Accueil : Jésus-Christ est le même, hier, aujourd’hui et pour l’éternité. Que notre vie soit fortifiée par sa présence et sa grâce infinie envers nous. Amen.
Merci à vous tous d’accepter de vivre, certes à distance, mais ensemble ce culte que nous voulons rendre à Dieu.
Le thème de ce mois est tiré du psaume 4 : 7 « Beaucoup disent : Qui nous fera voir le bonheur ? Fais lever sur nous la lumière de ta face, Seigneur ! ». Souvenons-nous que lors de son baptême, Jésus entendit une voix venue du ciel disant « Celui-ci est mon Fils très aimé. C’est lui que j’ai choisi avec joie » (Matthieu 3 : 17). Cette parole nous est aussi adressée personnellement par le Seigneur. Soyons dans la joie et dans la paix du Seigneur.
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Louange : Psaume 46
Dieu est pour nous un refuge et un appui, Un secours qui ne manque jamais dans la détresse.
C’est pourquoi nous sommes sans crainte quand la terre est bouleversée, Et que les montagnes chancellent au cœur des mers, quand les flots de la mer mugissent, écument, Se soulèvent jusqu’à faire trembler les montagnes. — Pause.
Il est un fleuve dont les courants réjouissent la cité de Dieu, Le sanctuaire des demeures du Très-Haut.
Dieu est au milieu d’elle : elle n’est point ébranlée ; Dieu la secourt dès l’aube du matin.
Des nations s’agitent, des royaumes s’ébranlent ; Il fait entendre sa voix : la terre se fond d’épouvante.
L’Eternel des armées est avec nous, Le Dieu de Jacob est pour nous une haute citadelle. — Pause.
Venez, contemplez les œuvres de l’Eternel, Les ravages qu’il a opérés sur la terre !
C’est lui qui a fait cesser les combats jusqu’au bout de la terre ; Il a brisé l’arc, et il a rompu la lance, Il a consumé par le feu les chars de guerre.
Arrêtez, et sachez que je suis Dieu : Je domine sur les nations, je domine sur la terre.
L’Eternel des armées est avec nous, Le Dieu de Jacob est pour nous une haute citadelle. — Pause.
Dans ce psaume, apparaît trois fois le mot pause, qui peut signifier « peser, mettre en balance ». C’est un terme technique musical montrant probablement une accentuation, une pause, une interruption et qui peut se traduire par « Elevez vos yeux et bénissez »
Une 1ère lecture de ce psaume peut être historique. Les fidèles qui allaient adorer Dieu au temple de Jérusalem pouvaient contempler la grandeur et la solidité de cette ville. Après un voyage parfois rempli de danger, ils arrivaient devant les portes de la ville et pouvaient enfin se sentir en sécurité dans ses murs. C’est d’ailleurs le sens de son nom : Jérusalem, ville de la paix.
Cependant, ce n’est pas la ville qui apporte la paix et la sécurité, mais le Seigneur : « Il est avec nous le Seigneur des armées, il est pour nous une haute retraite » (Ps 46 : 11).
Une 2ème lecture peut se faire à partir de Jésus. Il est notre refuge et notre paix : « Oui, c’est lui qui est notre paix. Avec les Juifs et les non-Juifs, il a fait un seul peuple. En donnant sa vie sur la croix, le Christ a détruit le mur de haine qui les séparait. Il a enlevé toute valeur à la loi de Moïse, à ses commandements et à ses règles. Alors, avec les Juifs et les non-Juifs, le Christ a créé un seul peuple nouveau en union avec lui, et ainsi, il a fait la paix entre eux » (Eph 2 : 14-19).
Une 3ème lecture peut aussi se faire pour aujourd’hui : Puisque Jésus-Christ a établi sa paix et son salut, nous pouvons aujourd’hui affirmer avec confiance qu’aucun événement hostile, ni aucun être ne peut nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en J-C. C’est ce qui est exprimé par les v 1 à 3 du psaume 46.
Alors chantons notre confiance au Seigneur :
Chant 92 Quel ami fidèle et tendre
Lecture biblique : Romains 12 : 1-8
Je vous encourage donc, mes frères, au nom de toute la miséricorde de Dieu, à offrir votre corps comme un sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu ; voilà quel sera pour vous le culte conforme à la Parole.
