Culte du 30 août 2020

Marc 1 : 16-20 « Comme il passait le long de la mer de Galilée, il vit Simon et André,
frère de Simon, qui jetaient un filet dans la mer ; car ils étaient pêcheurs.
Jésus leur dit : Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes.
Aussitôt, ils laissèrent leurs filets, et le suivirent.


Etant allé un peu plus loin, il vit Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère, qui, eux
aussi, étaient dans une barque et réparaient les filets. Aussitôt, il les appela ; et,
laissant leur père Zébédée dans la barque avec les ouvriers, ils le suivirent».
« Suivez-moi », dis Jésus à Simon-Pierre et à André… « Etant allé plus loin, il vit
Jacques et Jean et il les appela ».
Le culte, c’est notre réponse à cet appel à le suivre. Il est basé
sur une promesse : Dieu trace un chemin devant nous.
Personne ne le connaît par avance, personne n’en connaît les
détours, les arrêts, les difficultés, mais, le Seigneur nous
promet qu’il sera avec nous jusqu’au bout du chemin.

Ce matin, ce sont tous nos chemins qui se croisent, parce que
Dieu nous rassemble et nous unit, pour vivre ensemble un culte
qui l’honore et le réjouit.

Soyez les bienvenus, que Dieu vous bénisse dès maintenant et
qu’il vous accorde les bénédictions que vous avez besoin.

Psaume 133 (version Semeur)
Oh ! Quel plaisir c’est, pour des frères, et quel bonheur que d’être ensemble !
C’est comme l’huile parfumée répandue sur la tête, qui descend sur la barbe, la barbe
d’Aaron, et coule jusqu’au bord de ses habits.
C’est comme la rosée qui descend de l’Hermon sur le mont de Sion.
C’est là que l’Eternel accorde sa bénédiction et la vie pour toujours.
Ce psaume nous parle de plaisir et de bonheur de se retrouver
réuni dans le sanctuaire. Cette communion fraternelle est
comparée à un parfum qui est répandu sur nous et à une rosée
rafraîchissante. Ces deux images renvoient à la consécration du
serviteur de Dieu.

Dans ce psaume, le psalmiste reprend le thème de la
consécration pour l’élargir à tous ceux qui se réunissent dans le
sanctuaire.

Se réunir pour prier et louer le Seigneur a donc une valeur
inestimable. Et c’est d’autant plus important que le psalmiste

affirme qu’à l’occasion de cette rencontre, la bénédiction de
Dieu devient agissante.

Alors, oui, accueillons-nous comme des frères et des sœurs et
ensemble rendons-lui grâce. C’est le chemin que le Seigneur a
choisi pour nous bénir. Amen

Prière : Seigneur, nous voici tous ensemble, réunis ce matin
pour te célébrer en cette matinée de culte. Ta Parole est notre
force et notre paix. Donne-nous la grâce de goûter aux
bienfaits de ta parole lue et méditée communautairement.
Qu’elle nous éclaire et nous fortifie.

En Jésus, nous te prions. Amen

45 J’ai soif de ta présence

Lecture biblique : 1 Corinthiens 3 : 9-17

En effet, nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous êtes le champ de Dieu, la
construction de Dieu.

Conformément à la grâce que Dieu m’a donnée, j’ai posé le fondement comme un
sage architecte, et un autre construit dessus. Cependant, que chacun fasse attention
à la manière dont il construit dessus, car personne ne peut poser un autre fondement
que celui qui a été posé, à savoir Jésus-Christ.
Que l’on construise sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses,
du bois, du foin ou de la paille, l’œuvre de chacun sera dévoilée : le jour du jugement
la fera connaître, car elle se révélera dans le feu et l’épreuve du feu indiquera ce que
vaut l’œuvre de chacun.
Si l’œuvre que quelqu’un a construite sur le fondement subsiste, il recevra une
récompense.
Si son œuvre brûle, il perdra sa récompense ; lui-même sera sauvé, mais comme au
travers d’un feu.
Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en
vous ?
Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira, car le temple de Dieu est
saint, et c’est ce que vous êtes.
Prédication :

Un peu d’histoire biblique : Paul s’est rendu en Grèce suite à
une vision où un homme l’appelle à venir évangéliser la région.
Il embarque pour le port de Neapolis et comme à son habitude,
partout où il passe, il cherche une synagogue pour prêcher
l’évangile. Partout où il passe, il suscite de vives réactions
d’opposants qui essayent de le faire taire.

Il est passé par Philippes, Thessalonique, Bérée. Ensuite, il se
rend à Athènes, fatigué peut-être par les oppositions qu’il
rencontre. Dans cette ville prestigieuse, il innove en prêchant à
la fois dans les synagogues et sur la place publique. Il converse
ainsi avec les représentants des différents courants
philosophiques à la mode de l’époque : Les épicuriens qui
disent « mangeons et buvons car demain nous mourrons », les
stoïciens qui disent « ce qui te fait souffrir, ce n’est pas la
maladie ou les épreuves que tu vis, mais tes passions, ton âme
qui est trop sensible à ce que tu vis ». Et au milieu de ces
philosophes, Paul va rompre avec son discours habituel : Il ne
fait plus référence à l’Ancien Testament, mais aux philosophes
grecs et il termine son message par l’annonce de la mort et de
la résurrection de Jésus.

