes frères et sœurs qui par leurs attitudes et leurs paroles m’encouragent et me montrent que j’ai de la valeur. Amen
Confession de foi : Avec les réformateurs, dans une relation libre avec le Père nous disons :
Seule la gloire de Dieu
Dieu est le seul que nous adorons et prions. Il est le créateur du monde visible et invisible. Nous croyons que celui qui cherche la gloire de Dieu, le trouve en aimant son prochain.
Seule la grâce de Dieu
Nous croyons que le salut s’obtient par la grâce seule. Il n’est pas le résultat de nos efforts ou de nos mérites mais nous croyons que Dieu répand cette grâce sur toute l’humanité.
Seule la foi
Nous croyons que le salut est donné par la foi seule. Il n’est pas donné par les sacrements ou la religion ni par l’argent ni par les œuvres. La foi en Jésus Christ nous fait entrer dans le royaume de Dieu.
Jésus-Christ est le seul médiateur entre Dieu et nous. Il est venu comme Fils de l’Homme et Fils de Dieu. Il est mort sur la croix et s’est relevé des morts le troisième jour puis est monté au ciel vers le Père. Il a ouvert pour nous ce chemin vers l’éternité. Nous attendons son retour en gloire pour juger les vivants et les morts.
Seules les Ecritures
Nous croyons que la Bible est l’autorité suprême en matière de foi et de doctrine. Toute l’Ecriture est inspirée de Dieu et utile à notre réflexion et notre action dans ce monde. Amen
Lecture biblique Jean 21 : 1-14
1 Après cela, Jésus se montra encore aux disciples sur les rives du lac de Tibériade. Voici de quelle manière il se montra.
2 Simon Pierre, Thomas, appelé Didyme, Nathanaël, qui venait de Cana en Galilée, les fils de Zébédée et deux autres disciples de Jésus se trouvaient ensemble.
3 Simon Pierre leur dit : « Je vais pêcher. » Ils lui dirent : « Nous allons aussi avec toi. » Ils sortirent et montèrent |aussitôt| dans une barque, mais cette nuit-là ils ne prirent rien.
4 Le matin venu, Jésus se trouva sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui.
5 Il leur dit : « Les enfants, n’avez-vous rien à manger ? » Ils lui répondirent : « Non. »
6 Il leur dit : « Jetez le filet du côté droit de la barque et vous trouverez. » Ils le jetèrent donc et ils ne parvinrent plus à le retirer, tant il y avait de poissons.
7 Alors le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! » Dès qu’il eut entendu que c’était le Seigneur, Simon Pierre remit son vêtement et sa ceinture, car il s’était déshabillé, et se jeta dans le lac.
8 Les autres disciples vinrent avec la barque en tirant le filet plein de poissons, car ils n’étaient pas loin de la rive, à une centaine de mètres.
9 Lorsqu’ils furent descendus à terre, ils virent là un feu de braises avec du poisson dessus et du pain.
10 Jésus leur dit : « Apportez quelques-uns des poissons que vous venez de prendre. »
11 Simon Pierre monta dans la barque et tira le filet plein de 153 gros poissons à terre ; malgré leur grand nombre, le filet ne se déchira pas.
12 Jésus leur dit : « Venez manger ! » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » car ils savaient que c’était le Seigneur.
13 Jésus s’approcha, prit le pain et leur en donna ; il fit de même avec le poisson.
14 C’était déjà la troisième fois que Jésus se montrait à ses disciples depuis qu’il était ressuscité.
Chers frères et sœurs, la fête de Pâques est passée. Et, avouons-le, ce n’est pas toujours facile de faire durer notre enthousiasme. Après la joie de dire Christ est ressuscité, nous retombons dans le quotidien, le métro-boulot-dodo.
En lisant ce texte qui sert de base à notre méditation, j’ai l’impression que c’est ce que les disciples de Jésus vivent : Ils se sont réjouis de la résurrection, ils ont été très enthousiasmés par les apparitions du ressuscité, mais maintenant, nous les rencontrons au bord du lac, pendant la pêche qui est leur profession habituelle.
Il se dégage de ce début de chapitre, une atmosphère de quotidien, de train-train qui n’a plus rien d’exaltant et d’euphorisant.
Certes, Jésus est ressuscité. Certes, il leur a donné son Esprit, mais, il faut continuer à vivre, à travailler, à se nourrir et le quotidien semble éteindre, étouffer la joie de la Résurrection. Pierre a l’air de s’ennuyer, de ressentir un certain vide, une certaine lassitude. Et il décide de faire ce qu’il a toujours fait depuis qu’il travaille : Il va lancer ses filets pour attraper des poissons. Mais, cette nuit-là, rien ne semble aller comme il souhaite : Pas un poisson n’est prisonnier de ses filets.
Au lever du jour, il aperçoit quelqu’un au bord du rivage qu’il ne reconnaît pas. Jean, qui avait accompagné Pierre pour cette pêche nocturne va reconnaître Jésus à deux indices : « Enfants, n’avez-vous rien à manger ? ». Le mot enfants constitue un premier indice et le second, c’est l’ordre de lancer à nouveau les filets et cette fois, ceux-ci sont pleins à craquer. Au verset 11, il est précisé qu’ils ressortent de l’eau 153 poissons, c’est-à-dire le nombre d’espèces de poissons connus pour un juif : Ils ont pris dans leur filet un poisson de chaque espèce connue.
