Culte du 17 janvier 2020

Accueil salutation :

Chers frères et sœurs, même si c’est à distance, nous nous rassemblons au nom de Dieu le Père et de notre Seigneur Jésus-Christ. Que chacun de nous se sente donc entouré de Sa présence pour écouter et méditer Sa Parole. Merci à Fanny et à Frieda pour leur contribution à ce culte.

Avant toute chose nous nous rappelons que nous sommes réunis par la Bonne Nouvelle de l’Évangile et de la Grâce. 

Pour les Réformateurs, le sens du culte se découvre dans la relation avec Dieu et dans la révélation qu’il y a culte parce que Dieu a bien voulu se servir de nos manières humaines pour s’adresser à nous, leur conférant une dignité incomparable. 

En faisant lui-même le chemin jusqu’à nous, il nous donne la liberté de répondre à cette Bonne Nouvelle dans la foi et avec nos possibilités. 

Sans chercher à polémiquer avec nos frères et sœurs catholiques romains, rappelons-nous que le sens du culte a été l’un des enjeux centraux de la Réforme. Luther a opposé la compréhension du culte comme “beneficium” (comme don) à celle du “sacrificium” de la messe catholique : Jésus-Christ est le don de Dieu. Par lui, il n’y a plus de sacrifice à renouveler par les croyants. Le culte n’est donc plus d’abord un service “dû” et “rendu” par l’humain à Dieu mais le service de Dieu pour l’humain, auquel le croyant ne peut répondre que par la louange et la reconnaissance : « Ayant reçu un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable », (Héb. 12 : 28) et plus loin, en Hébreux 13 : 15 « Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom ».

Alors, au cœur de cette  assemblée à distance, faisons retentir ces paroles d’accueil : La grâce et la paix nous sont données par Dieu le Père, le fils et le Saint-Esprit.

Cantique Tu es Dieu (appuyer sur la touche ctrl ou control et cliquer sur le lien ci-dessous)

Prière : Seigneur, apprivoise-moi (Sœur Emmanuelle)

Tu sais bien que les hommes ont besoin d’amis. Ils ne peuvent pas vivre seuls.
Alors, Seigneur, veux-tu être mon ami ? Pour cela, chaque jour, je viendrai m’asseoir près de toi.
Je te regarderai, tu me regarderas. Il y a tant de choses dans un simple regard !
Tu sais bien que moi, je ne sais pas parler, pas même à toi.
C’est tellement embrouillé et compliqué ce qu’il y a dans mon cœur.
Apprends-moi seulement à t’écouter dans le silence de mon cœur. Apprends-moi aussi que pour toi, je suis unique au monde.

Tu sais bien Seigneur que j’ai besoin de toi pour vivre.
Mon cœur a tellement besoin d’amour, alors accroche-le bien fort au tien parce que toi aussi, tu veux avoir besoin de moi.

Et puis, Seigneur, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre.
Je serai pour toi unique au monde, tu seras pour moi unique au monde. Partout où j’irai je te trouverai, ce sera merveilleux.
J’irai vers les hommes avec toi, ils seront tous mes amis, tu m’apprendras à les aimer comme toi tu les aimes et j’aurai besoin d’eux parce que toi, tu veux avoir besoin de moi et comment pourrai-je t’aimer si ce n’est à travers eux !
Je serai pour toi unique au monde et tu seras pour moi, unique au monde. Si tu m’apprivoises, chaque homme deviendra pour moi unique au monde parce qu’il est pour toi unique au monde.

Son étoile, ce sera pour moi une de tes étoiles. J’aimerai les regarder le soir et si je sais bien regarder, avec mon cœur, je verrai qu’aucune ne se ressemble parce que chacune a sa place dans ton ciel et elles seront toutes mes amies.

Seigneur, pour que chaque homme devienne pour moi unique au monde, tu m’as donné ton grand secret.
Le voici :  »On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux. »
Seigneur, apprivoise-moi, veux-tu ?

Amen 

Moment de prière et de louange : Psaume 42 v 12

Pourquoi t’abats-tu mon âme, et gémis-tu au-dedans de moi ?

