Culte du 12 juillet 2020


Cantique 157 Jésus est au milieu de nous
https://www.youtube.com/watch?v=Aty3RKJrZz0


Soyez les bienvenus pour notre 1er culte d’après confinement. Cela ne signifie pas qu’il
sera comme avant le mois de mars, mais qu’il doit s’adapter aux mesures prescrites
par le gouvernement : A savoir, un culte qui respecte les mesures de sécurité,
notamment l’espace entre les familles, le temps que peut durer le culte et l’absence
de chants communautaires et de sainte-cène.


Il n’en reste pas moins vrai que c’est un bonheur de nous retrouver ensemble, unis
dans la présence du Seigneur.D’autant plus que ce dimanche est placé sous le thème d’Ephésiens 2 : 8 et de l’appel
qui sauve, mais qui sauve de quoi ? De l’enfer, oui, de la condamnation, oui, mais pour
nous aujourd’hui, ici et maintenant, qui vivons dans la crainte de la reprise de la
pandémie, qui ne sommes pas toujours en bonne santé ou qui sommes en soucis pour
nous et pour nos proches, que signifie le salut ?


Et si on commençait par dire que c’est une certitude que Dieu est présent, avec nous,
dans la pandémie, dans nos soucis de santé et dans nos soucis pour nous et pour nos
proches ?
Oui, le salut, c’est aussi cette certitude que Dieu est au cœur de nos vies de tous les
jours pour nous rassurer, pour nous prendre dans sa main.
Que la grâce et la paix de Dieu soient sur nous tous.
Prière de louange : Seigneur, tu me donnes ta paix.
Je te donne ma douleur et tu me donnes ton pardon.
Je te donne mes angoisses, et tu me donnes ta paix.
Je te donne mon égoïsme, et tu me donnes toute ta générosité.
Je te donne ma misère, et tu me donnes ta bénédiction.
Je veux nourrir mon âme de ton pardon, de ta paix et de ta bénédiction, tous les jours
de ma vie.
Amen
Psaume 73.1-3, 8-10, 23-26 Oui, Dieu est bon pour Israël, Pour ceux qui ont le cœur
pur. Toutefois, mon pied allait fléchir, Mes pas étaient sur le point de glisser. Car je
portais envie aux insensés, En voyant le bonheur des méchants. Ils raillent, et parlent


méchamment d’opprimer. Ils profèrent des discours hautains, Ils élèvent leur bouche
jusqu’aux cieux, et leur langue se promène sur la terre. Voilà pourquoi son peuple se
tourne de leur côté, il avale l’eau abondamment.
Cependant je suis toujours avec toi, Tu m’as saisi la main droite. Tu me conduiras par
ton conseil, puis tu me recevras dans la gloire. Quel autre ai-je au ciel que toi ! Et sur la
terre je ne prends plaisir qu’en toi. Ma chair et mon cœur peuvent se consumer : Dieu
sera toujours le rocher de mon cœur et mon partage.
Prédication Luc 5 : 1-11
Le thème de notre culte, c’est l’appel qui sauve. Sauver comment, sauver de quoi,
disais-je en introduction : Salut éternel ? Evidemment ! Pardon des péchés ? Oui,
encore bien sûr ! Mais aussi salut comme présence de Dieu dans nos vies parfois
tourmentées. C’est ce qu’exprimait le psaume 73 : Le mal, le malheur et le mauvais
semblent parfois triompher et rien que le fait de le constater, c’est déjà inconfortable.
La présence de Dieu dans nos vies, c’est aussi la préoccupation de Luc : Il veut écrire
un récit de la vie de Jésus, l’envoyé de Dieu qui vient s’installer au cœur de notre
humanité.
Cela se voit par la naissance, au milieu des pauvres et des plus démunis et dans la vie,
au contact d’êtres humains tellement différents, mais qui sont en recherche de sens.
C’est clair dans notre récit du jour, récit communément titré « l’appel des disciples ».
4 pêcheurs, dont Pierre, sont rejoints par Jésus dans leurs joies et leurs peines : Ils sont


rentrés bredouilles et vidés après une nuit d’efforts pour attraper des poissons. Jésus
monte dans leur barque et après avoir parlé aux foules, il donne l’instruction de jeter
à nouveau les filets à la mer et là, le miracle se produit, les poissons sont pris dans les
filets, les 2 barques sont pleines au point de risquer de sombrer sous le poids et Jésus
qui appelle ses 4 premiers disciples à le suivre en leur promettant de devenir des
pêcheurs d’hommes. Et eux laissent tout et partent à la suite de Jésus. Remarquons
que Jésus leur promet qu’ils deviendront des pêcheurs d’hommes, pas que leurs filets
seront toujours remplis, pas qu’ils auront toujours du succès.
Voilà de façon évidente un exemple de la façon dont Jésus rejoint les hommes dans
leur vie quotidienne. Mais, vous en conviendrez, nous ne sommes pas tous des marins
et nous ne sommes pas tous appelés à tout laisser tomber pour nous consacrer à la
pêche aux hommes.
Donc, oui, Jésus rejoint 4 personnes dans leur vie quotidienne, mais comment nous
rejoint-il dans notre vie à nous, comment nous sauve-t-il ?
Mon attention a été attiré par quelques détails dans le texte : A commencer par la
barque et quand on sait que l’image d’une barque peut symboliquement faire penser
à notre vie (en français, on dit mener sa barque, ce qui veut dire diriger sa vie).
Par moment, elle est vide, par moment, elle est pleine à déborder et ce qui n’est pas
dit par moment, cette barque-vie est ballotée par la tempête, comme dans le récit de
la tempête apaisée. Notre vie est donc parfois en tempête.


