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La grâce et la paix vous sont données de la part de Dieu le Père, de Jésus son Fils et de l’Esprit Saint.
Prière :
Mon Dieu, nous te cherchons. Par la bouche de Jésus, tu as dit : “ Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux ”. Viens au milieu de nous au nom de ta promesse, toi qui es vivant pour l’éternité. Nous te demandons d’être présent ici et maintenant, en nous et entre nous.
Amen
Cantique 157 Jésus est au milieu de nous
https://www.youtube.com/watch?v=Aty3RKJrZz0
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Louange : Psaume 23
L’Eternel est mon berger : Je ne manquerai de rien. Il me fait prendre du repos dans des pâturages bien verts, il me dirige près d’une eau paisible. Il me redonne des forces, il me conduit dans les sentiers de la justice à cause de son nom.
Même quand je marche dans la sombre vallée de la mort, je ne redoute aucun mal car tu es avec moi.
Ta conduite et ton appui : voilà ce qui me réconforte.
Tu dresses une table devant moi, en face de mes adversaires; tu verses de l’huile sur ma tête et tu fais déborder ma coupe. Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie et je reviendrai dans la maison de l’Eternel jusqu’à la fin de mes jours. Amen
PRIERE :
Seigneur mon Dieu, je remets entre tes mains ce culte, cette journée, cette semaine ainsi que ma vie entière. Rends-moi capable de recevoir ton pardon et capable de pardonner à ceux qui m’ont fait du mal.
Dépose en moi ta tendresse. Concentre mon regard sur ton Fils, crucifié et ressuscité.
Amen.
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PAROLES DE GRACE :
Dieu notre Père a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son fils unique, afin que toute personne qui croit en lui ne meurt pas, mais qu’il ait la vie éternelle.
Forts de cet amour inconditionnel de Dieu envers chacun, nous voulons avancer un jour à la fois, un pas à la fois, sachant qu’Il est à nos côtés à chaque instant et événement de notre vie.
Cantique 454 Merci d’un cœur reconnaissant https://www.youtube.com/watch?v=d2NQrA8fSdw
Lecture biblique : Romains 14 : 1-19
1 Faites accueil à celui qui est faible dans la foi, et ne discutez pas sur les opinions. 2 Tel croit pouvoir manger de tout : tel autre, qui est faible, ne mange que des légumes. 3 Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu l’a accueilli. 4 Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d’autrui ? S’il se tient debout, ou s’il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l’affermir.
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5 Tel fait une distinction entre les jours; tel autre les estime tous égaux. Que chacun ait en son esprit une pleine conviction. 6 Celui qui distingue entre les jours agit ainsi pour le Seigneur. Celui qui mange, c’est pour le Seigneur qu’il mange, car il rend grâces à Dieu; celui qui ne mange pas, c’est pour le Seigneur qu’il ne mange pas, et il rend grâces à Dieu. 7 En effet, nul de nous ne vit pour lui-même, et nul ne meurt pour lui-même. 8 Car si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur. 9 Car Christ est mort et il a vécu, afin de dominer sur les morts et sur les vivants. 10 Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ? ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu. 11 Car il est écrit : Je suis vivant, dit le Seigneur, Tout genou fléchira devant moi, Et toute langue donnera gloire à Dieu. 12 Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. 13 Ne nous jugeons donc plus les uns les autres; mais pensez plutôt à ne rien faire qui soit pour votre frère une pierre d’achoppement ou une occasion de chute.
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14 Je sais et je suis persuadé par le Seigneur Jésus que rien n’est impur en soi, et qu’une chose n’est impure que pour celui qui la croit impure. 15 Mais si, pour un aliment, ton frère est attristé, tu ne marches plus selon l’amour : ne cause pas, par ton aliment, la perte de celui pour lequel Christ est mort. 16 Que votre privilège ne soit pas un sujet de calomnie. 17 Car le royaume de Dieu, ce n’est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit. 18 Celui qui sert Christ de cette manière est agréable à Dieu et approuvé des hommes. 19 Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à la paix et à l’édification mutuelle.
Prédication :
Nous sommes vers la fin des années 50. Paul approche des 60 ans, c’est à dire que la plus grande partie de son ministère d’apôtre et de fondateur de communautés est derrière lui. Le Proche-Orient, il l’a visité, arpenté à plusieurs reprises. Il est repassé par certaines communautés qu’il avait fondées. Et maintenant, il se fixe un nouveau projet : Aller à Rome, la capitale de l’Empire et si Dieu le permet, aller plus loin encore,
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jusqu’au bout du monde occidental connu d’alors, à savoir l’Espagne.
Cependant, à Rome, il y a déjà une présence chrétienne, il y a déjà quelqu’un qui a fondé ces églises. La thèse de l’apôtre Pierre qui, dans les années 40, serait allé à Rome n’est défendue que par l’Eglise Catholique Romaine et cela sans véritable fondement historique.
Aujourd’hui, on pense plutôt que l’Eglise de Rome a été fondée par des anonymes juifs romains qui se sont convertis au christianisme lors d’un pèlerinage à Jérusalem et qui en retournant chez eux à Rome, répandirent la foi chrétienne parmi la population, d’abord les résidents juifs, ensuite les païens. Ce qui ne manquera pas de susciter des tensions. Parmi les juifs d’abord puisque l’historien Flavius Joseph rapporte que l’empereur Claude chassa les juifs de Rome, parce qu’ils se disputaient au sujet d’un certain Chrestus (Actes 18 : 1-2, confirmerait les dires de l’historien).
