Bonjour à toutes et tous, soyez les bienvenus dans notre église de Ans, sentons nous à l’aise ce dimanche !
Comme introduction voici le verset qui nous est proposé. Aujourd’hui il nous est demandé de parler de la fête de la réforme. La fête de la Réformation est célébrée le 31 octobre en commémoration de la Réforme protestante et particulièrement par les communautés protestantes luthériennes et certaines églises réformées. Ne pouvant être fêtée ce jour- là dans nos paroisses elle nous est proposée ce dimanche.
Un bref rappel, Luther insista sur le dogme selon lequel le pardon est uniquement accordable par Dieu, exprimant ainsi l’erreur de ceux qui clamaient l’absolution de toutes les punitions et la garantie du salut des acheteurs d’indulgences. Les Chrétiens, disait-il, ne doivent pas se détourner de suivre le Christ sur la base de ces fausses assurances. D’où ce verset du jour qui est proposé.
Luther « écrivit ces thèses sur les indulgences et les afficha sur l’Église de Tous-les Saints le 31 octobre 1517 », un évènement qui est maintenant considéré comme le démarrage de la Réforme protestante.
C’est là aussi que notre Père nous prouve son Amour, Il donne son fils en sacrifice afin que nous puissions être sauvés par lui seul. J’ajouterai ces deux versets tellement parlants aussi en Romains 8 1 et 2
Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ. En effet, la loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort.…et donc aussi en Colossiens 2 : 8 Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. Amen.
1 Venez, chantons avec allégresse à l’Eternel ! Poussons des cris de joie vers le rocher de notre salut. 2 Allons au-devant de lui avec des louanges, Faisons retentir des cantiques en son honneur ! 3 Car l’Eternel est un grand Dieu, Il est un grand roi au-dessus de tous les dieux. 4 Il tient dans sa main les profondeurs de la terre, Et les sommets des montagnes sont à lui. 5 La mer est à lui, c’est lui qui l’a faite ; La terre aussi, ses mains l’ont formée. 6 Venez, prosternons-nous et humilions-nous, Fléchissons le genou devant l’Eternel, notre créateur ! 7 Car il est notre Dieu, Et nous sommes le peuple de son pâturage, Le troupeau que sa main conduit… Oh ! si vous pouviez écouter aujourd’hui sa voix !
Pour introduction à la louange je vous propose de lire ce psaume 95 du verset 1 à 7. Le psalmiste nous invite à pousser des cris de joie en l’honneur de notre Salut. Allons vers lui en le louant et chantons en son honneur. Car l’Eternel est un grand Dieu ! Louons- le par ce magnifique chant : Hosanna !
Tu prendras l’un des béliers, et Aaron et ses fils poseront leurs mains sur la tête du bélier. Tu égorgeras le bélier ; tu en prendras le sang, et tu le répandras sur l’autel tout autour. Tu couperas le bélier par morceaux, et tu laveras les entrailles et les jambes, que tu mettras sur les morceaux et sur sa tête. Tu brûleras tout le bélier sur l’autel ; c’est un holocauste à l’Eternel, c’est un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable odeur à l’Eternel.
Romains 12 : 1 ; 5
Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par
le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. Par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de vous de n’avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun. Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas la même fonction, ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres.
Lectures : Exode 29 : 15-18 & Romains 12 : 1-5
Tu prendras l’un des béliers, et Aaron et ses fils poseront leurs mains sur la tête du bélier. Tu égorgeras le bélier ; tu en prendras le sang, et tu le répandras sur l’autel tout autour. Tu couperas le bélier par morceaux, et tu laveras les entrailles et les jambes, que tu mettras sur les morceaux et sur sa tête. Tu brûleras tout le bélier sur l’autel ; c’est un holocauste à l’Eternel, c’est un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable odeur à l’Eternel.
Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. Par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de vous de n’avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun. Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas la même fonction, ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres.
La vie chrétienne, une offrande vivante, un sacrifice vivant à Dieu Je vous exhorte donc frères à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu « Romains 12 : 1. Ne vous conformez pas au siècle présent mais soyez transformés.
