Catégorie : verset ou mot de la semaine

Le soleil continuera de luire…

Nous sommes engagés dans un monde qui bouillonne comme la mer.

Chaque jour nous apporte son flux de nouveautés; chaque nuit emporte le reflux des choses dépassées.

Face à l’immensité des problèmes qui nous assaillent, notre position doit être nette. Solitaires solidaires, nous devons affirmer la dignité et la responsabilité de chacun.

Nous avons besoin de fous, et il s’en trouvera de plus en plus parmi nous pour soutenir, à titre de revanche, ceux qui, parfois, ont besoin d’appui :

Ainsi, le soleil continuera de luire sur la mer…

Reviens comme tu es

Dans un petit village du sud de la France, une mère est inquiète. Il y a quelques jours, sa fille de 18 ans est partie en laissant ce mot : « Je vais à Paris, j’en ai marre de ce trou où il n’arrive jamais rien, je veux vivre ma vie et m’éclater à la ville. »

De longs mois passent, sans nouvelles. N’y tenant plus, la maman rassemble  ses économies et part pour Paris. Là, elle s’installe dans un photomaton et imprime des centaines de photos d’elle; puis elle écrit un petit message au dos de chacune. Elle parcourt alors les rues de la ville, entrant dans chaque hôtel, chaque cinéma, chaque discothèque, pour déposer bien en évidence sa photo dans le hall d’entrée. Puis, à court d’argent, elle retourne chez elle.

Un matin, sa fille descend dans le hall d’un hôtel. Elle n’est plus que l’ombre d’elle-même. Ses yeux accrochent la photo de sa mère; elle s’en saisit, la regarde longuement puis la retourne. Elle lit alors ce message : « Peu m’importe ce que tu es devenue, et peu m’importe ce que tu as fait. Je t’en prie, reviens à la maison! »

« Reviens…, dit l’Eternel; je ne ferai pas peser sur toi un visage irrité, car je suis bon. »  Jeremie 3:12

 

Merci

 

 

 

 

 

Merci pour tout, Seigneur

Merci, Seigneur, Merci.
Merci pour tout ce que j’ai car c’est grâce à toi, c’est Toi qui me l’as donné.
Merci pour tous les cadeaux de la vie que Tu m’as offert et que Tu m’offres chaque jour,
Merci pour tout ce que j’ai vu, entendu, reçu.
Merci pour toutes les petites choses pour lesquelles on ne réalise pas la chance que l’on a de les avoir,  comme l’eau que l’on boit, dont on se sert pour se laver et pour toutes les autres utilités que Tu en as fait.
Merci pour la nourriture que Tu nous donnes.
Merci pour les vêtements qui me protègent et m’habillent, pour leur couleur.

Merci pour les routes sur lesquelles nous pouvons circuler pour aller d’un endroit à un autre.
Merci pour les ponts pour traverser les rivières,
Merci pour les beaux paysages, les montagnes, les vallées, les arbres, les étoiles,
le soleil qui nous réchauffe ainsi que la terre que Tu as créée.

Merci pour tous les animaux qui sont très utiles pour nous de façon différente.
Merci pour le chant des oiseaux sur lequel je m’éveille chaque matin.
Merci pour mon travail, ma maison,
Merci pour la merveilleuse famille que Tu m’as donnée,
Merci pour les enfants merveilleux que Tu as donné pour combler le cœur des parents.
Merci pour les petits-enfants pour redonner la jeunesse aux grands-parents.

Merci pour toutes les personnes que Tu as mises sur mon chemin, pour m’aider, m’aimer, me guider.
Merci pour les bonjours que l’on m’a souhaités, pour les poignées de mains que j’ai données, pour les sourires que l’on m’a offerts.

Merci pour mes parents, pour leur amour, leur patience, leur dévouement, pour leur présence, leur appui.
Merci pour le toit qui m’abrite, pour la lumière qui m’éclaire, pour l’obscurité de la nuit.

Merci pour la nuit paisible. Merci pour les étoiles.
Merci pour le silence. Merci pour le temps que Tu m’as donné.
Merci pour la vie.
Merci pour la grâce, pour ton sacrifice sur la croix, pour ta rédemption, pour mes soeurs et mes frères en Christ, merci pour ton église !
Merci d’être là, Seigneur.

Merci de m’écouter, de m’aimer, de me protéger, de me guider, d’être le Sauveur de ma vie.

Merci, Seigneur, Merci!

Psaumes 103;3 : C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, Qui guérit toutes tes maladies.