Espère en Dieu, car je le louerai  encore ; Il est mon salut et mon Dieu.

C’est en lisant ce Psaume que j’ai réalisé comme le psalmiste, que j’avais tous les arguments en ma faveur, pour sortir mon âme de son abattement.  En effet ayant toutes les promesses divines et la prière comme arme remarquable ; je pouvais et devais sortir vainqueur de mes épreuves et proclamer la victoire au nom de Jésus-Christ. Ma victoire était près de moi, en moi ; mais elle était voilée, cachée par la douleur des circonstances. Puis un cantique est venu réveiller mon âme et ce poème s’est révélé en moi devenant comme un hymne victorieux. Béni soit notre Dieu !

O mon âme ! Pourquoi t’attrister mon âme, alors que Dieu est avec toi ?

Laisse-lui toutes tes larmes et abandonne ton désarroi.

Pourquoi doutes-tu mon âme lorsque l’épreuve est sur ta vie ?

Tu possèdes toutes les armes pour contrer les forces ennemies !

Pourquoi gémis-tu mon âme ? Toi qui attends l’exaucement de toutes tes forces proclame que ton Seigneur est  Tout-Puissant !

Pourquoi t’abats-tu mon âme ! Face aux défis de l’avenir ?

Tout est prévu, Dieu le clame ! Sa volonté doit s’accomplir.

Réjouis-toi ! O mon âme ! Sois dans la joie et loue ton Dieu !

Et dès le matin acclame ! Celui qui descendit des cieux.

Sois dans la paix ! O mon âme ! Te reposant sur les Ecrits

Dans la confiance et  le calme, toujours plus près de Jésus-Christ.

Cantique : Dans le calme et la confiance

Parabole :

C’était un homme droit et sincère qui cherchait le chemin de l’adoration, qui cherchait le chemin de la vérité. Il alla un jour trouver un sage dont on lui avait assuré qu’il pourrait le lui indiquer. Celui-ci l’accueillit aimablement devant sa tente et, après lui avoir servi le thé à la menthe, lui révéla l’itinéraire tant attendu : « C’est loin d’ici, certes, mais tu ne peux te tromper : au cœur du village que je t’ai décrit, tu trouveras trois échoppes. Là te sera révélé le secret de l’adoration, le secret de la vérité. »

Le voyageur se mit en chemin. La route fut longue. Le chercheur de sincérité et de simplicité passa plusieurs cols et rivières. Jusqu’à ce qu’il arrive en vue du village dont son cœur lui dit très fort : « C’est là le lieu ! Oui, c’est là ! ». 

Hélas ! Dans chacune des trois boutiques, il ne trouva comme marchandise que des rouleaux de fil de fer dans l’une, des morceaux de bois dans l’autre et des pièces éparses de métal dans la troisième. Par politesse, sans savoir à quoi cela pourrait le servir, il en prit un peu de chaque.

Fatigué et découragé, il sortit du village pour trouver quelque repos dans un endroit paisible. Il y resta jusqu’au soir. La nuit venait de tomber. La lune le remplissait d’une douce lumière. Lorsque tout à coup se fit entendre une mélodie sublime. De quel instrument provenait-elle donc ? Il se dressa tout net et avança en direction du musicien. Lorsque, stupéfaction, il découvrit que l’instrument céleste était fait de morceaux de bois, des pièces de métal et des fils d’acier qu’il venait de voir en vente dans les trois échoppes du village.

A cet instant, il comprit. Il comprit que l’adoration est faite de la synthèse de tout ce qui nous est déjà donné. Que notre tâche d’hommes intérieurs est d’assembler tous ces éléments dans l’harmonie. Et de les mettre en commun.

431 Je suis né pour te louer

Prenons un temps pour prier, louer et intercéder.

Lecture biblique : Jean 2 : 1-11

1  Le troisième jour, il y eut des noces à Cana de Galilée. La mère de Jésus était là.

2  Jésus aussi fut invité aux noces, ainsi que ses disciples.

3  Comme le vin venait à manquer, la mère de Jésus lui dit : Ils n’ont pas de vin.

4  Jésus lui répond : Femme, qu’avons-nous de commun en cette affaire ? Mon heure n’est pas encore venue.

5  Sa mère dit aux serviteurs : Faites tout ce qu’il vous dira.

6  Il y avait là six jarres de pierre, destinées aux purifications des Juifs et contenant chacune deux ou trois mesures.

7  Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces jarres. Ils les remplirent à ras bord.

