Catégorie : verset ou mot de la semaine

Examens

etudiants

Inquiete, angoissée, je compte les jours qui me séparent de mes examens.

Anxieuse, énervée, je travaille d’arrache-pieds, je révise, j’apprends par coeur, je récite, je relis encore et toujours mes cours. La panique s’installe et ne me quitte pas. Je perds toute confiance en moi…

Et, dans ce labyrinthe obscur, je cherche une lumière pour éclairer mes pas, une main pour me sentir plus rassurée.

Je m’approche de toi, Seigneur regarde ma faiblesse et mon peu de courage, entends mon coeur qui s’emballe, vois mes tremblements de peur et la fatigue qui m’envahit.

Tout cela, je te le donne Seigneur, et je te demande de me tendre la main pour me conduire vers davantage de paix, en confiance et pleine d’espérance et rappelle-moi, aux pires moments d’inquiétude, que je ne suis jamais seule sur mon chemin vers demain.

                                                           Christine Reinbolt

Les trois passoires

Que se passerait-il si….?

prendre son temps

Que se passerait-il si… »

« Que se passerait-il si, la prochaine fois que je fais la queue dans un magasin, plutôt que de vérifier mes messages, j’engageais la conversation ou souriais aux personnes autour de moi ?

Que se passerait-il si, la prochaine fois que j’ai deux minutes à attendre à un feu rouge, au lieu de vérifier mes messages, je faisais une prière au Créateur de l’Univers ?

Que se passerait-il si, la prochaine fois que j’ai 15 minutes de libre devant moi, plutôt que de vérifier mes messages, j’en profitais pour organiser une soirée spéciale avec ma femme ?

Que se passerait-il si, la prochaine fois que j’ai 30 minutes avant de me coucher, plutôt que de vérifier mes messages, je lisais un chef-d’œuvre de spiritualité qui changeait ma vie et celles des autres autour de moi ?

Que se passerait-il si, la prochaine fois que je suis à la cantine de mon entreprise, plutôt que de vérifier mes messages, j’engageais une conversation profonde avec un de mes collègues et que je lui posais des questions sur sa vie ?

Que se passerait-il si, au moment de la publicité à la télévision, plutôt que de vérifier mes messages, je me levais d’un bond et je me jetais sur mes enfants pour les chatouiller et jouer au loup avec eux ?

Que se passerait-il si, la prochaine fois que j’ai une heure durant le week-end pour me relaxer, plutôt que de vérifier mes messages, je mettais une belle musique et je me laissais emporter par sa beauté ?

Que se passerait-il si, la prochaine fois que je rencontre une nouvelle personne, plutôt que de me renseigner sur elle grâce à Facebook en rentrant chez moi, je risquais l’aventure et le mystère de la découvrir en passant vraiment du temps avec elle ? »

Posons notre verre de temps en temps….

verre d'eau 3

Une psychologue marche au milieu d’une salle, alors qu’elle est en train d’apprendre la gestion du stress à un groupe de personnes.

Lorsqu’elle montre un verre d’eau, tout le monde s’attend à la question « verre à moitié vide ou verre à moitié plein? » Mais au lieu de cela, elle demande, le sourire au lèvres : « Combien pèse ce verre d’eau? »

Les réponses vont de 200 à 500 grammes.

Elle reprend alors : « Le poids précis n’a pas d’importance, tout dépend du temps passé à le tenir. Si je le tiens pendant une minute, il n’y a aucun problème. Si je le tiens pendant une heure, mon bras me fera mal. Si je le tiens pendant toute une journée, je ne sentirai plus mon bras et il sera paralysé.  Dans tous les cas, le poids du verre reste le même dans chacune de ces situations. Mais si, plus je le tiens, plus il devient lourd. »

Elle continue : « le stress et les inquiétudes au quotidien sont comme ce verre d’eau. Pensez-y quelques instants et rien ne se passe. Pensez-y un peu plus longtemps et ils vont commencer à être douloureux. Pensez-y toute la journée et vous aurez l’impression d’être paralysé et de ne pouvoir rien faire. Rappelez-vous de poser le verre de temps en temps. »

Bonne fête à toutes les mamans!

maman

Elle vit tout doucement, pour son homme et ses enfants,

Sans jamais trop s’écarter des mots que Dieu lui a dictés.

C’est quelqu’un dont on ne parle pas et je l’aime pour ça,

C’est une fleur sur l’horizon,

Une star à sa façon.

