Bienheureux

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Bienheureux ceux qui savent rire d’eux-mêmes : ils n’ont pas fini de s’amuser.

Bienheureux ceux qui savent distinguer une montagne d’une taupinière : il leur sera épargné bien des tracas.

Bienheureux ceux qui sont capables de se reposer et de dormir sans chercher d’excuses : ils deviendront sages.

Bienheureux ceux qui savent se taire et écouter : ils en apprendront des choses nouvelles!

Bienheureux ceux qui sont assez intelligents pour ne pas se prendre au sérieux : ils seront appréciés de leur entourage.

Heureux êtes-vous si vous savez regarder sérieusement les petits choses, et paisiblement les choses sérieuses : vous irez loin dans la vie.

Heureux êtes-vous si vous savez admirer un sourire et oublier une grimace : votre route sera ensoleillée.

Heureux êtes-vous si vous êtes capables  de toujours interpréter avec bienveillance les attitudes d’autrui, même si les apparences sont contraires : vous passerez pour des naifs mais la charité est à ce prix.

Bienheureux ceux qui pensent avant d’agir et qui prient avant de penser : ils éviteront bien des bêtises.

Bienheureux vous qui savez reconnaître  le Seigneur en tous ceux que vous rencontrez : vous avez trouvé la vraie lumière, vous avez trouvé la véritable sagesse.

Dieu et Georges….

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Il y avait dans un village deux hommes qui s’appelaient Georges. L’un était prêtre et l’autre chauffeur de taxi. Le destin voulut que tous deux meurent le même jour.

Ils arrivent au ciel et se présentent devant le Seigneur. Georges, le chauffeur de taxi, passe en premier. Dieu consulte ses registres et lui dit :

« Très bien mon fils, tu as gagné le Paradis! Tu as droit à une tunique en fils d’or et un bâton en platine. Tu peux y aller! »

Quand passe l’autre Georges, Dieu lui dit :

« Bien, tu as mérité le Paradis. Tu as droit à une tunique de lin et un bâton en chêne! »

Le prêtre est surpris :

« Pardon Seigneur, mais il doit y avoir une erreur. Je suis bien Georges, le prêtre! »

« Oui mon fils, tu as mérité le Paradis avec cette tunique de lin. »

« Non! Ce n’est pas possible! Je connais l’autre Georges, il vivait dans mon village.  C’était une catastrophe comme chauffeur de taxi! Il avait des accrochages tous les jours, il roulait comme un fou et conduisait très mal. Et moi, j’ai passé 50 ans de ma vie à prêcher tous les dimanches à la paroisse. Comment est-ce possible qu’on lui donne la tunique en fils d’or et à moi celle-ci? »

Et Dieu lui répond :

« Non mon fils, il n’y a aucune erreur. Nous faisons maintenant des évaluations et des bilans! »

« Comment?!…Je ne comprends pas! »

« Oui, nous travaillons aux résultats et avec des objectifs! Durant ces derniers 25 ans, chaque fois que tu prêchais, les paroissiens s’endormaient…..Mais lui, chaque fois qu’il conduisait, tout le monde priait!! »

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L’automne

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Sur la pointe des pieds nous est arrivé l’automne.

L’automne ! Une saison magnifique où le soleil continue de nous offrir l’éclatement de sa puissance au travers des feuilles qui tardent à disparaître. L’automne symbolise aussi un peu ce que nous sommes avec nos exaltations, nos déceptions, nos dépouillements soudains.  Il y a dans cette saison quelque chose d’unique, de grandiose. C’est la saison des contrastes par excellence.

C’est une explosion de couleurs éclatantes et de parfums enivrants. C’est un peu comme si la nature nous faisait découvrir toute sa grandeur avant un dernier soupir.

Je me rappelle de belles randonnées en forêt au feuillage ardent, et que dire de ces envolées d’oiseaux qui annoncent le grand départ vers des cieux  plus cléments.

Tout nous parle d’arrivée et de départ, de présence et d’absence, de naissance et de mort.

Si l’automne sait nous émerveiller, il fait pourtant naître chez plusieurs certains angoisses. Ce n’est pas tout le monde qui voit arriver l’automne d’un œil positif. Avec les journées qui s’assombrissent, le froid qui prend de plus en plus ses droits, la morosité risque de s’installer dans l’âme et le cœur de certains.

