Inquiets, angoissés, ils comptent les jours qui les séparent de la fin de l’année scolaire….

Anxieux, énervés, ils travaillent d’arrache-pieds, révisent, apprennent par coeur, récitent, relisent encore et toujours leurs cours. La panique s’installe et ne les quitte plus. Ils perdent confiance en eux…

Et, dans ce labyrinthe obscur, ils cherchent une lumière pour éclairer leurs pas, une main pour se sentir plus rassurés.

Seigneur, regarde leur faiblesse et leur peu de courage, entends leur coeur qui s’emballe, vois leur découragement et la fatigue qui les envahit.

Tout cela, nous croyons que tu le prends Seigneur et que tu leur tends la main pour les conduire vers davantage de paix, en confiance et plein d’espérance. Rappelle-leur toujours, aux pires moments d’inquiétude, qu’ils ne sont jamais seuls sur le chemin vers demain.

 Avant d’être une maman…

 Avant d’être une maman,

Je n’avais jamais trébuché sur des jouets,

Je n’avais jamais chanté de berceuses,

Je ne m’étais jamais demandée si mes plantes pouvaient être toxiques.

Je n’avais jamais pensé à la vaccination,

J’avais le plein contrôle de mon temps

Et je dormais mes nuits… (suite…)

Il était une fois un homme qui portait sept masques différents, un pour chaque jour de la semaine. Quand il se levait le matin, il se couvrait immédiatement le visage avec un de ses masques. Ensuite, il s’habillait et sortait pour aller travailler. Il vivait sans jamais laisser voir son vrai visage.

Or, une nuit, pendant son sommeil, un voleur lui déroba ses sept masques. A son réveil, dès qu’il se rendit compte du vol, il se mit à crier à tue-tête : « Au voleur! Au voleur! » Puis il se mit à parcourir toutes les rues de la ville à la recherche de ses masques.

Les gens le voyaient gesticuler,  jurer et menacer la terre entière des plus grands malheurs s’il n’arrivait pas à retrouver ses masques. Il passa la journée entière à chercher le voleur, mais en vain.

Désespéré et inconsolable, il s’effondra, pleurant comme un enfant. Les gens essayaient de le réconforter, mais rien ne pouvait le consoler.

Une femme qui passait par là s’arrêta et lui demanda :

« Qu’avez-vous l’ami? Pourquoi pleurez-vous ainsi? »

Il leva la tête et répondit d’une voix étouffée :

« On m’a volé mes masques et, le visage ainsi découvert, je me sens vulnérable. »

« Consolez-vous » lui dit-elle, « regardez-moi, j’ai toujours montré mon visage depuis que je suis née. »

Il la regarda longuement et il vit qu’elle était très belle. La femme se pencha, lui sourit et essuya ses larmes.

Pour la première fois de sa vie, l’homme ressentit, sur son visage, la douceur d’une caresse.

Tadjo