8  — Puisez maintenant, leur dit-il, et portez-en à l’organisateur du repas. Ils lui en portèrent.

9  Quand l’organisateur du repas eut goûté l’eau changée en vin — il ne savait pas d’où venait ce vin, tandis que les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient — il appelle le marié

10  et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, puis, quand les gens sont ivres, le moins bon ; toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent.

11  Tel fut le commencement des signes de Jésus, ce qu’il fit à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples mirent leur foi en lui.

Prédication 

Frères et sœurs, ce matin particulièrement, j’ai l’impression de passer un examen. Est-ce que je vais dire quelque chose de convaincant et surtout d’acceptable à la fois du point de vue intellectuel et  du point de vue spirituel ?

Jean écrit au verset 11 que Jésus vient d’accomplir son 1er miracle. Dans l’évangile de Jean, il y a 7 miracles, nous en connaissons le premier et le dernier, c’est la résurrection de Lazare. Pour être plus précis, il y en a 7 qui sont répertoriés par Jean, mais au chapitre 21, il précise que tous les livres du monde ne suffiraient pour dire tout ce que Jésus avait fait. 

Plusieurs mots ont besoin d’être définis dans ce verset 11. Tout d’abord le mot miracle : Il existe plusieurs mots pour dire ce que nos Bibles traduisent par le mot miracle. Ici, c’est le mot signe, c’est-à-dire ce par quoi on peut connaître quelque chose ou quelqu’un. 

Ensuite, il y a le mot gloire qui signifie ce qui a de la valeur, ce qui a du poids.

Si je m’en tiens à ces 2 définitions : L’eau changée en vin est un signe qui nous fait reconnaître la valeur, le poids, l’importance de Dieu. Et ce qui est important dans ce récit, ce n’est pas le changement de nature de l’eau, mais la présence de Jésus auprès de ces personnes qui se retrouvent autour d’un mariage à Cana.

Pourtant, pour certaines personnes, ce qui est important, c’est l’eau qui est changée en vin.

Mais, est-ce l’intention de Jean ? Que les disciples disent que la connaissance de Dieu se trouve dans le changement de la nature de l’eau ? Ou que la connaissance de Dieu se trouve en Jésus-Christ, qui par sa présence, rend Dieu présent ?

C’est ce que le maître de cérémonie, l’ordonnateur du repas fait en disant : « Tout homme sert d’abord le bon vin, puis le moins bon après qu’on se soit enivré ; toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent ».  

Et l’on voit poindre l’admiration dans cette remarque, mais aussi un peu d’ironie. Presque comme s’il disait : C’est super, c’est génial ! Mais, c’est aussi un peu illogique de donner le meilleur vin à un moment où les personnes ne peuvent plus le savourer à sa juste valeur, puisqu’ils sont déjà un peu, beaucoup imbibés de vin.

Parler du miracle comme un changement dans l’ordre naturel des choses, plutôt que comme un signe de la présence de Dieu auprès de nous, c’est ouvrir la porte à beaucoup de questions sans réponse : Pourquoi un tel bénéficie d’un miracle et pas un autre ? Pourquoi un tel est guéri  et pas un autre ? etc.

Ainsi, en prenant tout événement vécu comme un signe de la présence du Seigneur à nos côtés, par-delà le mariage qui nous est décrit, nous pouvons apercevoir le sens que Jean veut donner à Jésus : Il est important dans ma vie. Sa présence me comble, me console, me fortifie, m’accompagne à chaque pas.

Tous les signes, tous les miracles ont pour Jean ce seul but : ils manifestent sa gloire. Par eux, ce que nous pouvons connaître de Jésus, c’est qu’il est le Fils de Dieu, le Messie. C’est-à-dire que Dieu en Jésus-Christ se met résolument de notre côté. Aujourd’hui, tout le monde ne le reconnaît pas. Mais il attire à lui toute personne. Toute personne qui cherche, toute personne qui espère, toute personne vivante, même celle qui est en manque ou qui manque de tout, qui rate tout. 

