Et nous revoilà au début d’une nouvelle année. Une autre se termine, si vite nous semble-t-il, jalonnée d’événements joyeux ou douloureux, de situations encourageantes ou déstabilisantes.

Essayons de n’en garder que les bons souvenirs et tournons- nous vers l’avenir.

Une nouvelle année est toujours un défi. Celle-ci s’annonce plutôt grise si l’on en croit les actualités. Crise économique, plans d’austérité, météo chamboulée et ainsi de suite. Pas de quoi réjouir les cœurs.

A cela rajoutons  une mention spéciale aux attentats perpétrés ces derniers mois.  De quoi faire frémir la population.

Le tableau est bien gris.

Cette nouvelle année qui commence sera aussi, comme souvent et pour beaucoup, l’occasion de prendre de bonnes résolutions.

Alors osons être cette pointe de couleur au milieu de tout ce gris.

Osons être cette lumière qui change tout, qui attire, qui réchauffe et qui encourage.

Comme le prophète Esaïe, osons faire face et osons dire que Dieu est le seul vrai Dieu, celui qui chaque jour nous soutient et nous apporte l’espérance.

« Nous savons en qui  nous avons cru et en qui nous continuons de croire »       (2 Tim. 1 : 12)

Alors en ces jours,  présentons au Seigneur l’année qui s’ouvre devant nous et soyons comme la lune qui reflète la lumière, sans filtre ni obstacle. Pour sa gloire…

J’attends.

J’attends le vent qui porte demain. J’attends la consolation de mon peuple. J’attends le Messie des Prophètes.

J’attends l’aube qui lèvera nos troupeaux, ou l’astre qui scintillera notre route. J’attends l’enfant promis qui déjà bouge en moi, et moi l’ange qui me rendra ma bien-aimée.

J’attends dans le clair-obscur de notre histoire, que vienne le matin de son règne. J’attends le premier labour du soc forgé d’épées, et les épousailles de justice avec la paix!

J’attends, dans le froid matin, la fin de la crise et le printemps de l’espérance en l’automne de ce siècle.

Et moi, dit le Seigneur,

J’attends…que tu aies fini d’attendre!

J’attends que tes mains de prière et de labeur dénouent les ronces de l’injustice et la brume du désespoir.

Alors sur cet étroit chemin, tu entendras mes pas, et tu verras marcher l’attente de ta foi.

                                                                                  Extrait de « A haute voix » F. Taubmann et M. Wagner

Bienheureux ceux qui savent rire d’eux-mêmes : ils n’ont pas fini de s’amuser.

Bienheureux ceux qui savent distinguer une montagne d’une taupinière : il leur sera épargné bien des tracas.

Bienheureux ceux qui sont capables de se reposer et de dormir sans chercher d’excuses : ils deviendront sages.

Bienheureux ceux qui savent se taire et écouter : ils en apprendront des choses nouvelles!

Bienheureux ceux qui sont assez intelligents pour ne pas se prendre au sérieux : ils seront appréciés de leur entourage.

Heureux êtes-vous si vous savez regarder sérieusement les petits choses, et paisiblement les choses sérieuses : vous irez loin dans la vie.

Heureux êtes-vous si vous savez admirer un sourire et oublier une grimace : votre route sera ensoleillée.

Heureux êtes-vous si vous êtes capables  de toujours interpréter avec bienveillance les attitudes d’autrui, même si les apparences sont contraires : vous passerez pour des naifs mais la charité est à ce prix.

Bienheureux ceux qui pensent avant d’agir et qui prient avant de penser : ils éviteront bien des bêtises.

Bienheureux vous qui savez reconnaître  le Seigneur en tous ceux que vous rencontrez : vous avez trouvé la vraie lumière, vous avez trouvé la véritable sagesse.