Culte du dimanche 2 août 2020

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans notre temple. Bienvenue et merci à Ginette Ory
pour sa présence et sa disponibilité. En effet Ginette nous a apporté le message dimanche
dernier ainsi que celui-ci. Sentons-nous vraiment à l’aise malgré les circonstances difficiles.
Que cela ne nous empêche pas de profiter de ce moment de communion avec notre Seigneur
mais aussi nous tous en famille.


Prenez place et afin de nous préparer pour notre culte je vous propose de faire silence et de
lire ce passage du psaume 103
1De David. Bénis l’Eternel, mon âme ! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint
nom !2Bénis l’Eternel, mon âme, et n’oublie aucun de ses bienfaits !3C’est lui qui pardonne
toutes tes fautes, qui guérit toutes tes maladies.4C’est lui qui délivre ta vie de la tombe, qui te
couronne de bonté et de compassion.5C’est lui qui rassasie de biens ta vieillesse, qui te fait
rajeunir comme l’aigle.6L’Eternel fait justice, il fait droit à tous les opprimés.7Il a fait
connaître ses voies à Moïse, ses hauts faits aux enfants d’Israël.8L’Eternel fait grâce, il est
rempli de compassion, il est lent à la colère et riche en bonté.9Il ne conteste pas sans fin, il ne
garde pas éternellement sa colère.10Il ne nous traite pas conformément à nos péchés, il ne
nous punit pas comme le mériteraient nos fautes.


Bénis l’Eternel, mon âme ! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom !
Chant : Bénis l’Eternel mon âme
Mot d’accueil :
Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens
des saints, gens de la maison de Dieu. (Éphésiens 2:19)
Quand l’apôtre Paul rendit visite aux Gentils qui vivaient dans les villes de Rome, Éphèse et
Corinthe, l’Église de Dieu s’enrichit d’une multitude de nouvelles personnes. L’âge, la race
ou le sexe n’avaient pas d’importance. Tous devinrent : « concitoyens des saints, gens de la
maison de Dieu. » (Éphésiens 2:19) Ceci constitue un point important : c’est Dieu qui réunit
en un seul et même corps les croyants de toutes les races, peu importe leur âge ou leur sexe.
Notre communion a lieu dans le cadre de la famille de Dieu.
« Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à la communion de Son Fils, Jésus-Christ notre
Seigneur. » (1 Corinthiens 1:9) Il nous invite à cette relation en faisant de nous des membres
de Son Église.
La communion avec Christ est un privilège réservé à ceux qui s’efforcent d’obéir à Dieu et
qui ont foi en Lui et en Ses promesses. Dieu et les membres de Son Église désirent que vous
puissiez également participer à cette communion basée sur l’amour divin.

Prière : Seigneur Jésus, nous voulons te remercier de nous laisser ce privilège de nous réunir
en ton nom. Nous avons foi en toi et tes promesses. Tous ensemble et en communion nous
voulons te remercier pour cet Amour Divin que tu nous donnes. Tu es ce Grand Dieu
d’Amour et en retour nous voulons ce matin encore te célébrer et te remercier. Amen
Chant : Toi & moi.
Lecture et prédication :


Marc 10:46-52
46 Ils arrivent à Jéricho. Comme Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une assez
grande foule, l’aveugle Bartimée, fils de Timée, était assis au bord du chemin en train de
mendier.
47 Apprenant que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Fils de David, Jésus, aie pitié
de moi ! »
48 Beaucoup le rabrouaient pour qu’il se taise, mais lui criait de plus belle : « Fils de David,
aie pitié de moi ! »
49 Jésus s’arrêta et dit : « Appelez-le. »
On appelle l’aveugle, on lui dit : « Confiance, lève-toi, il t’appelle. »
50 Rejetant son manteau, il se leva d’un bond et il vint vers Jésus.
51 S’adressant à lui, Jésus dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? »
L’aveugle lui répondit : « Rabbouni, que je retrouve la vue ! »
52 Jésus dit : « Va, ta foi t’a sauvé. »
Aussitôt il retrouva la vue et il suivait Jésus sur le chemin.

