Culte du 28 mars 2021 (dimanche des rameaux)

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Accueil et salutation

Frères et sœurs, que la paix du Seigneur dont nous sommes les bénéficiaires nous accompagne tout au long de ce culte. Grâce à notre communion fraternelle, notre culte devient une rencontre avec Dieu, dans la prière, la louange et l’écoute de la Parole.

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Psaume 133 (version Semeur)

1 Cantique pour la route vers la demeure de l’Eternel. De David. Oh ! Quel plaisir c’est, pour des frères, et quel bonheur que d’être ensemble ! 

2 C’est comme l’huile parfumée répandue sur la tête, qui descend sur la barbe, la barbe d’Aaron, et coule jusqu’au bord de ses habits. 

3 C’est comme la rosée qui descend de l’Hermon sur le mont de Sion. C’est là que l’Eternel accorde sa bénédiction et la vie pour toujours. 

Court commentaire : Ce psaume nous parle de plaisir et de bonheur de se retrouver réunis. Et le psalmiste compare cette communion fraternelle à un parfum qui est répandu sur nous, à une rosée rafraîchissante. Et tout cela par la seule grâce de se réunir comme des frères et sœurs.

Et c’est lorsque nous nous découvrons comme des frères et des sœurs que la bénédiction de Dieu devient agissante.

Alors, oui, même si nous sommes séparés physiquement, soyons bénis par l’accueil que nous nous faisons en tant que frères et des sœurs. C’est le chemin que le Seigneur a choisi pour nous bénir.    Amen

Prière :

Seigneur Dieu, je remets entre tes mains notre culte, notre journée et notre semaine. En nous tournant vers toi, nous voulons nous appuyer sur toi et être ressourcés par toi. Merci de nous rassurer en nous tenant patiemment par la main. Merci d’accommoder ton pas à notre rythme, celui de nos succès et de nos échecs, de notre force et de nos doutes, de nos craintes et de nos soucis.

Merci de nous aimer et de nous accepter avec tendresse, sans rien forcer, mais en transformant notre vie patiemment et avec bonté. Que ce culte soit éclairé par ta présence et par ta grâce. Amen 

Introduction à la louange      Colossiens 3 : 12-17

12 Ainsi, puisque Dieu vous a choisis pour lui appartenir et qu’il vous aime, revêtez-vous d’ardente bonté, de bienveillance, d’humilité, de douceur, de patience 13 supportez-vous les uns les autres, et si l’un de vous a quelque chose à reprocher à un autre, pardonnez-vous mutuellement ; le Seigneur vous a pardonné : vous aussi, pardonnez-vous de la même manière. 14 Et, par-dessus tout cela, revêtez-vous de l’amour qui est le lien par excellence. 15 Que la paix instaurée par le Christ gouverne vos décisions. Car c’est à cette paix que Dieu vous a appelés pour former un seul corps. Soyez reconnaissants. 

16 Que la Parole du Christ réside au milieu de vous dans toute sa richesse : qu’elle vous inspire une pleine sagesse, pour vous instruire et vous exhorter les uns les autres ou pour chanter à Dieu de tout votre cœur des psaumes, des hymnes et des cantiques inspirés par l’Esprit afin d’exprimer votre reconnaissance à Dieu. 17 Dans tout ce que vous pouvez dire ou faire, agissez au nom du Seigneur Jésus, en remerciant Dieu le Père par lui. 

Commentaire :

Depuis toujours Israël, et l’église ensuite, a exprimé sa foi par le chant. Paul le rappelle au verset 16 : « chantez à Dieu de tout votre cœur des psaumes, des hymnes et des cantiques inspirés par l’Esprit afin d’exprimer votre reconnaissance à Dieu ». Le chant sert à exprimer notre reconnaissance, mais aussi à nous instruire et à nous exhorter les uns les autres. 

Elie Wiesel raconte cette anecdote qui peut nous paraître enfantine : Il se trouvait au Grand Canyon en compagnie d’un chef d’orchestre réputé. Et à sa surprise, ce chef d’orchestre s’est mis à applaudir. 

Ça l’a surpris de voir une personnalité applaudir la beauté du paysage.

Louer Dieu, c’est applaudir Dieu comme un enfant qui applaudit le cadeau qu’il vient de recevoir. Louer Dieu c’est notre façon de lui dire merci ou de lui demander de nous bénir. Et la beauté de cette louange se multiplie lorsque nous le louons ensemble d’un même cœur, d’une même âme.

