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Frères et sœurs, nous sommes toujours en période de pandémie. Cependant, dimanche prochain, nous reprendrons nos cultes en présentiel tout en maintenant ce que nous avons mis en place depuis plus d’un an. Nous sommes dans une espèce d’entre-deux pas très confortable. Mais dans cette période d’incertitude, Jésus nous dit « Confiance, c’est moi, n’ayez pas peur » (Marc 6 : 50, version TOB).
Nous voulons vivre ce culte, dans cette confiance que le Seigneur est avec nous.
Que la grâce et la paix du Père, du Fils et de l’Esprit-Saint soient sur chacun de nous et sur nos familles.
Amen
Prière
Seigneur, sois avec nous pour ce culte que nous voulons t’offrir. Malgré notre dispersion, nous savons que tu nous rassembles en un même corps et en une seule fraternité.
Nous voici devant toi, accueillant ta présence et réalisant que tu nous as devancés pour cette rencontre. Sois loué et béni par ton Eglise.
Amen
Cantique J’ai soif de Ta présence (cliquer sur ctrl + le lien ci-dessous)
Psaume 8
O Seigneur, notre Dieu, qu’il est grand ton nom par toute la terre ! Jusqu’aux cieux, ta splendeur est chantée par la bouche des enfants, des tout-petits : rempart que tu opposes à l’adversaire.
A voir ton ciel, ouvrage de tes doigts la lune et les étoiles que tu fixas, qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme, que tu en prennes souci ?
O Seigneur, notre Dieu qu’il est grand ton nom par toute la terre.
Court commentaire
Ce psaume 8 est une façon de célébrer l’acte créateur de Dieu. Avec le début du livre de la Genèse, il fait partie des récits de la création. Tout comme eux, il met l’accent sur l’être humain, particulièrement l’enfant, qui a encore sa simplicité d’émerveillement, ce qui lui permet de louer Dieu.
Dans le Nouveau Testament, Jésus dira que nous devons redevenir comme des enfants pour entrer dans le Royaume de Dieu (Matthieu 18 : 3). C’est probablement pour cette capacité d’émerveillement que Jésus prend les enfants en exemple. Prenons quelques instants dans la prière pour louer le Seigneur et lui rendre grâce.
Chant Compte les bienfaits
https://www.youtube.com/watch?v=mywV4B6SYGE
Cantique Tu es Dieu
https://www.youtube.com/watch?v=WuG-6sOUWOM
Lecture biblique de Jean 12 : 20-29
20 Il y avait quelques Grecs parmi les gens qui étaient montés pour adorer pendant la fête.
21 S’étant approchés de Philippe, qui était de Bethsaïda, en Galilée, ils lui demandaient : Seigneur, nous voudrions voir Jésus.
22 Philippe vient le dire à André ; André et Philippe viennent le dire à Jésus.
23 Jésus leur répond : L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié.
24 Amen, amen, je vous le dis, si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il demeure seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
25 Celui qui tient à sa vie la perd, et celui qui déteste sa vie dans ce monde la gardera pour la vie éternelle.
26 Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive, et là où moi, je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un veut me servir, c’est le Père qui l’honorera.
27 Maintenant je suis troublé. Et que dirai-je ? Père, sauve-moi de cette heure ? Mais c’est pour cela que je suis venu en cette heure.
28 Père, glorifie ton nom ! Une voix vint donc du ciel : Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore.
29 La foule qui se tenait là et qui avait entendu disait que c’était le tonnerre. D’autres disaient : Un ange lui a parlé.
30 Jésus reprit : Ce n’est pas à cause de moi que cette voix s’est fait entendre, mais à cause de vous.
Prédication :
Amen, amen, je vous le dis, si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il demeure seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit (Jean 12 : 24).