J’ai découvert le matin dans la chaleur de ses mains,

et j’ai grandi bien au fond de son palais de coton.

C’est quelqu’un dont on ne parle pas et je l’aime pour ça.

C’est la reine dans sa maison,

Une star à sa façon.

Elle m’appelle et puis, autour de moi,

c’est le printemps à chaque fois.

Elle est si belle que je lui ai dis

les premiers mots de ma vie.

Surtout, ne me demandez pas de vous la montrer du doigt.

Avec vos yeux d’étranger, vous n’allez rien remarquer.

Mais ce quelqu’un dont on ne parle pas,

C’est plus que tu ne crois,

C’est le titre de ma chanson,

Une star à sa façon.

Francis Cabrel

 

 

En mai fais ce qu’il te plait

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En mai…..fais ce qu’il te plait !

Les dictons ont du bon. Du moins celui-ci !

Ne plus faire attention aux régimes, aux limitations de vitesse, rire aux éclats sans retenue et sans sourdine, ne plus m’autocensurer, oser faire des gaffes et les assumer…

Je pourrais allonger la liste indéfiniment, des souhaits et des envies toutes plus folles les unes que les autres !

Je vous vois vous entreregarder avec commisération. Tout ce que vous voulez mes amis,  je ne vais pas me retourner là-dessus et je ne vous en voudrai même pas, puisqu’en mai je peux faire tout ce qui me plait !

Revenons sur terre.

Je sais évidemment que ce dicton répond à celui d’avril qui conseille de ne pas se découvrir d’un fil. La sagesse populaire d’antan ne connaissait pas les changements climatiques, qu’en avril il faudrait peut-être se mettre en maillot et que mai vous verrait au coin du feu.

La sagesse actuelle consisterait à s’adapter aux conditions atmosphériques et à se vêtir de manière demandée par les circonstances.

Vous voyez, lorsqu’on se met à faire l’analyse d’une phrase aussi anodine que celle que j’ai choisie et de son contexte, cela devient déjà moins drôle, plus discipliné, plus cadré, plus  « sage ».

Alors que choisir ? Le grain de folie ou la sagesse organisée ?

Il ne faut sans doute pas raisonner en catégories trop carrées, en maniant des oppositions trop vives. Il faut sûrement trouver l’équilibre entre liberté et responsabilité, entre plaisir et devoir, entre spontanéité et respect d’autrui, entre franchise et souci de ne pas blesser inutilement…

Tout ceci dans la vérité, le courage, le sens positivement critique, la tendresse pour l’humanité.

Que c’est difficile, que c’est complexe !

En mai, fais ce qu’il te plait ou non ?

Ne faut-il pas chercher ailleurs la solution de nos équations ? Prendre des critères extérieurs aux nôtres ?

En mai, fais ce qu’il LUI plaît.

Yvette Vanescotte

 

 

De l’humour dans la vie

humour

« Sa Sainteté le pape Jean-Paul II, Georges W. Bush, Catherine, jeune maman enceinte de six mois et p’tit Louis, enfant âgé de dix ans se trouvent ensemble dans un petit avion. En plein vol, le seul pilote est foudroyé par une crise cardiaque et meurt. Aucun des quatre comparses ne peut piloter l’avion et il n’y a hélas que trois parachutes disponibles. Georges W. Bush prend alors la parole :

« Je suis le président des Etats-Unis, la plus grande puissance au monde, la première démocratie.  Je suis actuellement engagé dans un combat du Bien contre le Mal. Je me dois donc de poursuivre ma tâche, je prends un parachute et je n’ai pas à demander votre avis ! »

Georges W. Bush, joignant le geste à la parole, prend le premier des parachutes et saute.

Catherine se tourne alors vers Jean-Paul II et le p’tit Louis et leur demande de pouvoir disposer d’un parachute également, car elle souhaite pouvoir donner la vie à son enfant. Les deux autres acquiesçant, c’est au tour de Catherine de sauter.

Puis sa Sainteté le pape Jean-Paul II se tourne vers le p’tit Louis et lui dit : « Ecoute mon enfant, tu as encore toute la vie devant toi, il faut que tu vives. Tu vois, moi, je suis maintenant un vieux monsieur et il est temps que je rencontre le Père éternel. Prends le dernier parachute et saute, moi je m’écraserai avec l’avion.