L’épître aux Romains fait partie des écrits de Paul qui sont au nombre de 13 dans la Bible, une bibliothèque de 66 livres : 39 dans l’AT et 27 dans le NT. Vous comprenez l’importance et la valeur des écrits de Paul qui occupent presque la moitié du NT. L’apôtre Paul écrit aux fidèles qu’il décrit souvent comme ses propres enfants dans la foi en Jésus-Christ. Vous savez combien l’amour des parents fait qu’ils souhaitent tout succès et tout le bonheur du monde à leurs enfants. C’est ce que les auteurs de la Bible font en s’adressant à ceux qu’ils considèrent comme leurs propres enfants dans la foi en Jésus-Christ.
Dans cette exhortation de l’épître aux Romains, l’apôtre parle de la compassion de Dieu pour ses enfants. C’est par la miséricorde, l’amour inconditionnel de Dieu que le peuple d’Israël, le peuple de Dieu a été élu. C’est par cette même miséricorde que le croyant est sauvé en Jésus-Christ. Les croyants sont associés au sacrifice du Christ et à sa victoire sur la croix. De son ascension vers le Père Jésus devient notre avocat. Le geste de Dieu manifesté sur la croix est un acte d’amour qui ne mesure pas. Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle.
Etre chrétien n’est pas une tradition ni un rituel, ni une culture, mais la vie active et heureuse en Jésus-Christ. Elle est une réponse à l’amour de Dieu. Comment répondre à cet amour inconditionnel de Dieu qui fait de nous ses enfants chéris ? C’est dans la foi dans le sacrifice de Jésus, dans sa mort et sa résurrection que nous avons le salut. C’est la miséricorde et l’amour de Dieu qui font du croyant ce qu’il est et le mettent debout.
C’est pourquoi l’apôtre exhorte le croyant à s’offrir à Dieu comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu. Saint signifie mis à part pour Dieu. Dans ce texte, le verbe offrir signifie présenter, se mettre à disposition de. Il a l’idée de sacrifice car il évoque la consécration de l’offrande sur l’autel dont nous parle le texte de l’Exode 29 que nous venons de lire.
L’Ecriture sainte nous parle des offrandes à donner à Dieu. L’offrande consacrée n’appartient plus à celui qui l’a présentée. Il n’en dispose plus. Le chrétien qui s’offre comme une offrande se met totalement à la disposition, il se remet en Jésus. Il s’abandonne sans s’abandonner mais sait qu’il dépend de Dieu. Le vrai chrétien,
qui n’est pas celui du rituel ni de tradition, sacrifie son propre corps sur l’autel. C’est la croix de Jésus-Christ qui est l’autel.
De quoi parle l’apôtre Paul quand il demande aux croyants d’offrir leurs corps ? Que peut-on entendre par le corps ? Il s’agit de toute la réalité de l’existence du croyant et de toute sa personne concrète, de tous les actes qu’il pose et de tout ce qu’il est, fait et vit. Toute la vie, toute la personne concrète du croyant est un culte célébré à l’honneur de Dieu. Il faut éviter d’être chrétien le dimanche uniquement mais sortir avec le message de l’Evangile en tout temps et en tout lieu. Être le sacrifice vivant c’est trouver toute la confiance de l’existence en Jésus-Christ. C’est être responsable et poser des actes d’amour en Dieu.
Je vous partage cette petite histoire : un homme va traverser une rivière sur un pont. Il a peur et dit à Dieu : « Puis-je te tenir par la main ? Dieu lui dit non. C’est moi qui dois te tenir. Et l’homme lui demande la différence entre les deux. Dieu lui dit : si c’est toi qui me tiens, tu auras peur au moindre chose, tu risques de lâcher et de tomber. Si c’est moi qui te tiens, je te tiendrai jusqu’au bout dans les petites et les grandes choses. Je te ferai traverser les obstacles. » Ecoutez la voix de Dieu et essayez de compter sur Lui. Acceptez qu’il vous tienne par la main en tout temps et en tout lieu surtout pendant ces moments difficiles pour tout le monde. Soyez aussi responsables pour vous et pour les autres.