Romains 5.1-2
Ainsi donc, déclarés justes sur la base de la foi, nous avons la paix avec Dieu par
l’intermédiaire de notre Seigneur Jésus-Christ; c’est aussi par son intermédiaire que nous
avons accès par la foi à cette grâce, dans laquelle nous tenons ferme, et nous plaçons notre
fierté dans l’espérance de prendre part à la gloire de Dieu.
Romains 10.17
Ainsi la foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend vient de la parole de Dieu.
Héb : 11 : 8-10
8 C’est par la foi qu’Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu’il devait
recevoir en héritage, et qu’il partit sans savoir où il allait. 9 C’est par la foi qu’il vint s’établir
dans la terre promise comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu’Isaac
et Jacob, les cohéritiers de la même promesse. 10 Car il attendait la cité qui a de solides
fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur.

Prédication :

  1. CROIRE … MAIS POURQUOI?
    On peut toujours se poser cette question, en effet: à quoi sert la foi en Dieu? Dans la vie de
    tous les jours, est-elle de quelque utilité? Que nous apporte-t-elle ? D’ailleurs, nous
    remarquons qu’il y a généralement assez peu de différence entre la vie d’un croyant et celle
    d’un incroyant. Alors, pourquoi croire? Il est vrai que, si on
    demande quel est le « rapport» ou le « profit» de la foi, on ne trouve pas de réponse vraiment
    satisfaisante. Jésus, pourtant, a dit un jour: « Ce ne sont pas les gens
    bien-portants qui ont besoin de médecin, mais les malades ». Par cette déclaration, il
    exprimait à peu près ceci: ceux qui se croient forts prétendent se suffire à eux-mêmes. Ils
    estiment que la foi et Dieu, la religion et les églises sont bien inutiles pour eux, et ils y voient
    l’affaire des faibles. Mais sommes-nous si forts? N’arrive-t-il pas que nous nous
    sentions faibles et perdus? N’arrive-t-il pas que nous connaissions des heures de vive
    souffrance, tant physique que morale?
    N’arrive-t-il pas, surtout, que nous ne percevions plus ni but, ni sens à notre vie? Le croyant
    ne cherche pas Dieu parce que ça lui rapporte quelque chose, mais parce qu’il veut fonder son
    existence sur du solide. Dans la Bible, on dit parfois que Dieu est un « rocher» c’est-à-dire la
    réalité durable et très ferme, par opposition à nous qui changeons sans
    cesse, qui coulons comme de l’eau, qui sommes fragiles, passagers, éphémères.
    Croire en Dieu, c’est ne pas être seul et perdu dans le monde.
    C’est rejoindre le fondement éternel de toutes choses et de tous les êtres, – ou
    plutôt: c’est se laisser rejoindre par lui.
    Bien sûr, la vie reste pour tout homme une navigation aventureuse et périlleuse. Le croyant
    aussi connaît les tempêtes, les naufrages parfois, ou bien, à l’inverse, les calmes
    désespérément plats. Mais il n’est pas seul à bord. Le maître de la mer est à ses côtés. Il peut
    garder ou retrouver confiance, même dans la nuit.
  2. CROIRE … MAIS QUI?

Ceux qui parlent de Dieu sont si nombreux et si contradictoires ! Le Christianisme, déjà,
comporte tant d’églises et de sectes, qui prétendent connaître et enseigner ce qu’il faut croire!
Et puis il y a tous les autres, la multitude des religions du monde … Que
croire dans une telle cacophonie? C’est vrai:
qu’il existe tant de religions, d’églises et de sectes peut nous dérouter et nous décourager. Mais
ceci peut aussi nous amener à réfléchir, par exemple à nous poser cette
question : comment se fait-il que tant d’hommes, chez nous et au loin, dans le passé
et dans le présent, se tournent vers quelque
chose ou vers quelqu’un au-delà d’eux-mêmes? Cela n’impliquerait-il pas qu’ils ont perçu une
sorte d’autre voix?
Une présence différente? Une réalité qui dépasse la vie quotidienne?
Cette cacophonie n’est-elle pas, comme « en pointillé», l’expression d’une sourde attente et
d’une sourde espérance des hommes qui ont besoin de médecin … et qui le
cherchent ? Que croire? Vers qui aller ?