Et ici, Luc, commence par donner ce détail : La barque est attachée, amarrée au bord
du lac, certainement par peur que les vagues ou la marée ne l’emportent au large, car
même si c’est un lac, ce lac de Génézareth se comporte comme une mer avec ses
vagues et ses tempêtes et ses dangers.
Et c’est compréhensible et rassurant de protéger sa vie dans les difficultés, de vouloir
trouver un endroit où on peut trouver la paix ou en tout cas éviter de nouveaux
dangers. C’est ainsi que des mauvaises expériences peuvent nous donner envie de ne
plus jamais oser prendre le large parce que ces « tempêtes » ont fait des dégâts, nous
ont marquées. Et nous avons l’impression que c’est mieux de rester amarrés au port
plutôt qu’oser retenter l’aventure de vivre. Sauf que le texte semble nous dire que la
barque est à côté du lac. Rester tout le temps amarré au bord du lac, rester tout le
temps dans la crainte, c’est risquer de rester à côté de sa vie, de passer à côté de sa
vie.
Pierre l’exprime très bien : A quoi bon réessayer, on est épuisé. On n’a plus le courage
et la force d’oser encore quitter le port et surtout risquer un nouvel échec ou pire
encore, d’essuyer de nouvelles tempêtes.
Qu’une barque soit bien attachée, c’est rassurant, elle ne risque rien, mais en même
temps, elle ne sert à rien. De même, se replier sur soi-même par peur des risques, c’est
aussi risquer de laisser passer les jours, les années de notre vie, sans certes n’avoir plus
souffert, mais aussi sans avoir réellement vécu.


Et c’est ainsi que Jésus dit à Simon-Pierre, reviens sur l’eau, reviens dans ton lieu de vie
et laisse aller ton filet. Laisse descendre ton filet. J’aime beaucoup cette image de
quelqu’un qui n’ose pas lâcher sa sécurité parce qu’il a peur : Jésus dit laisse aller, lâche
prise. Oui, tu risques quelque chose et même tu risques deux choses : Etre à nouveau
déçu, ou être surpris et donc être heureux.
Et Simon, accepte, ose, la peur au ventre et il dit, ça va, je laisse aller mon filet. Et quelle
ne fut sa surprise de voir les poissons affluer, venir vers lui et remplir les 2 barques.
Ainsi donc, Jésus vient sauver nos vies pour l’éternité et pour le présent, ici et
maintenant, nous redonnant confiance en la vie, non pas en nous garantissant que tout
va aller sur des roulettes et qu’il n’y aura plus jamais de problèmes, mais lui sera le
maître qui nous accompagne, le maître qui présidera à notre vie.
Luc fera un deuxième récit d’une barque sur le lac, c’est le récit de la tempête apaisée.
Ce que Jésus nous promet, c’est d’apaiser nos tempêtes. A nous à lâcher prise et à nous
dire, la vie vaut la peine d’être vécue. Il est avec nous. Amen
Héritage : En Jésus seul
https://www.youtube.com/watch?v=rcQvqyzgsNw
Prière : Mon Dieu, je remets ma vie entre tes mains. Fortifie les miennes et remplis
mon cœur de ta paix, remplis ma volonté par tes commandements.


Je veux mettre ma confiance en toi, sans jamais douter de ta présence et de ton
pardon.
Si les jours apportent du réconfort, fais que je t’en sois reconnaissant et y fasse
participer les autres.
Si les jours apportent de la peine, aide moi à la porter et fortifie moi.
Tout est incertain ; ton amour et ta grâce sont seuls certains.
Amen
Cantique 454 merci d’un cœur reconnaissant
https://www.youtube.com/watch?v=d2NQrA8fSdw
Offrande :
Voici venu le moment de l’offrande. L’offrande est une partie essentielle de culte parce
que rendre un culte à Dieu, ce n’est pas seulement prier, écouter ou communier, c’est
aussi s’engager, c’est aussi donner soi-même. La grâce, c’est aussi répondre à cette
grâce. Donc, le don est cette manière active avec laquelle nous participons au culte et
avec laquelle nous répondons à la grâce.
Vous trouverez ci-dessous toutes les modalités pour pouvoir effectuer votre don :

  1. un ordre permanent (ce qui est le plus simple pour notre trésorier.)
  2. Un versement sur le compte
  3. Prévoir une enveloppe dans laquelle vous mettez chaque semaine votre offrande
    afin que vous puissiez la déposer quand nous pourrons recommencer nos cultes.
    Pour rappel le numéro de compte est le suivant: Eglise protestante BE32 0016 6002 9102
    Bénédiction : Que la grâce et la paix de Dieu vous accompagnent tout au long de cette
    semaine. Amen

daniel laenen

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