Lorsque toutes les voix s’élèvent en même temps et à l’unisson, il se passe quelque chose : Cette louange nous réconforte, nous réconcilie avec les chocs de nos vies. Tout se passe comme si les sons, les accents et les paroles, à peine sortis de nos bouches et de nos corps, rentrent à nouveau dans nos oreilles et nos cœurs, mais chargés de la grâce de Dieu dont la paix nous irradie. 

On pourrait imaginer que chacun de nous aurait besoin d’un cantique spécial pour exprimer ses propres souffrances et joies. Mais les vieilles paroles de nos cantiques bien aimés contiennent aussi et à l’avance nos requêtes, nos confessions et nos louanges personnelles. 

Alors chantons et puis élevons nos voix.

66 Dieu tout Puissant

63 Toi qui disposes

Prenons un moment dans la prière :

Lectures bibliques 

Philippiens 2 : 6-11

6 lui qui était vraiment divin, il ne s’est pas prévalu d’un rang d’égalité avec Dieu,

7 mais il s’est vidé de lui-même en se faisant vraiment esclave, en devenant semblable aux humains ; reconnu à son aspect comme humain,

8 il s’est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu’à la mort

– la mort sur la croix.

9 C’est pourquoi Dieu l’a souverainement élevé et lui a accordé le nom qui est au-dessus de tout nom,

10 pour qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre,

11 et que toute langue reconnaisse que Jésus-Christ est le Seigneur

à la gloire de Dieu, le Père.

Jean 12 : 12-19

12 Le lendemain, la grande foule qui était venue pour la fête entendit dire que Jésus venait à Jérusalem ; 

13 les gens prirent des branches de palmiers et sortirent au-devant de lui, en criant : Hosanna !

Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d’Israël.

14Jésus trouva un ânon et s’assit dessus, selon ce qui est écrit :

15  N’aie pas peur, fille de Sion ; ton roi vient, assis sur le petit d’une ânesse.

16 Ses disciples ne comprirent pas cela tout d’abord ; mais quand Jésus fut glorifié, alors ils se souvinrent que cela était écrit à son sujet, et qu’ils avaient fait cela pour lui.

17 La foule qui était avec lui quand il avait appelé Lazare du tombeau pour le réveiller d’entre les morts lui rendait témoignage. 18C’est pourquoi la foule vint au-devant de lui : elle avait entendu dire qu’il avait produit ce signe. 19Les pharisiens se dirent donc les uns aux autres : Vous voyez que vous n’y pouvez rien : le monde s’en est allé à sa suite !

Prédication : En écoutant cet Evangile, j’ai l’impression d’entendre une belle histoire, presque un conte. 

Jésus arrive à Jérusalem, la foule l’acclame avec des rameaux qu’elle jette sur le sol. Il est assis sur une ânesse ou un ânon, que l’on imagine tout propre, avec de belles et grandes oreilles et des yeux doux, avançant majestueusement au milieu d’une population en liesse. Cette scène est si pittoresque qu’elle sera l’une des plus représentée dans l’iconographie chrétienne.

Mais à y regarder de plus près, il y a quelques questionnements : d’où sort cette foule enthousiaste avec ces branches de palmier pour faire un tapis devant Jésus ? Pourquoi ces acclamations alors qu’on voit Jésus si souvent confronté à l’hostilité ? Et puis, cette histoire d’ânon : « allez à la ville, devant une maison vous trouverez une ânesse et son petit. Détachez-les et emmenez-le. Si on vous demande : pourquoi prenez-vous cet âne ? Vous répondrez : le Maître en a besoin, il vous le ramènera. » 

C’est donc un récit qui nous interroge et qui est très riche en enseignements. 

En effet, ce n’est pas un banal récit d’une scène de rue, dans une ambiance orientale festive. Au contraire, pour les quatre évangiles, c’est une démonstration du caractère messianique de Jésus (messie veut dire Christ, celui qui est choisi par Dieu, celui qui est oint), avec un lien direct avec l’Ancien Testament : « 9 Sois transportée d’allégresse, Sion la belle ! Lance des acclamations, Jérusalem la belle ! Il est là, ton roi, il vient à toi ; il est juste et victorieux, il est pauvre et monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse » (Zacharie 9 : 11). 