Dans notre récit, au moment où il n’y a plus de vin, le manque se manifeste. La fête qui symbolise la vie et qui représente la plénitude, l’avenir et l’espérance sont en danger. 

La mère de Jésus l’a-t-elle compris plus vite que les autres ? Ça se peut, mais elle ne peut rien faire d’autre que de dire aux serviteurs du mariage : Faites tout ce qu’il vous dira. Elle ne peut d’ailleurs que dire cela, car Jésus est le seul pain de vie, et tous ses témoins ne sont là que pour dire, regarde, ce qu’il a fait dans ma vie, il veut le faire dans la tienne. Regarde vers lui, regarde à lui. Mets ta confiance en lui. 

Chez Jean, quand Jésus, parle de son heure qui n’est pas venue, c’est celle de la mort, de sa mort sur la croix. 

A ce moment-là, le monde entier symbolisé par un officier romain au pied de la croix reconnaîtra que Jésus est le Fils de Dieu, celui qui apporte le salut. 

Au cours de cette fête, comme au cours de chaque vie, le plus grand des miracles, le plus grand des signes, c’est de permettre que l’on voit Jésus en nous. 

Le plus grand des miracles, c’est quand nous réalisons que Jésus est près de nous, avec nous, en nous, que Jésus a du poids dans notre vie, de la valeur. C’est le thème de ce dimanche : « Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce sur grâce » (Jean 1 : 16)

Amen.

Prière : « Seigneur Jésus, inonde-moi de ton Esprit et de ta vie.

Prends possession de tout mon être pour que ma vie soit un reflet de la tienne. Rayonne à travers moi, habite en moi.

Et tous ceux que je rencontrerai pourront sentir ta présence auprès de moi.

En me regardant, ils ne verront plus que toi seul, Seigneur !

Demeure en moi et alors je pourrai, comme toi, rayonner.

Au point d’être à mon tour une lumière pour les autres.

Lumière, Seigneur, qui émanera complètement de toi.

C’est toi qui, à travers moi, illumineras les autres.

Ainsi ma vie deviendra une louange à ta gloire, la louange que tu préfères, en te faisant rayonner sur ceux qui nous entourent, par la plénitude éclatante de l’amour que te porte mon cœur. » Amen

Chant Tu es le Maître

Annonces 

  • Prions les uns pour les autres. Prions pour celles et ceux qui passent par des épreuves quel que soit le nom que portent ces épreuves (deuil, maladie, découragement, etc.)
  • Si vous souhaitez rencontrer le pasteur dans un lieu sanitairement sûr, une permanence pastorale est assurée le mardi de 18h00 à 20h00 et le vendredi de 17h00 à 19h00. 

Rien de plus simple que d’annoncer au pasteur votre venue et de venir partager et prier ensemble.

Offrande : Notre offrande est aussi une façon de louer le Seigneur et  de veiller à la vie matérielle de notre communauté.

Deux moyens sont disponibles pour notre offrande :

1 – Un ordre permanent (plus simple pour notre trésorier)

2 – Un versement sur le compte de notre église  BE 32 0016 6002 9102 

Que le Seigneur nous guide et nous éclaire également dans cette façon de l’honorer.

Intercession et Bénédiction : Seigneur, à la fin de ce culte, nous voulons nous rappeler que tu te réjouis lorsque nous cheminons ensemble. Nous te prions pour nos frères et sœurs  qui souffrent et nous te demandons de les bénir et de les soutenir. Bénis tous ceux qui sont là dans le secret de notre cœur. 

Que ta grâce et ta paix les accompagnent et les fortifient, comme tu nous accompagnes et nous fortifies dans ta grâce et ta paix.

Dieu nous bénit et nous fortifie. Dieu nous accompagne tout au long de cette semaine. Allons dans sa joie et dans sa paix. Amen 

Cantique A toi la gloire

daniel laenen

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