Nous sommes vers la fin du premier siècle de l’ère chrétienne, entre 50 et 60 ans après la mort de Jésus. C’est une période difficile pour les chrétiens : La première génération de chrétiens s’éteint progressivement, de nombreux apôtres sont morts (Paul et Pierre ont subi le martyr dans les années 60), le temple de Jérusalem a été détruit, les chrétiens sont persécutés par les enfants d’Israël d’une part et par les autorités romaines d’autre part. C’est donc une période troublée. Jean continue à témoigner de sa foi (serait-il le dernier apôtre survivant ?), malgré son bannissement sur l’île de Patmos et son grand âge. Son évangile a la particularité d’être facilement compréhensible du point de vue lexical, mais très complexe à interpréter. Nous en avons un exemple dans notre passage : Jésus parle de sa mort en utilisant le verbe glorifier. Il utilise l’image de la mise en terre d’une graine pour parler de la vie et il poursuit en l’appliquant à la vie des disciples.
C’est un genre de vocabulaire, un discours et une vision des choses qui ne passent pas très facilement aujourd’hui. A peine, l’accepte-t-on pour Jésus, mais dire que nous aussi nous sommes appelés à mourir comme une graine pour vivre, ça n’est pas facile à accepter, sauf si c’est une image de la sanctification qui consiste à faire mourir les œuvres de la chair.
Et le texte de 2 Corinthiens qui accompagne l’évangile de Jean va dans le même sens :
3 Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, 4 qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes l’objet de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque affliction !
5 Car, de même que les souffrances de Christ abondent en nous, de même notre consolation abonde par Christ.
6 Si nous sommes affligés, c’est pour votre consolation et pour votre salut ; si nous sommes consolés, c’est pour votre consolation, qui se réalise par la patience à supporter les mêmes souffrances que nous endurons.
7 Et notre espérance à votre égard est ferme, parce que nous savons que, si vous avez part aux souffrances, vous avez part aussi à la consolation (2 Corinthiens 1 : 3-7).
Nous ne sommes plus habitués à ce genre d’explication de la foi. Pourtant, ce sont des textes qui se trouvent dans la Parole. Des textes que de génération en génération, nous lisons et méditons avec plus ou moins d’envie.
Que nous disent-ils ?
Jésus est arrivé à Jérusalem pour la fête de la pâque. La foule l’a accueilli avec beaucoup d’allégresse en étendant vêtements et branches de palmiers sur son passage. L’ambiance était à la fête et à l’espoir d’un monde meilleur.
Quelques Grecs, probablement impressionnés par cet enthousiasme populaire, demandent à rencontrer Jésus.
Ils s’adressent à Philippe, qui en parle à André, avec qui il a déjà fait équipe lors de la multiplication des pains. A deux, ils transmettent à Jésus la demande des Grecs, et la réponse de Jésus est étrange, totalement inattendue : « Elle est venue, l’heure où le Fils de l’Homme doit être glorifié ! ». Glorifié par la mort.
Et tout de suite après, il utilise une comparaison avec un grain de blé : « En vérité, en vérité je vous le dis : Si le grain de blé tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit ».
Est-ce l’arrivée de ces quelques Grecs qui a fonctionné comme un rappel pour Jésus qu’au cœur même de la joie de ce jour, pour être éternelle, pour lui et pour tous ceux qui croiraient en lui, il devait passer par la mort ?
Est-ce cette demande qui indiquera à Jésus que le moment est venu pour lui de donner sa vie, pour les hommes de tout pays et de toute langue ?
Bien des fois Jésus avait souligné que son temps n’était pas encore accompli (Jn 7 : 6, 8), que son « heure » n’était pas encore venue (Jn 2 : 4 ; 7 : 30 ; 8 : 20). Il annonce maintenant que cette heure est arrivée.
Les évangiles synoptiques utilisent souvent l’image du grain (le grain de blé qui rend cent pour un, le grain de sénevé qui devient un arbre immense). Mais, là où les synoptiques parlent du « Royaume de Dieu ou des cieux », Jean parle de Jésus : c’est bien lui-même que Jésus vise en décrivant ce grain de blé qui en terre se vide, s’épuise et puis se change tout entier en un germe de vie. Et Jésus y insiste : le fruit qu’il ambitionne ne vient qu’à travers une mort.
Certes, pour lui, c’est une mort librement consentie. « Ma vie, personne ne me la prend ; c’est moi qui la donne » (10 : 17).