Ouvrir d’abord la Bible

Au cours d’une étude biblique lors d’un séminaire, j’avais posé ma montre sur la table. Le soir en rentrant, plus de montre! Dès le premier échange le lendemain, je demande si quelqu’un l’a trouvée.  Pas de réponse, grand silence… Je prends ma bible dans mon cartable…et voilà ma montre, coincée entre deux pages. « Ah, excusez-moi, elle n’était pas loin! » L’atmosphère se détend et une jeune fille m’interpelle avec humour : « Comme quoi il faut toujours ouvrir d’abord sa Bible! »

Cette boutade peut nous faire réfléchir utilement. Quand nous sommes angoissés, quand nous doutons, quand nous ne savons plus que faire, est-ce que nous ouvrons d’abord notre Bible?

Il ne s’agit pas de lire la Bible comme un code de bonne conduite ou un livre « magique » mais comme un chemin pour rencontrer Dieu ou rester en relation avec Lui. Par sa Parole, il vient à ma rencontre, il me parle. Il le fait par son Esprit qui agit en moi et il m’encourage.

« Ta parole est une lampe à mes pieds, une lampe sur mon sentier. » Ps 119.50

Une année…

Une autre année s’est achevée, Dieu soit loué toujours et à jamais !

Seigneur, j’ai vieilli d’un an, les autres aussi… J’ai connu des déceptions, des heures de solitude, de découragement, un peu de maladie, de souffrance aussi, mais dans l’ensemble, j’ai reçu plus que je n’ai perdu, soit loué et béni !

J’ai vu des gens heureux, j’ai vu des couples heureux, j’ai vu des familles très unies, j’ai vu des personnes âgées épanouies, j’ai vu des jeunes confiants dans l’avenir, j’ai vécu dans un beau pays et libre, j’ai vu quatre saisons, j’ai rencontré des chrétiens heureux, j’ai écouté des gens parler du Seigneur, j’ai vu nos jeunes bien impliqués lors de la fête de Noël, j’ai mangé tous les jours, j’ai entendu des conversations sur le sens de la vie, j’ai vu des gens partager la Parole du Seigneur, j’ai toujours dormi au chaud, j’ai été soigné gratuitement, j’ai ouvert ma main pour partager, j’ai prié le dimanche avec mes sœurs et mes frères, j’ai  vu l’église à l’œuvre, j’ai connu de belles heures de fraternité, d’harmonie, des amis m’ont aimé et je les ai aimés, et toi, Seigneur, Ton Amour m’a comblé tout au long de l’année.

Aujourd’hui, l’année 2017 est terminée et je te dis un merci particulier pour les pardons que j’ai reçus, pour les joies que j’ai goutées et bien sûr je n’ai aucune amertume pour les ombres au tableau tout au long de cette année passée.

Pardonne moi Seigneur pour le mal que j’ai pu faire et garde moi dans ta générosité.  Amen !

C’est Noel!

Au moment où la nuit est si longue, où le froid nous transperce, où la fatigue de la vie nous pèse, on sent bien la soif qui est la nôtre d’un peu plus de fraternité et de compréhension.

Depuis toujours les hommes, à cette époque de l’année, célèbrent la lumière qui perce encore et malgré tout l’obscurité du monde, en signe de l’humanité que nous ressentons tous, réelle au fond de nos coeurs.

Les fêtes de fin d’année sont à tous, chrétiens, juifs, musulmans, agnostiques, athées, justes, injustes, croyants, mécréants, car Dieu est le Père de tous les hommes et il se rit de nos distinctions.

C’est Noël dans le coeur de tous ceux qu’on invite.

C’est Noël quand le pauvre oublie tous les outrages et ne sent plus la faim.

C’est Noël quand enfin se lève l’espérance d’un amour plus réel.

C’est Noël quand soudain se taisent les mensonges, faisant place au bonheur et qu’au fond de nos vies, la souffrance qui ronge trouve un peu de douceur.

Gilles Castelnau

Sa lumière

Ce sont les actes d’amour qui rendent Dieu visible

Ce sont les actes de justice et d’accueil qui rendent la Parole de Dieu audible aujourd’hui sur la terre des hommes!

Au moment où l’obscurité s’étend de plus en plus, où les nuits s’allongent, où les ténèbres grignotent inexorablement le temps de la lumière, un renversement se produit : les jours recommencent à s’allonger, la lumière reprend le dessus, elle peut être vaincue.

De la même manière le Christ, par sa naissance terrestre, est entré comme lumière dans les ténèbres du monde et sa clarté fait reculer la nuit. Cette flamme n’atteint d’abord que le petite cercle des bergers, mais elle s’étend, sa lueur est aperçue de loin, comme celle d’une étoile, elle grandit jusqu’à embraser l’univers, elle illumine nos vies, elle enfante en nous et autour de nous le monde nouveau des enfants de lumière.