Jésus a dit un jour: « Je suis le chemin, la vérité et la vie. » Pourquoi pouvait-il affirmer cela?
Pourquoi, dans ce vaste concert des religions, des églises et des sectes, se présente-t-il comme
le chemin, la direction à prendre et la possibilité de marcher? – Parce qu’il conduit jusqu’au
Dieu particulier, qui figure le Père:
« Nul ne vient au Père que par moi», a-t-il ajouté. Par lui, nous découvrons que Dieu est pour
nous un Dieu proche et bienveillant, – non pas seulement un « Rocher », mais un « Père »,
une présence secourable et amie.
Jésus est venu de Dieu. C’est pour cela qu’il peut nous y conduire.
La parole de Jésus, son enseignement, sa vie, sa mort, sa résurrection, sont pour nous comme
un dévoilement de Dieu.
Par Jésus, nous pouvons connaître quelque chose de cet Etre que nous nommons « Dieu », Et
le rencontrer, l’accueillir, – Lui qui nous cherche et nous attend.

  1. CROIRE … MAIS COMMENT?

Que veut dire ce verbe: « croire» ?
On pourrait répondre en employant d’autres verbes.
Croire, c’est d’abord s’arrêter. Notre vie de tous les jours est un tourbillon d’activités, de
soucis, de tâches qui nous sont imposées ou que nous choisissons, d’obligations, de bruits, de
rencontres, de joies et de déceptions. Il faut s’arrêter un moment: tout cela me comble-t-il ?
Est-ce là tout l’horizon de ma vie? Ces choses innombrables, à la fois proches et accaparantes,
ne me cachent-elles pas la profondeur de ma vie? Oui, il faut savoir
s’arrêter et se laisser questionner.
Croire, c’est ensuite s’éveiller, c’est-à-dire ne plus se contenter de cette sorte de sommeil ou
d’inconscience qui consiste à suivre le mouvement. Je m’éveille: non, toutes ces
agitations, toutes ces voix criardes et tous ces spectacles scintillants ne sont pas l’essentiel de
ma vie. Alors, je commence à prendre du recul,
de la distance.
J’entends une autre voix, je m’éveille à ces appels plus discrets, mais plus profonds.
Croire, c’est encore refuser: le monde est plein de dieux, qui me séduisent et m’entraînent.
C’est l’argent ou bien les honneurs. C’est le confort, le luxe, la bonne table ou bien les
modes vestimentaires. C’est la politique ou la carrière. C’est le sexe ou bien la science. Les
dieux sont innombrables! Car on peut appeler « dieux» ces sortes de voix
insidieuses qui prétendent
dicter nos choix, nos conduites et nos valeurs. On peut appeler « dieux» tout ce qui
accapare notre cœur. Croire, c’est refuser de se laisser posséder. C’est conquérir une liberté, ou
plutôt: c’est chercher en Dieu seul la libération de tous les dieux du jour. Jésus a dit: « Si le
Fils, c’est-à-dire lui-même, vous affranchit, vous serez réellement libres ».

Croire, c’est accueillir. Accueillir l’Autre, Celui qui est à la source et au terme de notre vie,
Celui qui ne nous quitte pas des yeux, – bien que tant de choses le cachent.
Croire, c’est m’ouvrir à lui. J’écoute sa parole et je la reçois. Alors,
lentement, elle se met à germer, comme une graine. Avec moi, en moi, une
autre voix se fait entendre. Cette fois, enfin, je ne suis
plus seul. Un Autre a pris ma main, et je lui fais confiance.