Résultat : On se moque doucement, on ironise. On t’entendra
là-dessus un autre jour.

C’est ainsi que, malgré quelques conversions, Paul semble
quitter Athènes sans trop de résultats. Il va à Corinthe qui est
une ville au prestige philosophique aussi important que celui
d’Athènes et contrairement à Athènes, il semble prêcher en

utilisant un langage plus traditionnel. Il semble donc ne pas
commettre la même erreur.

Il quitte la ville au bout de 18 mois. Il a donc eu le temps
d’enseigner et de structurer l’Eglise de Corinthe. Du moins, le
croyait-il, car, aussitôt parti, des tensions naissent dans l’Eglise
pour des raisons doctrinales et de mœurs. Il apprend que des
clans se créent, avec des gens qui se rangent sous la direction
de figures importantes : Apollos, Pierre, Paul et même des gens
qui utilisent le nom de Jésus pour rejeter les autres clans.

Paul va essayer de résoudre ces tensions, non pas en désignant
qui a tort et qui a raison, mais en rappelant l’œuvre du Christ :
Il est le Sauveur et il est le Seigneur. L’église lui appartient, il
en est la tête et chacun a sa place dans l’Eglise du Seigneur :
Chacun a une place et chacun à sa place, c’est-à-dire l’Eglise
est là pour tous et chacun dans l’Eglise est important, quelle
que soit la fonction qu’il a.

En fait Paul essaye de dire que l’Eglise c’est nous tous. Il le fera
en utilisant notamment l’image d’un corps ou celui d’un édifice.
Au chapitre 3, il va essayer de le dire d’une façon originale :

Tous ceux qui sont considérés comme des leaders, comme des
chefs par les autres, ne sont en réalité que des serviteurs. Alors
pourquoi mettre certains sur un piédestal et jeter les autres
dans le caniveau : Parce que certains prêchent mieux que
d’autres ? Parce que certains ont une foi plus puissante que
d’autres ? Parce que certains sont plus saints que d’autres ?
Tout cela, ce sont des considérations qui ne devraient pas
effleurer l’esprit des chrétiens, car, dit-il, c’est Dieu qui
distribue les dons et les ministères selon son bon vouloir. Et si
certains sont défaillants, ce n’est pas une excuse pour créer des
clans. Dieu est celui qui jugera et qui fera passer les œuvres
des uns et des autres sous son jugement. Dans ce chapitre 3, à
plusieurs reprises, Paul ponctue ses phrases par « mais c’est
Dieu qui.. » et cela pour exprimer la volonté de Dieu de bâtir
une Eglise où chacun a sa place et où chacun à sa place, exerce
sa fonction.

Et Paul menace clairement de destruction, celui ou celle qui
détruit l’œuvre de Dieu, en divisant et en rejetant. Parce que
cela reviens à s’en prendre au projet de Dieu.

Faut-il alors laisser tout faire ? Certes non, mais sous prétexte
d’empêcher le tout et le n’importe quoi, Paul dénonce les envies
de dominer, de diriger, d’asservir les autres, en se montrant
plus spirituel, plus logique, plus organisé.

Paul ne va pas essayer de faire la leçon à Apollos ou à Pierre.
Au contraire, il va essayer de montrer leur unité. Et il va s’en
prendre à ceux qui divisent et affaiblissent l’Eglise du Seigneur,
sous prétexte que Paul ou Apollos ou Pierre prêche mieux que
les autres.

Les versets 14 et 15 « Si l’œuvre que quelqu’un a construite sur
le fondement subsiste, il recevra une récompense » sont parfois
utilisés comme des menaces, alors qu’ils peuvent être lus
comme un avertissement contre ceux qui jugent : Même si celui
que tu juges a raté plein de choses, a été défaillant, même s’il
passe comme à travers le feu, c’est-à-dire sans avoir rien
accompli de solide, il passera quand même parce que c’est la
volonté de Dieu. Et si c’est comme ça, alors plutôt que de
juger, remonte tes manches, fais travailler ton cerveau et
demande toi comment tu pourrais collaborer avec tous pour
l’avancement du règne de Dieu.

Et Paul terminera ce paragraphe par cette superbe phrase :
Vous êtes saints ! Aussi bien vous qui faites erreur en divisant
l’Eglise que les autres.

Amen

Cantique 31 Qu’il en soit ainsi

Annonces + rappel de l’offrande

Prière : Seigneur Jésus, par ta présence tu renouvelles en
nous la foi, l’espérance et l’amour. Transforme‐nous et
renouvelle ton Eglise.

En sortant de ce culte, nous voulons nous souvenir que tu es
notre fondement et que l’Eglise, sans toi comme fondement,
n’est pas Eglise en elle-même.

Sans cesse, elle est appelée à se laisser renouveler aux sources
de l’Evangile.

Et nous le savons et le reconnaissons, ce qui est valable pour
l’Eglise, est valable aussi pour chacun d’entre nous : Tu es

notre fondement et sans toi comme fondement, nous ne
sommes rien par nous-mêmes.

Envoie-nous dans ce monde pour servir de témoin de ton
Evangile.

Amen

Bénédiction et Envoi : Que l’Eternel nous garde de tout mal.
Qu’il garde notre âme.

Que l’Eternel protège notre départ et notre arrivée, dès
maintenant et à jamais. Amen.

Cantique 12 A toi la gloire

daniel laenen

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