Comme quoi les saisons nous influencent plus que nous le pensons.

Alors relevons la tête et célébrons l’automne avec ses couleurs, ses parfums, ses saveurs et savourons cette nature qui, fort heureusement, déploiera ses nouveaux atours au printemps prochain.

Que le créateur de ces saisons en soit amplement remercié !

 

Mon frère, écoute-moi…

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Mon frère, écoute-moi.

C’est vrai, tu te sens bien impuissant. Tu es fatigué de tout et surtout de toi-même.

Mais, souviens-toi, quelque part dans le vieux Livre, il est écrit : « Va avec la force que tu as : n’est-ce pas Dieu qui t’envoie ? » (Juges 6,14).

Tu n’as que la force que tu as. Mais va quand même. Cette force t’est donnée par Celui qui met en mouvement le soleil et les autres étoiles. Elle doit te suffire. Elle te suffira.

Il te faut apprendre à être pauvre et à marcher avec peu.

Il te faut croire avec peu de foi, espérer avec peu d’espérance et aimer avec peu d’amour.

La plante doit apprendre à pousser là où elle a été semée, et avec ce qu’elle a. Elle ne choisit pas le terrain mais elle l’utilise. Certes, c’est vrai, elle ne peut pas changer le monde, mais la plus humble pâquerette peut fleurir son arpent de terre.

Prépare ta journée de demain comme si c’était la dernière que tu aies à vivre sous ce soleil. Alors elle sera peut-être la première d’une vie nouvelle.

Tu as peu de possibilités, certes, mais elles te suffisent. Pose ta pierre, ainsi tu contraindras Dieu à construire la maison.

Sème ta graine, Dieu devra bien la faire pousser.

Panse le blessé, il faudra bien que Dieu le guérisse.

Alors, un jour, un jour bientôt peut-être, la porte entr’ouverte de ta maison laissera passer tant de silence qu’il recouvrira les amertumes du jour, tant de lumière qu’elle envahira les ombres et les tristesses, et tant d’amour qu’il n’y aura plus ni cri, ni clameur, ni souffrance.

                                                           Alain Houziaux

Info film : « Le majordome »

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« Avec force, mais sans tapage,  ce film dénonce le racisme ordinaire qui existait aux Etats-Unis. Son discours puissant ne peut laisser indifférent.  On suivra non seulement trente années de l’Histoire américaine, mais aussi une attachante saga familiale, doublée du combat pour les droits civiques des Afro-Américains. »  (« Extrait de critique tirée  du journal  » le Parisien »).

 

Soyez heureux

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L’AMOUR est toujours plus fort
que la violence.

Les enfants ne naissent généralement pas violents.
Le plus souvent, ils le deviennent à cause du contexte dans lequel ils grandissent.

Chacun de nous est la somme des influences génétiques, éducatives, culturelles et des expériences vécues
sur le chemin.

Méditer en pleine conscience m’aide à prendre du recul par rapport à mes propres conditionnements, mes
automatismes, mes réactions impulsives.

Petit à petit, je découvre sur le chemin tout ce qui ne m’appartient pas.  Tous les masques que j’ai appris à porter par peur du rejet, par bienséance, par politesse, par hypocrisie, par faiblesse ou par ignorance.

M’accepter tel que je suis, avec indulgence. Reconnaître ma vulnérabilité, ma sensibilité. M’offrir le pardon et l’amour inconditionnels auxquels mon être tout entier aspire.

Et puis être plein de gratitude pour tout ce que j’ai reçu de la Vie, pour chaque épreuve, chaque leçon.
Me contenter de ce qui est déjà là et reconnaître que le bonheur est aussi simple à vivre que la contemplation d’un coucher de soleil ou la joie d’un repas entre amis.

Alors méditez et soyez heureux !

Mon frère, écoute-moi

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Mon frère, écoute-moi.

C’est vrai, tu te sens bien impuissant. Tu es fatigué de tout et surtout de toi-même. Mais, souviens-toi, quelque part dans le vieux Livre, il est écrit :

« Va avec la force que tu as : n’est-ce pas Dieu qui t’envoie ? » (Juges 6,14).