Pourtant, l’évangéliste Jean précise que ces disciples ne comprennent pas tout de suite la signification de ce qui se passe : « Tout d’abord ses disciples ne comprirent pas ce qui arrivait, mais lorsque Jésus eût été glorifié, ils se souvinrent que cela avait été écrit à son sujet. » (Jean 12 : 16). Jean explique que la foule, et probablement aussi les disciples, donnent un autre sens à cette entrée triomphale de Jésus : « La foule de ceux qui étaient avec lui lorsqu’il avait appelé Lazare du tombeau et qu’il l’avait relevé des morts, lui rendait témoignage. C’était bien, en effet, parce qu’elle avait appris qu’il avait opéré ce signe, qu’elle se portait à sa rencontre. » (Jean 12 : 17-18). Il faudra du temps aux disciples pour comprendre la véritable signification de ce qu’ils ont vécu. Il faudra d’abord que surviennent la mort et la résurrection de Jésus et qu’ils l’acceptent comme fondement de leur foi. Et ce qui est valable pour les disciples l’est aussi pour nous : Toute la vie et le ministère de Jésus trouvent leur sens fondamental à la croix et au tombeau vide. Et toute notre foi aussi : Nous pouvons connaître beaucoup de choses, sur les mystères de la création, sur ceux de la fin des temps, sur les anges et sur les miracles, mais si au centre de notre foi, il n’y a pas la mort et la résurrection de Jésus, nous sommes comme la foule et les disciples, c’est-à-dire que comme eux, nous nous trompons sur la signification des événements.

Ceci étant dit, essayons de tirer quelques enseignements de cet épisode de l’entrée de Jésus à Jérusalem. Je les articulerai autour de 2 principaux protagonistes. Ces 2 protagonistes sont :

La ville (Jérusalem) et la foule.

Jérusalem tout d’abord. C’est la Ville par excellence des croyants, vers laquelle converge toute la vie religieuse du pays, le siège du Temple, fierté de tous. C’est là que le destin de Jésus va se sceller. Jésus est maintenant au pied des remparts, il peut apercevoir la majesté de cette ville, orgueil de toute une nation.

Durant ses nombreux déplacements à travers la Palestine, il a rencontré l’opposition des gens de Jérusalem : les gardiens du temple et de la tradition, prêtres, scribes et pharisiens. Il le sait ces gens-là veulent sa perte mais il ne se dérobera pas. 

La route qu’il suit avec les pèlerins aboutit à la porte de la ville Jérusalem. Cette porte est comme une gueule d’un animal sauvage qui se prépare à le dévorer. Quelques jours plus tard, il ressortira par une porte, chargé de la croix. Et il sera accompagné de cris de détresses des uns et de huées et crachats des autres. Il sera élevé de terre et exposé sur une croix, jusqu’à ce que mort s’en suive. « JérusalemJérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants comme une poule rassemble sa couvée sous ses ailes ! Mais vous ne l’avez pas voulu » (Luc 13 : 34). Jésus connait le sort que l’on a réservé à ceux qui voulaient lutter contre les habitudes ou l’ordre établi, les prophètes d’Israël, maltraités, rejetés, parfois massacrés. Mais il sait aussi que si l’on considèrera sa mission comme un échec, il sortira vainqueur du tombeau qui enfermera son corps pendant trois jours. Et le lecteur de l’Evangile est appelé à le croire.

Mais maintenant, c’est le moment des émotions. Matthieu utilise un mot qui a donné séisme en français : « toute la ville fut en émoi » (v.10). Quel est cet émoi, ce séisme qui se produit ? Pour certains, c’est la peur de perdre leur  influence. Et ils commencent à comploter pour faire taire définitivement l’agitateur qui met leurs certitudes et leur pouvoir en danger. Pour d’autres, ce sera l’espoir d’une délivrance.

L’irruption de Jésus dans Jérusalem produit une crise, un bouleversement. Il en va encore de même pour nous, dans notre vie ou dans le monde. Le passage de Jésus produit toujours un bouleversement. 

Voici un exemple de bouleversement que Jésus peut produire dans nos vies : et c’est mon deuxième protagoniste.

La foule : Jésus entrant dans Jérusalem au milieu d’un cortège enthousiaste, c’est beau, mais, même si cette entrée colle à la prophétie, elle ne colle pas avec l’image du Messie glorieux que se faisait Israël et qui allait chasser tous les ennuis des Israëlites.

Cette tension entre un roi humble annoncé par le prophète Zacharie et l’espérance humaine, nous la vivons aussi. Voulons-nous réellement d’un Dieu qui restera toujours humble et marqué par les traces laissées par des clous et les épines d’une couronne ? 

L’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem est écrite comme le contrepied de l’entrée triomphale d’un roi victorieux, d’un roi qui vient de remporter une victoire éclatante. César a été acclamé comme cela, Alexandre le grand également, mais Jésus n’est ni César ni Alexandre le Grand, il est et restera l’humble fils du charpentier qui meurt sur une croix, le Dieu glorieux qui se fond dans les traits d’un homme de chair et de sang.