2 Ne vous conformez pas à ce monde-ci, mais soyez transfigurés par le renouvellement de votre intelligence, pour discerner quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, agréable et parfait.
3 Par la grâce qui m’a été accordée, je dis à chacun d’entre vous de ne pas entretenir de prétentions excessives, mais de tendre à avoir des sentiments de modestie, chacun selon la mesure de la foi que Dieu lui a donnée en partage.
4 En effet, tout comme il y a une multitude de parties dans notre corps, qui est un seul, et que toutes les parties de ce corps n’ont pas la même fonction,
5 ainsi, nous, la multitude, nous sommes un seul corps dans le Christ et nous faisons tous partie les uns des autres.
6 Mais nous avons des dons différents de la grâce, selon la grâce qui nous a été accordée : si c’est de parler en prophètes, que ce soit dans la logique de la foi ;
7 si c’est de servir, qu’on se consacre au service ; que celui qui enseigne se consacre à l’enseignement ;
8 celui qui encourage, à l’encouragement ; que celui qui donne le fasse avec générosité ; celui qui dirige, avec empressement ; celui qui exerce la compassion, avec joie.
Prédication :
Frères et sœurs, l’apôtre Paul écrit une lettre aux chrétiens de Rome, une Eglise qu’il n’a pas fondée. C’est d’ailleurs la seule lettre qu’il écrit à une communauté qui n’est pas issue de sa prédication. Probablement, il se trouve en Grèce quand il rédige cette lettre aux Romains.
Dans ce texte que nous méditons, Paul utilise un langage sacrificiel, connu aussi bien dans les milieux juifs que dans les milieux païens et qui consistait à se rendre Dieu ou les dieux favorables en offrant, en sacrifiant des animaux, parfois même des êtres humains. Dans le développement de Paul, le sacrifice ne signifie ni mort ni privation (comme dans l’expression « je me suis sacrifié »), mais parfum, bonheur, joie, bien-être. Dieu ne nous demande pas de nous priver, de nous sacrifier, mais, il nous demande d’être heureux, heureux de lui appartenir. Comment Paul va- t-il procéder ?
Dans les 11 premiers chapitres, il va enfermer juifs et non-juifs dans la même prison spirituelle. Juifs et non-juifs, nous étions tous sous l’emprise du péché et de la condamnation. Mais tous, juifs et non-juifs, nous bénéficions de la même délivrance du péché par Jésus-Christ.
Maintenant, il va en tirer des conséquences pratiques sur la façon de vivre sa foi et sa vie d’hommes et de femmes libérés de l’emprise du péché et de la condamnation.
C’est pourquoi, le 1er mot que je voudrais souligner dans le chapitre 12, c’est le mot « donc » qui se trouve au verset 1. Cette petite particule de 4 lettres sert en fait à la fois de conclusion des 11 chapitres précédents et de conséquence : Comme si Paul disait « je n’ai rien à ajouter et il n’y a rien à ajouter à cette Bonne Nouvelle » et en même temps « Si vous avez bien compris les 11 premiers chapitres, si vous êtes d’accord avec les 11 premiers chapitres, voici à quoi cela nous engage ».
Alors à quoi est-ce que la Bonne Nouvelle nous engage ? Elle nous engage à considérer notre corps, c’est-à-dire ce que nous sommes (corps, âme et esprit) comme le lieu par excellence où Dieu est glorifié, adoré, un Dieu qui vient à nous, non pas du haut de sa puissance ou du haut de sa majesté ou du haut de ses exigences ou que sais-je encore, mais de son infinie compassion. Contrairement à la pitié, la compassion, exprime l’idée que Dieu est avec nous, au cœur de nos vies, de nos émotions, de nous soupirs, de nos rêves, etc. Cela indique une très grande proximité de Dieu.
C’est là une très grande nouveauté pour le monde païen qui voyait dans les dieux, des êtres très éloignés et qui intervenaient dans le monde des humains au gré de leur intérêt et de leur fantaisie.
Ici, le Dieu de l’apôtre Paul est proche de chaque être humain. Tellement proche qu’il ne veut pas que l’on se déplace pour le rencontrer parce qu’il vient à notre rencontre et fait de nos vies son temple.