 

Tu n’as que la force que tu as.  Mais va quand même. Cette force t’est donnée par Celui qui met en mouvement le soleil et les autres étoiles. Elle doit te suffire. Elle te suffira.

 

Il te faut apprendre à être pauvre et à marcher avec peu. Il te faut croire avec peu de foi, espérer avec peu d’espérance et aimer avec peu d’amour. La plante doit apprendre à pousser là où elle a été semée, et avec ce qu’elle a. Elle ne choisit pas le terrain mais elle l’utilise. Certes, c’est vrai, elle ne peut pas changer le monde, mais la plus humble pâquerette peut fleurir son arpent de terre.

 

Prépare ta journée de demain comme si c’était la dernière que tu aies à vivre sous ce soleil. Alors elle sera peut-être la première d’une vie nouvelle.

 

Tu as peu de possibilités, certes, mais elles te suffisent. Pose ta pierre, ainsi tu contraindras Dieu à construire la maison. Sème ta graine, Dieu devra bien la faire pousser. Panse le blessé, il faudra bien que Dieu le guérisse.

 

Alors, un jour, un jour bientôt peut-être, la porte entr’ouverte de ta maison laissera passer tant de silence qu’il recouvrira les amertumes du jour, tant de lumière qu’elle envahira les ombres et les tristesses, et tant d’amour qu’il n’y aura plus ni cri, ni clameur, ni souffrance.

 

Alain Houziaux

 

Prière de rentrée

rentrée

Seigneur, c’est dans la joie
et la confiance que je t’offre
cette année qui commence.

Que sera-t-elle pour moi?
Que me réservent
tous ces longs mois?

Autant de questions
que je ne veux plus me poser.
Toi, Tu connais les réponses,
c’est le principal.

Pourquoi vouloir deviner?

Je t’offre ma bonne volonté
car tu as encore beaucoup
de choses à me demander.

Je sais bien que je me heurterai
souvent au découragement
et à l’indifférence.

Mais si Tu me donnes la force
et ta grâce, alors, je te dis au début
de cette nouvelle année:

comme tu voudras, Seigneur!

(École élémentaire Vitruve, Paris:
Revue « Prier », sept. 2008, p. 16).

Les 4 jours du Club La Luciole

Sur la piste…….avec Matin clair

indienours

Du mercredi 24 au samedi 27 août, de 14h à 17h30, le club La Luciole invite les enfants de 6 à 12 ans pour 4 jours d’animations exceptionnels.

 

Où? à l’église protestante d’Ans-Alleur, rue François Ennot 91 à Alleur

Plus d’infos? 019/54 46 45

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Pour ne pas oublier l’essentiel….

départ en vacances

C’était le jour du départ en vacances…

Chaque année, ce jour-là, les mêmes causes produisaient les mêmes effets : la nervosité et la fatigue aidant, les préparatifs s’achevaient toujours dans les réprimandes et les pleurs des enfants.

Aussi, cette fois, papa et maman ont tout prévu pour opérer dans le calme. Pendant le chargement des bagages, Manon et Julian resteront tranquillement au salon devant la télé, un film les tiendra éloignés de la zone des grandes manoeuvres.

La tactique a du bon, les résultats sont au-delà de toute espérance : la sélection des bagages à emporter, habituellement à l’origine de bien des conflits, est opérée en deux temps trois mouvements.

Et lorsque les préparatifs sont pratiquement achevés, ils peuvent faire l’inventaire : « Avons-nous pris les vélos? Oui! Est ce que nous avons les boules de pétanques? Oui! Et le parasol? Oui! Et les valises? Et le pique nique pour la route?

Tout y est! Sans bagarres, sans cris, avec le sourire. Pour la première fois, ils peuvent s’installer dans la voiture avec le sentiment que les vacances sont déjà commencées, ils peuvent déjà goûter au repos tant mérité.

Contact! En route!

Et pourtant, dès le premier virage, un doute les envahit…..comme s’il manquait malgré tout quelque chose…..

« Mon Dieu, nous avons oublié les enfants!! »