Et c’est avec ces deux indices que Jean reconnaît Jésus. Alors, Pierre se jette à l’eau, parce qu’il est nu. A côté de cette pudeur tout à fait compréhensible, ne pouvons-nous pas aussi supposer que l’évangéliste veut nous rappeler le cœur même de la mission de Pierre d’être un pêcheur, non pas de poissons, mais d’êtres humains ? : Pierre tu deviendras pêcheur d’homme lui avait dit Jésus.
Pourquoi ce chapitre 21, alors que le chapitre 20 pouvait servir de conclusion logique : Jésus ressuscite, il apparaît à ses disciples, il souffle l’Esprit-Saint sur eux et les envoie en mission pour annoncer la Bonne Nouvelle ? Pourquoi donc, ce qui peut paraître comme une rajoute ? Peut-être parce que Jean a le souci de transmettre aux lecteurs que la présence du Seigneur, son Esprit en nous, sa bénédiction quotidienne, ne sont pas des espèces de talismans magiques contre le découragement et parfois même contre l’échec : Notre vie quotidienne ressemble parfois à ces filets vides. Et même si le Seigneur a le pouvoir de les rendre fructueux, le découragement, la fatigue nous guettent tous.
Mais Jean semble envoyer un message à tous ses lecteurs : Vous pouvez reconnaître Jésus à quelques indices dans votre vie quotidienne : Le premier, c’est la certitude qu’il continue à vous regarder avec affection : ce mot « enfant » ne concerne pas votre âge, mais la façon dont Jésus vous voit, l’affection dont vous êtes les sujets.
Ensuite, il y a cette certitude qu’au milieu de votre barque quotidienne, le Seigneur vous fait porter du fruit, et enfin, comme pour le petit-déjeuner improvisé au bord du lac, et qui ressemble fortement au repas de la Sainte-Cène dans la chambre haute, le Seigneur est présent, dans vos repas, dans vos conversations, dans l’amour que vous vous portez les uns envers les autres.
« Enfants, n’avez-vous rien à manger ? », demande Jésus au verset 5.
Je partage avec vous le fruit de ma réflexion : Ce que je souhaite retenir de ce texte de Jean 21, c’est que Jésus vient vers nous avec tendresse, c’est qu’il reste présent dans notre quotidien et que chaque repas, y compris et surtout la Sainte-Cène, sont des occasions de me ressourcer, de revenir à l’essentiel de la foi et de vivre une communion avec Dieu et avec son peuple.
Trois éléments que je puise au cœur même de la vie et de l’œuvre de Jésus au sein de ses disciples. Amen.
De quoi demain sera fait ? Par Robert Riber
Dis-moi, Seigneur, de quoi sera fait demain, mon demain à moi, celui de ceux que j’aime ?
Tous ces demains semés d’espérances qui attendent de germer,
les vois-Tu, Seigneur ? Les vois-tu ces espérances enfouies au plus profond de nos jardins secrets, là où personne n’entre sinon Toi et Toi seul ?
Dis, les feras-tu éclore un jour nos espérances en graines, nos rêves, nos projets ?
De quoi sera fait demain ? Après tout, qu’importe, puisque Ta présence, Seigneur, m’accompagnera au cœur de mes déserts, comme au plus fort de mes joies.
Ta présence qui m’invite déjà à vivre aujourd’hui comme pour mieux réaliser demain.
Non, ne me dis pas Seigneur de quoi demain sera fait.
Dis-moi seulement que Tu es là.
Cantique Compte les bienfaits
Annonces :
Intercession :
Dieu, notre Père, nous te prions pour tous les hommes, quel que soit leur état ou leur condition : fais-toi connaître à chaque être humain, comme un Dieu qui accueille et qui accorde gratuitement son salut.
Nous t’adressons aussi nos prières pour ton Eglise dans le monde entier : dirige-la par ton Esprit. Qu’elle s’attache à suivre fidèlement ta Parole.
Bénis les personnes qui consacrent leur vie au service du prochain, garde dans la joie et dans la persévérance ceux qui, par amour pour toi, servent leurs semblables dans les hôpitaux, les homes et les prisons, ranime l’esprit de leur vocation, afin qu’il y ait partout des témoins de ta grâce.
Prends soin de notre monde troublé. Nous te prions pour ceux qui sont dans la misère, pour ceux qui ont faim, pour ceux qui sont chassés de chez eux, exilés ou déportés, pour ceux qui sont persécutés ou torturés.
Conduis nos dirigeants sur un chemin de justice et de service des plus fragiles.
Seigneur Dieu, entends nos prières et exauce-les au-delà de nos espérances. En Jésus nous te prions. Amen
Parole d’envoi : Le Christ, le Seigneur, est ressuscité. Alléluia.
Que l’espérance soit la voile de vos vies. Que le ressuscité vous accompagne et vous fasse expérimenter toutes les formes de la résurrection. Et que Dieu vous bénisse et vous garde, le Père, le Fils et le Saint Esprit. Amen.
Cantique Quand les montagnes