Le p’tit Louis regarde alors le Pape avec tendresse et lui dit :

« Faut pas vous inquiéter Votre Sainteté, il reste encore deux parachutes. Le président Bush, lui, il a sauté avec mon cartable. »

En écoutant cette histoire, au moment où de terribles tensions traversent notre monde, se pose parfois la question de savoir si nous pouvons rire de tout. Oui, je le crois sincèrement, nous pouvons rire de tout mais pas avec n’importe qui. Rire même parfois de choses horribles et dramatiques, car l’humour a une fonction essentielle dans toute vie humaine. L’humour, par-delà la détente qui dure quelques instants, permet en fait de reprendre distance par rapport aux événements.

Un psychiatre réputé montrait dans ses livres comment des enfants qui ont vécu de terribles traumatismes vont, non seulement survivre, mais se remettre à vivre et profiter pleinement de la vie qui leur a été offerte tout simplement en développant leur humour. L’humour véritable n’est certainement pas synonyme de moquerie. Ce serait trop facile. Non, l’humour demande cette capacité de prise de distance, cette dérision qui commence souvent par soi. Pouvoir rire de ce que nous sommes, de ce qui nous traverse, de ce qui peut nous faire souffrir, en fait pour mieux se retrouver.

C’est vrai, tout le monde n’en est pas capable. Soit parce que certaines situations sont encore trop difficiles à accepter, soit parce que nous n’avons pas appris. En effet, l’humour s’apprend et se cultive. Il est essentiel, car lorsque je prends distance par rapport aux choses et aux événements, je ne me laisse plus submerger par mes émotions, je peux commencer à mieux comprendre. Comme le dit un proverbe alsacien, « l’humour, c’est rire quand même. »

Alors me vient à l’esprit l’idée suivante : et si, tout simplement, il était temps de remettre de l’humour dans sa vie. Un peu comme le Christ lorsqu’il est tenté au désert. L’idée de cet ange déchu, nommé Satan, et de ces bêtes sauvages ne rendent pas le désert très sympathique pour quelqu’un qui doit y passer quarante jours. Jésus a même pu être traversé par des sentiments de peur. Et comment dépasser la peur, si ce n’est pas l’humour. C’est ce que nous faisons depuis des siècles. Regardons toutes les représentations du diable dans la peinture, elles sont grotesques et font sourire. Les bêtes sauvages sont déformées pour les ridiculiser. Alors en arrivant à en rire, nous vivons mieux nos émotions. Je ne dis pas que le Christ a passé quarante jours de franche rigolade, mais je pense que l’humour lui a permis de vivre plus sereinement ces tentations proposées. Remettre de l’humour dans la vie pendant quarante jours, non pas rire pour rire, mais pour reprendre une saine distance par rapport à nos démons quotidiens, nos énervements, nos fausses priorités, pour reprendre une saine distance par rapport à nous et à la vie, pour redécouvrir que l’essentiel est d’abord et avant tout dans l’Amour, signe de ce  Dieu qui nous rassemble. Il faut remettre de l’humour dans la vie, car l’humour c’est quelque chose de divin. En effet, Dieu doit avoir eu un sacré sens de l’humour pour nous avoir créés tels que nous sommes.

(Extrait de « Chemin vers le Bonheur » de Philippe Cochinaux)

 

 

Un coup fumant

 

 

pasteur en chair

« Voulez-vous adresser un mot à nos élèves, à nos paroissiens, à nos amis ?… »

Demande classique à un pasteur, au cours d’une visite, d’un voyage. J’ai failli prendre…..au mot ce genre de proposition. Un mot. Un seul. Et tac !

Je voyais l’auditoire ravi.  Les discours ? La barbe ; Les sermons ? Pfff ! Alors, un seul mot : ce serait le succès, le scandale, le record : « La plus brève homélie de l’histoire a été prononcée, au cours d’une émouvante cérémonie, devant une assemblée médusée, etc… » Bref, le coup fumant.  Avec reportage garanti.

Chiche !

Cherchez le mot qui change tout, bouleverse les rancunes, renverse les résistances, comble les fossés. Le mot qui résume tout, la Bible, les dogmes, le catéchisme et la morale, la mort et l’avenir. Qui fait chanter et pleurer, et surgir l’impossible. Le mot des plus rudes victoires. Mot de passe à travers les arides solitudes. Cri de la chair aussi et soupir du cœur blessé.