Mais, il va poursuivre en disant que nous sommes aussi grain de blé appelés à mourir pour vivre, comme si Jésus disait que son cheminement sera aussi le nôtre.
Pourtant son destin est unique, son œuvre est unique et sa portée est unique. En quoi alors ce texte peut nous concerner ? Un des grands points communs à toute existence humaine, c’est qu’elle est parsemée d’allégresse, d’espérance, de joie et de fête, comme lors de l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem et également de peine, de tristesse, d’épreuve et de mort, comme celle de Jésus et celle de la première génération de chrétiens, dont Jean est un des derniers témoins.
Jésus nous invite ainsi à regarder au-delà du présent. Qu’il soit heureux ou malheureux, il nous demande de découvrir une réalité cachée, enfouie. C’est une réalité qui donne un sens plus profond à notre vie, bien plus qu’une succession de jours et de nuits, bien plus qu’une succession de joies et de peines. Il nous demande de réaliser que la Vie est là et que cette réalité au-delà de l’apparence n’est pas anéantie par la mort et son silence. Après la croix vient le tombeau vide, et le Vivant qui n’est plus à chercher dans la tombe : « Car, de même que les souffrances de Christ abondent en nous, de même notre consolation abonde par Christ » (2 Corinthien 1 : 5, 6a).
Amen
Offrande
Si nous sommes contraints en ce jour de rester éloignés de notre église, de notre bâtiment de communion spirituelle, il n’en reste pas moins que notre implication dans l’offrande reste toujours importante pour soutenir nos actions, notre communauté, nos missions mais aussi nous permettre de couvrir les dépenses courantes quotidiennes.
L’offrande est une des façons de dire merci au Seigneur et nous permet également de subvenir à l’entretien matériel de notre communauté.
Nous avons deux moyens disponibles pour notre offrande :
1 – Un ordre permanent (plus simple pour notre trésorier)
2 – Un versement sur le compte de notre église BE 32 0016 6002 9102
Annonces :
- Depuis plusieurs dimanches, Gabrielle a fait la demande de devenir membre.
Comme il n’y a pas de culte en présentiel pour le moment, le Consistoire informe la Communauté de sa demande, par le canal de nos cultes écrits.
Si au bout de ce dimanche, personne n’a fait d’objection sérieuse, Gabrielle sera automatiquement considérée comme membre-électrice de notre paroisse.
- Comme déjà annoncé, nos cultes reprendrons en présentiel à partir du dimanche 21 mars. Pour respecter les mesures sanitaires, il est impératif de vous inscrire au préalable (15 personnes maximum), soit par mail : gregorytassioulis@yahoo.fr, soit par téléphone : 0498/80-28-22.
- Une sortie à Dinant a été organisée ce dimanche 14 mars (10 personnes maximum). Si vous êtes intéressés, nous pouvons renouveler cette expérience ce dimanche 21 mars à partir de 13 heures. Il vous suffit de vous inscrire auprès du pasteur : gregorytassioulis@yahoo.fr ou au 0498/80-28-22.
Prière d’intercession
Seigneur Jésus, tu as toujours donné des paroles réconfortantes et bénissantes à tous ceux qui s’approchaient de toi.
Nous te prions pour nos frères et sœurs qui souffrent quel que soit le nom que porte cette souffrance.
Tu nous invites à pleurer avec ceux qui pleurent et à nous réjouir avec ceux qui se réjouissent. Aide-nous à ne pas rester enfermés dans nos tristesses ou dans nos joies personnelles pour accueillir tous nos frères et sœurs dans leurs joies ou leurs peines.
C’est alors, que nous serons surpris d’entendre de ta bouche « Vous êtes les bénis de mon Père » (Matthieu 25 : 34)
Amen
Bénédiction (Nombres 6 : 24-26)
« Que l’Eternel nous bénisse, et qu’il nous garde !
Que l’Eternel fasse luire sa face sur nous, et qu’il nous accorde sa grâce !
Que l’Eternel tourne sa face vers nous, et qu’il nous donne la paix ! » Amen.
Cantique En Jésus seul https://www.youtube.com/watch?v=rcQvqyzgsNw