Les conséquences de cette habitation sont alors à la fois multiples et à la fois uniques et personnelles. Il compare notre vie ainsi offerte à Dieu à un parfum. Or, un parfum est composé de plusieurs fleurs. Ces fleurs diverses sont à l’image de la diversité qu’il peut y avoir dans une église, mais qui deviennent parfum uniquement que si elles sont mises ensemble. Or, de façon schématique, il n’existe que 2 façons de fabriquer un parfum, soit par : par la distillation qui consiste à extraire le parfum par vapeur d’eau ou par l’extraction qui consiste à faire infuser les fleurs.
Mais que ce soit l’une ou l’autre méthode, toutes deux nécessitent beaucoup de fleurs. Par exemple, pour extraire 1 kg d’huile essentielle de lavande, il faut 200 kg de lavande et pour extraire 1 kg d’huile essentielle de rose, il faut 3 tonnes de pétales de roses.
Alors, prétendre que le culte qui est d’une odeur agréable à Dieu, c’est être le seul à savoir ce qui est bien et bon, sans être attentif aux autres, c’est être soit très prétentieux, (et cela existe des chrétiens qui croient que leur façon de faire, de croire ou de louer Dieu, c’est la seule bonne façon) ou alors, c’est être aveugle.
Ce qui est important, ce n’est pas ce que nous voulons ou ce qui nous fait plaisir, mais ce qui sert à mettre Dieu et son œuvre en évidence dans nos vies rassemblées, réunies pour former une unité harmonieuse.
Il n’est donc pas question ici de définir quels cantiques, la longueur de ceux-ci, la longueur du temps de louange ou s’il faut être debout ou assis, les mains levées ou pas, etc, mais si ce que nous faisons et disons est conforme à la Parole. Et ce qui est conforme à la Parole, et aux entrailles de miséricorde de Dieu se trouve au v 3 : « Par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de vous de n’avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun ».
Et si nous cherchons tous à nous conformer à cette pensée, pour Paul, nous aurons fait alors preuve d’une grande intelligence et nous pourrons alors expérimenter concrètement la présence de Dieu. Cela nous aidera à assumer pleinement la grâce donnée à tous mais dans le respect des tâches assignées à chacun.
Amen
Chant Bénis l’Eternel mon âme
Prière d’intercession
Notre Dieu, merci de nous appeler à nous soutenir mutuellement et à prier les uns pour les autres.
Nous te confions les personnes malades, quel que soit le nom que porte cette maladie. Nous te confions Anne Fontaine, garde-la, bénis-la ainsi que Jacques, Anne-Laurence, Alexis et Timothée.
Nous te confions également le fils de Fanny ainsi que Fanny et sa belle-fille.
Nous te remettons également la famille Everbecq-Doome, Claude Gerber et sa famille, Mireille, la maman de Débora et sa famille, André, Lisette et leur beau-fils Eric, la famille d’Anthea ainsi que toutes celles et ceux qui sont là au cœur de notre amour et de nos prières.
Nous te prions pour ton Eglise, ici et à travers le monde. Garde-la éveillée et inspire-la dans ce qu’elle est capable d’accomplir, avec ses moyens et ses talents.
C’est au nom de Jésus que nous te prions.
Amen
Offrande : Notre offrande est aussi une façon de louer le Seigneur et de veiller à la vie matérielle de notre communauté.
Deux moyens sont disponibles pour notre offrande :
1 – Un ordre permanent (plus simple pour notre trésorier)
2 – Un versement sur le compte de notre église BE 32 0016 6002 9102
Que le Seigneur nous guide et nous éclaire également dans cette façon de l’honorer.
Annonces :
- Prions les uns pour les autres. Prions pour celles et ceux qui passent par des épreuves quel que soit le nom que portent ces épreuves (deuil, maladie, découragement, etc.)
- Si vous souhaitez rencontrer le pasteur dans un lieu sanitairement sûr, une permanence pastorale est assurée le mardi de 18h00 à 20h00 et le vendredi de 17h00 à 19h00. Rien de plus simple que d’annoncer au pasteur votre venue et de venir partager et prier ensemble.
Chant Merci d’un cœur reconnaissant