Mois : février 2020

Humblement…

Quand Arthur Ashe, le légendaire joueur de tennis américain, était en train de mourir du sida suite à une transfusion de sang infecté lors d’une chirurgie cardiaque en 1983, il a reçu des lettres de ses fans d’où est sortie cette question: « Pourquoi Dieu vous a-t-il choisi pour une maladie si horrible ? »
Arthur Ashe a répondu:
« Il y a plusieurs années, environ 50 millions d’enfants ont commencé à jouer au tennis, et l’un d’eux était moi.
-5 millions ont vraiment appris à jouer au tennis,
-500.000 ont tenté le tennis professionnel,
-50.000 sont entrés sur le circuit,
-5.000 ont pu participer aux éliminatoires d’un tournoi du Grand Chelem,
-50 sont arrivés à Wimbledon,
-4 ont atteint la demi-finale,
-2 ont atteint la finale et l’un d’eux était moi.
Quand je célébrais la victoire avec la coupe à la main, je n’ai jamais pensé à demander à Dieu « Pourquoi moi ? » Alors maintenant que je souffre, comment puis-je demander à Dieu: « Pourquoi moi ? »
Le bonheur vous garde doux !! Les jugements vous maintiennent forts !! Les douleurs vous gardent humains !! Les échecs vous gardent humbles !! Les succès vous gardent brillants !!
Mais seulement la foi vous fait avancer.
Parfois, vous n’êtes pas satisfait de vous’ alors que de nombreuses personnes dans ce monde rêvent de pouvoir vivre votre vie.
Un garçon dans une ferme voit un avion au-dessus de lui et rêve de voler. Mais le pilote de cet avion survole la ferme et rêve de rentrer chez lui. C’est la vie !! Profitez de la vôtre…
Si la richesse était le secret du bonheur, les riches devraient danser dans les rues. Mais seuls les enfants pauvres le font. Si le pouvoir garantissait la sécurité, les personnes importantes devraient marcher sans gardes du corps. Mais seuls ceux qui vivent humblement rêvent tranquillement.
Si la beauté et la renommée suscitaient des relations idéales, les célébrités devraient avoir les meilleurs mariages. Ayez confiance en vous ! Vivez humblement, marchez humblement et aimez de tout votre cœur…! »

L’hôte divin

« J’entrerai chez lui et je souperai avec lui » Apocalypse IV – 20

Ainsi, ce serait vrai, mon Dieu, cette promesse ?
Quand le coeur épuisé sombre dans la détresse
Tu serais cet ami qui s’en vient, vers le soir,
Et tu consentirais, Seigneur, à t’asseoir
En mon logis désert, auprès de cette table ?
J’entendrais ta voix, suave, délectable,
Me dire avec l’accent de l’Amour souverain
Ces mots que l’on attend toute une vie en vain !
Et nous partagerions, seul à seul, et sans hâte l’adorable repas?

Ta main délicate
Effleurerait ma main, silencieusement,
Cependant que la nuit tomberait doucement
Et que tes yeux divins plongeraient en mon âme
Un grand regard d’amour me brûlant de sa flamme,
Pour que je puisse enfin, d’un coeur qui se soumet
Mettre à tes pieds, Seigneur, tout mon être à jamais !

Puisque tu l’as dit, mon Dieu, je veux le croire,
Tes promesses, jamais ne seront illusoires !
Viens, mon Dieu, viens, puisque je t’attends
Avec une âme avide et depuis si longtemps !

Seigneur, ne tardes pas, mon âme se languit !
N’ai-je pas entendu ton pas dans la nuit
S’approcher lentement de ma demeure, ô Maître !
Oui, c’est bien Toi ! Déjà, je crois voir apparaître…

Entre, Seigneur, entre ! La porte est entr’ouverte…

Marlène Grunère, « L’Or du silence »