Mais j’en ai trop dit. Ce billet ne fera pas scandale. Pour ceux qui se laisseront surprendre tout de même, comme des enfants émerveillés, merci.  Amour.

amour 3

En route vers Pâques

paques poiu

Année après année, les églises chrétiennes se préparent, chacune à leur manière, à célébrer Pâques.

Pour certaines, le carême consiste à un dépouillement intérieur, pour d’autres à toutes sortes de privations.

Pâques peut être vécu de différentes manières, de la plus traditionnelle à la plus spirituelle en passant par la plus folklorique. Aujourd’hui, dans notre société postmoderne et de plus en plus déchristianisée, le sens des fêtes chrétiennes se perd. Quant à Dieu, existe-t-il ou  non ? Beaucoup cherchent à « prouver » son existence, d’autres son inexistence. Certains utilisent d’ailleurs les mêmes outils pour prouver ou nier l’existence de Dieu.

Voici un exemple de logique, pris dans un article dont je ne possède plus les sources, datant de mars 2009 :

Dieu n’existe pas ?

Voici une histoire qui pourrait être vraie…

Un homme entra dans un salon de coiffure pour se faire couper les cheveux et tailler la barbe comme il le faisait régulièrement. Il entama la conversation avec le coiffeur qu’il connaissait bien. Ils discutèrent de sujets nombreux et variés. Soudain, ils abordèrent le sujet de Dieu. Le coiffeur dit :

  • Ecoute, je ne crois pas que Dieu existe comme tu le dis
  • Pourquoi dis-tu cela ? répondit le client
  • Bien, c’est facile, tu n’as qu’à sortir dans la rue pour comprendre que Dieu n’existe pas. Dis-moi, si Dieu existait, y aurait-il tant de gens malades ? Y aurait-il tant d’enfants abandonnés ? Si Dieu existait, il n’y aurait pas de guerres, de souffrance…. Je ne peux pas penser à un Dieu qui permet toutes ces choses.

Le client s’arrêta un moment pour penser mais il ne voulut pas répondre pour éviter toute confrontation. Le coiffeur termina son travail et le client sortit du salon. Tout de suite après sa sortie, il vit un homme dans la rue avec de longs cheveux et une barbe. Il semblait bien qu’il avait été longtemps sans prendre soin de lui-même car il avait l’air vraiment très négligé. Le client pris l’homme par le bras et retourna dans le salon et dit au coiffeur :

  • Tu sais quoi ? Les coiffeurs n’existent pas !
  • Mais ne suis-je pas ici et ne suis-je pas un coiffeur moi-même ?
  • Non ! s’écria le client. Ils n’existent pas parce que s’ils existaient, il n’y aurait pas des gens avec de si longs cheveux et la barbe longue comme cet homme avec moi.
  • Ah mais si, les coiffeurs existent ! La preuve, j’en suis un ! Ce qui arrive, c’est que parfois les gens ne viennent pas à moi pour se faire couper les cheveux et tailler la barbe…
  • Exactement ! s’exclama le client. Tu l’as dit : Dieu existe. Ce qui arrive c’est que les gens ne vont pas vers Lui et, c’est pourquoi, il y a tant de guerres et de souffrance dans le monde !

 

Quant à la Bible, elle ne s’inscrit pas dans ce type de « logique ». Dieu est, un point c’est tout. Qui plus est, il est présent dès l’origine de toute chose. En Genèse 1,  en Jean 1, également, Jésus le Christ, à Pâques, comme à chaque instant de sa vie et de notre vie, révèle la présence et la gloire du Père. Et ça, c’est l’expérience de la foi qui me le dit.

                                                               Gregory Tassioulis

 

Nous voici devant Toi

louange

Seigneur, nous voici devant Toi,

avec nos joies et nos peines,

nos espoirs et nos inquiétudes,

nos désirs de bien vivre et nos échecs qui nous humilient.

 

Nous venons à Toi,

parce que nous sommes avides de t’entendre

et désireux de nous mettre à ton écoute.

 

Nous le savons,

la puissance qui agit en nous

est capable de faire bien-delà

de ce que nous pourrions demander ou même imaginer.

 

Eclaire notre coeur,

fais-nous comprendre la grandeur de ton amour

et l’espérance que nous ouvre ton appel.

Nous te le demandons

par Jésus, ton Fils, notre Seigneur,

Amen.