Croire, c’est aussi douter. La foi n’est pas de l’ordre du savoir. Elle s’assortit de doute et il
ne faut pas culpabiliser de douter parfois. Des modèles bibliques et des chrétiens célèbres sont
passés par le doute. Jésus lui-même n’a-t-il pas dit : « Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu
abandonné ? » C’est ce doute qui peut nous ouvrir la porte de la foi et qui la justifie. Une foi
authentique peut ainsi être précédée et même accompagnée par le doute. Loin d’être une «
écharde » dans notre chair, le doute donne aussi à notre foi une dimension essentielle :
l’espérance. Croire tout en doutant, c’est espérer. Le doute nous fait accéder à l’espérance. «
Je ne crois rien, mais j’espère tout », disait ce paroissien à son pasteur. Chaque année, tous les
chrétiens du monde célèbrent à Pâques bien plus qu’un miracle, bien plus que la résurrection
d’un être de chair : ils affirment leur confiance dans le triomphe de la Vie. Quelles que soient
la force ou la faiblesse de notre foi, il y a dans ce récit de Pâques un mystère auquel nous ne
pourrons jamais accéder tant il dépasse les limites de notre entendement. Ce tombeau vide,
incompréhensible, est un message d’espérance : il nous dit que la mort, même injuste (cette «
violence indue », comme l’appelait Simone de Beauvoir) – même horrible, n’est pas une fin et
que nous pouvons espérer que la vie triomphera, que le mal sera vaincu. Si la mort est
véritablement la fin, alors notre vie n’est pas en plénitude. « Si Christ n’est pas ressuscité, dit
l’apôtre Paul, alors notre prédication est vaine, et vaine aussi notre foi. » (1 Co 15,14) Notre
vie de chrétiens est justifiée par l’écoute de la promesse de Pâques et l’espérance de la
victoire de la Vie. Par-delà les doutes et les interrogations, c’est cette espérance, osons dire ce
pari, qui justifie notre recherche incessante de Dieu et qui justifient notre prière.

  1. CROIRE … MAIS AVEC QUI?

On devient croyant tout seul, c’est-à-dire de manière personnelle. La foi
en Dieu est une décision que nul ne peut prendre à ma place, et dans laquelle nul ne peut
m’accompagner jusqu’au bout. Il est arrivé souvent que, en devenant croyante,
une personne se coupe de son entourage, se singularise en quelque sorte, et se
retrouve plus seul qu’auparavant.
Oui, mais on ne reste pas croyant tout seul. On découvre bientôt que d’autres aussi sont des
croyants, qu’ils ont suivi à peu près le même chemin que nous et qu’ils ont pris
la même décision. Les croyants sont une sorte de nouvelle famille qui
s’appelle l’« église »,
La question se posera sans doute: qui sont mes frères dans la foi?
Tous les croyants, certes, le sont. Mais je ne peux pas les connaître et les rencontrer tous. Je
dois à nouveau choisir, – choisir la famille chrétienne dont je deviendrai
membre.
Il n’y a pas d’église parfaite, parce que toute église est composée d’hommes et de
femmes pécheurs, fragiles, contradictoires, qui connaissent des hauts et
des bas. Toute église peut nous décevoir… jusqu’au jour où nous découvrons que nous
sommes, nous aussi, décevants pour elle.
L’église, c’est le peuple qui annonce le Royaume de Dieu, le monde restauré et
parfait: elle l’annonce, mais elle ne l’est pas. Il n’y a donc pas d’église idéale.
Les communautés chrétiennes dont nous parle le Nouveau Testament connaissaient déjà bien
des ombres et des failles.
Alors? Ne vaudrait-il pas mieux rester croyant tout seul? –

Non, ce serait pire.
Le croyant solitaire est comme une plante qui ne reçoit pas d’eau: elle se
dessèche bien vite. L’église, même très imparfaite, est le lieu où la parole de
Dieu est prêchée et où les signes de Dieu (le baptême et le repas de communion) sont
tracés et offerts pour nous.
Elle est le lieu où des frères me sont donnés, c’est-à-dire où l’on
commence à vivre une entraide, une solidarité dans la foi. En elle germe
quelque chose de nouveau: l’amour de Dieu.