Jésus ne rentre pas à Jérusalem comme un roi chevalier. Il entre comme un simple prédicateur itinérant qui multiplie les gestes de bonté envers ceux qui l’approchent. 

Il est humble, démuni de tout, pacifique, assis sur un ânon, (symbole d’humilité et de douceur), au raz de la foule, à hauteur de leur visage, comme un homme fatigué qui revient des champs. 

D’un côté, nous pouvons voir un prince arrogant et cruel, debout sur un char rutilant, tiré par des chevaux fringants et richement harnachés. Ce prince est acclamé à la fois parce qu’il est admiré et craint. 

Et de l’autre côté, nous avons un homme humble d’apparence, venant apporter un règne intérieur, un règne de l’âme, monté sur un animal peu prestigieux. 

Deux conceptions radicalement différentes de l’autorité ! Jésus a l’autorité du Dieu fait homme, non pour dominer mais pour servir. Deux conceptions opposées du pouvoir. Et la foule sera appelée à choisir entre les deux. Tout comme nous.

Dans quelques jours on enlèvera à Jésus ses vêtements, on le livrera en pâture à la foule, et les soldats se partageront sa tunique. Arrêtons-nous un instant sur cette acclamation : « Hosanna au Fils de David (reconnaissance de la royauté messianique du Christ). Béni soit au nom du Seigneur celui qui vientHosanna au plus haut des cieux. » « Paix dans le ciel et gloire au plus haut de cieux » ajoute Luc (Luc 19 : 38). Cela ressemble aux acclamations d’un comité de soutien qui est sûr de la victoire de son candidat à l’élection. 

Après avoir lu ce récit de l’entrée de Jésus à Jérusalem, il est difficile d’entrer pleinement dans l’enthousiasme un peu naïf d’une foule qui attend un sauveur qui lui apportera liberté politique et bien-être matériel. Nous savons que cela finira par la mise à mort de celui pour lequel on s’enthousiasmait. La foule clamait « Hosanna », comme les anges à Bethléem. Est-ce la même foule qui criera « à mort », quelques jours plus tard ? 

On connait l’inconstance des hommes déçus dans leurs espoirs. Le récit de l’entrée de Jésus à Jérusalem a été écrit pour assurer qu’il est bien le Messie attendu, le Fils du Dieu Tout-Puissant d’Israël, celui qui donne sens à nos existences. Nous pouvons donc lui adresser nos louanges, nos « Hosanna », pour ce qu’il a fait pour nous : il nous a rétablis, par sa mort, dans l’amitié avec Dieu.  Mais sans naïveté car le mal est toujours présent dans le monde et la vie est rude pour beaucoup. Durant cette Semaine-Sainte, nous lui dirons notre reconnaissance et notre volonté de le suivre, en nous dépouillant de tout ce qui nous encombre, de tout ce qui nous coupe de Dieu et de nos frères, afin de ressusciter, avec lui.        Amen.

Chant Tu es le Maître

Annonces

Prions les uns pour les autres. Cette pandémie a bouleversé nos façons de vivre, nous empêchant notamment de vivre une communion fraternelle le dimanche matin au culte. Cependant, les besoins de soutien et de prière sont toujours présents. Ne nous lassons pas de prier pour celles et ceux qui passent par des épreuves telles que deuil, maladie, découragement, etc.

Si vous souhaitez rencontrer le pasteur dans un lieu sanitairement sûr, une permanence pastorale est assurée le mardi de 18h00 à 20h00 et le vendredi de 17h00 à 19h00.  Rien de plus simple que d’annoncer au pasteur votre venue et de venir partager et prier ensemble.

Offrande : Notre offrande est aussi une façon de louer le Seigneur et  de veiller à la vie matérielle de notre communauté.

Deux moyens sont disponibles pour notre offrande :

1 – Un ordre permanent (plus simple pour notre trésorier)

2 – Un versement sur le compte de notre église  BE 32 0016 6002 9102 Que le Seigneur nous guide et nous éclaire également dans cette façon de l’honorer.

Intercession et Bénédiction : Seigneur, à la fin de ce culte, nous voulons nous rappeler que tu te réjouis lorsque nous cheminons ensembles Nous te prions pour nos frères et sœurs  qui souffrent et nous te demandons de les bénir et de les soutenir. Bénis tous ceux qui sont là dans le secret de notre cœur. 

Que ta grâce et ta paix les accompagnent et les fortifient, comme tu nous accompagnes et nous fortifies dans ta grâce et ta paix.

Dieu nous bénit et nous fortifie. Dieu nous accompagne tout au long de cette semaine. Allons dans sa joie et dans sa paix. Amen 

Cantique Que la grâce

daniel laenen

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