Marcel Metzger

Un peu d’humour

 

Un jeune curé, très angoissé, a été incapable de prononcer un seul mot le jour de son premier sermon.
Le lendemain, il va voir l’archevêque et lui demande quelques conseils pour être à la hauteur pour le sermon du dimanche suivant.
L’archevêque lui conseille alors de verser quelques gouttes de vodka dans un grand verre d’eau pour se sentir plus détendu.  Le dimanche suivant, le jeune prêtre suit le conseil et réussit à parler sans être paralysé par le trac.
De retour à la sacristie, il trouve une lettre laissée par l’archevêque, ainsi rédigée :

Mon fils,

La prochaine fois, mettez quelques gouttes de vodka dans un grand verre d’eau et non quelques gouttes d’eau dans la bouteille de vodka.
D’autre part, je tiens à vous faire part des quelques observations suivantes, afin que vous amélioriez encore un peu vos prochains sermons :

Il n’est nul besoin de mettre une rondelle de citron sur le bord de la coupe.
Evitez de vous appuyer sur la statue de la Sainte Vierge et, surtout, évitez de l’embrasser en la serrant étroitement dans vos bras.

Il y a dix commandements et non pas douze.
Les apôtres étaient douze et non pas sept et aucun n’était nain.
Nous ne parlons pas de Jésus-Christ et ses apôtres comme de « JC and Co ».
Nous ne nous référons pas à Judas comme à « ce fils de *** ».
Vous ne devez pas parler du Pape en disant « Le Parrain ».
Ben Laden n’a rien à voir avec la mort de Jésus.
Les murailles qui se sont effondrées au septième jour ne se trouvaient pas à Mexico mais à Jéricho.
L’eau bénite est faite pour bénir et non pour se rafraîchir la nuque.
On ne célèbre pas la messe assis sur les marches de l’autel.
Ponce Pilate a dit : « Je m’en lave les mains » et non : « Je m’en bats les …. ».
Les hosties ne sont pas des gâteaux à apéritif à consommer avec le vin de messe.
Les pêcheurs iront en enfer et non « se faire voir chez les Papous ».

L’initiative d’appeler les fidèles à danser était bonne, mais pas celle de faire la chenille dans l’église.
L’homme assis près de l’autel et que vous avez qualifié de « vieux travelo en jupe », c’était moi !!

Bien sincèrement.
l’Archevêque.

PS : Jésus n’a pas été fusillé , mais crucifié

 

Repas couscous de ce dimanche 15 octobre : merci à tous!

Ce dimanche 15 octobre; un repas couscous était organisé pour le plaisir de nos papilles et également afin de récolter des fonds qui serviront à l’organisation du concert du groupe Héritage le 8 décembre.

Un moment très convivial et chaleureux qui a réuni une 70aine de personnes autour d’un délicieux menu : apéro, couscous et crèpe mikado.

L’équipe organisatrice tient à remercier toutes les personnes présentes et tout particulièrement l’équipe vaisselle et aide en tout genre qui s’est formée spontanément. Merci à tous!                                                                                                                                      

Je veux croire

« Aujourd’hui, dans la nuit du monde et dans l’espérance de la Bonne Nouvelle, j’affirme ma foi dans l’avenir de l’humanité. Je refuse de croire que les circonstances actuelles rendent les hommes incapables de faire une terre meilleure.

Je refuse de croire que l’être humain n’est qu’un fétu de paille ballotté par le courant de la vie, sans avoir la possibilité d’influencer en quoi que ce soit le cours des événements.

Je refuse de partager l’avis de ceux qui prétendent que l’homme est à ce point captif de la nuit sans étoiles, du racisme et de la guerre que l’aurore radieuse de la paix et de la fraternité ne pourra jamais devenir une réalité.

Je refuse de faire mienne la prédication cynique que les peuples descendront l’un après l’autre dans le tourbillon du militarisme vers l’enfer de la destruction thermonucléaire.

Je crois que la vérité et l’amour sans condition auront le dernier mot effectivement. La vie, même vaincue provisoirement, demeure toujours plus forte que la mort. Je crois fermement que, même au milieu des obus qui éclatent et des canons qui tonnent, il reste l’espoir d’un matin radieux.

J’ose croire qu’un jour tous les habitants de la terre pourront recevoir trois repas par jour pour la vie de leur corps, l’éducation et la culture pour la santé de leur esprit, l’égalité et la liberté pour la vie de leur cœur.

Je crois également qu’un jour toute l’humanité reconnaîtra en Dieu la source de son amour. Je crois que la bonté salvatrice et pacifique deviendra un jour la loi. Le loup et l’agneau pourront se reposer ensemble, chaque homme pourra s’asseoir sous son figuier, dans sa vigne, et personne n’aura plus raison d’avoir peur.

Je crois fermement que nous l’emporterons. Amen ».

                                            Martin Luther King Oslo, 10 décembre 1964