  1. CROIRE ET S’ENGAGER.

La foi comporte une décision, un engagement. On ne
devient pas croyant par hasard ou par pente naturelle.
Nous l’avons vu : croire, c’est s’arrêter, s’éveiller, refuser, accueillir.
La foi n’exclut certainement pas le sentiment. Mais elle
réclame surtout la volonté.
C’est pourquoi les apôtres de Jésus ont parlé de «l’obéissance de la foi ».
Croire, c’est donc s’engager. Une foi qui ne s’engage pas, qui se contente de
rêver ou de savourer, ne grandit pas. Elle n’est pas vraiment la foi.
Mais s’engager à quoi? – Ce n’est pas tant «à quelque chose» que l’on s’engage; c’est « pour
quelqu’un », c’est-à-dire pour Dieu, pour Jésus-Christ, pour le prochain.
Le croyant devient un disciple, un « partisan » de Jésus, quelqu’un donc qui ne cache pas qu’il
a congédié ses anciens maîtres et qu’il n’en a plus qu’un seul. On dit alors que le croyant est un
« témoin» de Jésus-Christ: dans ce sens qu’il ose parler de lui et qu’il s’efforce d’agir selon sa
volonté.
Jésus a vécu et parlé de manière tout à fait extraordinaire.
Aucun de nous ne peut faire ce qu’il a fait, ni parler comme lui.
Mais du moins sommes-nous incités à répercuter ce qu’il a dit et fait. C’est par les croyants
que Jésus reste présent dans le monde. La manière dont parlent
mais surtout vivent les croyants doit être un reflet et un rappel de Jésus. C’est donc une
affaire grave.
Bien des gens se sont détournés de la foi et du Christ à cause des croyants.
C’est le cas de Gandhi qui a dit : »J’aime le Christ, mais je méprise les chrétiens qui ne vivent
pas conformément à Lui. »
Cela ne doit pas nous effrayer, mais cela doit au moins nous rendre attentifs à nos paroles et à
nos actes.
S’engager. Témoigner pour Jésus. Il ne s’agit pas d’attendre d’être un « croyant de première
classe » pour commencer. Risquer un petit mot, oser un petit geste: c’est à notre portée. Et
c’est le premier pas. D’ailleurs, nous ne sommes pas seuls, ici non plus.
Nos actions de témoignage par la parole et par le geste, nous les faisons avec nos frères
croyants. Eux aussi connaissent des hésitations, des craintes, des échecs. Nous pouvons
entreprendre des actions communes: on est plus fort ensemble. Il y a tant d’hommes qui ont
besoin de quelques mots, de quelques gestes.
Etre croyant, c’est donc aussi être mobilisé par Jésus, le « Prince de la paix »

Amen.

Quand les montagnes s’éloigneraient (instrumental)

Introduction à la louange :
« Pense à ce que je t’ai fait ». 1 Rois 19 : 20
Avez-vous remarqué cette parole qu’Élie a prononcée en s’adressant à Élisée : « Pense à ce
que je t’ai fait ». Le prophète venait de jeter son manteau sur le jeune serviteur, et par là, il
manifestait symboliquement la transmission de l’autorité et la puissance prophétiques.
Pense à ce que je t’ai fait », c’est compter sur ses bienfaits pour avoir la mentalité du
vainqueur, en regardant devant nous.

De la même manière, Dieu nous a recouverts de son manteau d’amour pour effacer nos
péchés, comme il couvrit la nudité d’Adam et Ève (Jean 1.12) il nous a aussi accordé sa
propre autorité sur le diable et ses anges. Soyons-en toujours conscients !
« Pense à ce que je t’ai fait », nous dit Dieu, c’est compter ses bienfaits pour être reconnaissants
en se souvenant du passé. Combien de fois nous a-t-il bénis, même à notre insu ? Nous avons
été l’objet de ses grâces, de sa providence…
« Pense à ce que je t’ai fait », c’est compter sur ses bienfaits pour avoir la mentalité du
vainqueur, en regardant devant nous. Si je m’appuie sur les bienfaits de mon Dieu, je suis plus
fort quand surgit l’opposition. Je sais qui marche devant moi, parce que je n’oublie pas ce
qu’il a déjà accompli en ma faveur.
Louons notre Seigneur pour ses bienfaits.
Commençons ce moment de louange en écoutant ce magnifique chant « Compte les bienfaits
de Dieu »

LOUANGE :
Annonces :
Continuons de prier les uns pour les autres : Pensons à Anthéa, Ginette, Hélène et Esther la
fille de Lisette et André. Je vous demande de prier aussi pour une personne qui s’appelle
Andréa Raziano (dit Anzé) le frère de François certainement certains d’entre vous l’ont
connu car il a fréquenté notre communauté il y a quelques années.
Pour terminer notre culte je vous propose ce chant Notre Père qui sera aussi notre prière de
fin de culte. Ecoutons le avec un esprit de louange envers notre Père Eternel !
Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu, et la communication du Saint-Esprit,
soient avec vous tous!
Très bonne semaine à vous toutes & tous !

Evelyne

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