On peut penser que Paul écrit cette lettre aux Romains à un moment de sa vie où il fait le bilan de sa prédication, des débats qui ont traversé les églises qu’il a fondées. Cette lettre
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aux Romains serait ainsi le fruit de ses expériences missionnaires.
Mais pas uniquement. En effet, les derniers chapitres concernent des coutumes et pratiques culturelles. Une question divise les chrétiens de Rome : Peut-on manger des viandes qui ont été abattues selon des rites païens ?
Pour certains, probablement des chrétiens d’origine païenne, la réponse est oui. Pour d’autres, probablement des chrétiens d’origine juive, la réponse est non, parce qu’on participe aux cultes idolâtres.
En effet, toute viande au moment de l’abattage faisait l’objet d’un rite de consécration aux divinités païennes. Consommer une telle viande aurait-elle une influence sur nous, croyants ? Ne serait-ce pas une porte ouverte aux puissances du malin ?
La communauté se divise sur ce sujet, les uns refusant donc de manger de cette viande et jugeant ceux qui la mangent, d’autres n’y voyant là aucun problème. Ce conflit divise la communauté en « faibles » et en « forts », entre ceux qui –
chacun de son côté – pensent avoir la juste attitude. Paul écrira que toute pratique n’est ni bonne ni mauvaise en soit pourvu que l’on respecte deux conditions : Ne pas choquer
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et ne pas juger. Remarquez que Paul ne tranche pas vraiment la question en disant qui a tort ou qui a raison. Il parle de conscience personnelle, de conviction personnelle, mais surtout, il parle de Dieu : Dieu est accueil (v.14), le Seigneur a le pouvoir de d’affermir (v.4). Dans les v 6-8, à cinq reprises il est écrit « pour le Seigneur ». Dieu et Jésus-Christ étant mis au cœur de la pensée et des actions, Paul dit que ce qui est agréable à Dieu, ce n’est pas de savoir si telle ou telle chose est bonne ou mauvaise. Ce qui est important devant le Seigneur (et donc devant mes frères et sœurs), c’est de penser, de parler et d’agir avec les critères du Royaume mentionnés aux v 17-18 « Car le royaume de Dieu, ce n’est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit. Celui qui sert Christ de cette manière est agréable à Dieu et approuvé des hommes ». Comment donc servir le Christ dans la justice, dans la paix et dans la joie ? C’est simple pense l’apôtre : En ne cherchant pas à choquer ni à juger.
Pour nous, chrétiens du XXIe siècle, ces questions alimentaires nous semblent d’un autre temps. Et c’est vrai, on ne discute plus trop si un chrétien peut manger du boudin noir, manger certains mollusques, etc.
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Pourtant, ce qui se perpétue depuis toujours, ce sont les jugements et les divisions.
Si tu fais telle ou telle chose, c’est que tu n’es pas vraiment chrétien, si tu as telle vie, si tu penses telle chose, tu n’es pas chrétien.
Pour l’apôtre Paul, si Dieu accueille, avons-nous la prétention d’être plus grand que Dieu en refusant d’accueillir ? Et vous savez, les refus d’accueillir, c’est comme un arc en ciel, il y en a de toutes les couleurs : Des paroles directes au repli sur soi quand on n’est pas d’accord en passant par la rupture de la communion. Or, je le répète, Paul écrit que la solution spirituelle à tout débat théologique et éthique (comportement)
se trouve dans la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit. Celui qui sert Christ de cette manière est agréable à Dieu et approuvé des hommes.
Pas de jugements donc, mais pas d’irrespect non plus. Paul dira que, pour des raisons spirituelles, il est important de respecter la sensibilité des uns et des autres. Ce qui doit primer, c’est l’accueil mutuel. Et cet accueil a un prix : Et Paul le dira pour une autre communauté qui rencontre aussi ce type de difficultés : « Tout est permis… mais tout n’est pas utile ;
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tout m’est permis, mais je ne me laisserai asservir par quoi que ce soit » (1 Corinthiens 6 : 12)
Ici, dans notre texte (Romains 14), Paul écrit que la liberté ne signifie pas automatiquement faire comme on le souhaite. La liberté ne peut pas être vide de relation et égoïste. C’est Dieu qui nous rend libres. Jamais nous ne possédons tout seul cette liberté. Notre liberté ne passe pas au-dessus de l’amour et du respect de l’autre.
Elle ne nous place pas en position supérieure à l’autre, elle nous appelle à ne pas juger et à aimer l’autre dans sa différence – et donc à rester en position d’apprentissage : apprendre à aimer, apprendre la justice, apprendre la paix et apprendre la joie, par le Saint-Esprit
Amen.
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Offrande
Voici venu le moment de l’offrande. L’offrande est une partie essentielle de culte parce que rendre un culte à Dieu, ce n’est pas seulement prier, écouter ou communier, c’est aussi s’engager, c’est aussi donner soi-même. La grâce,
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c’est aussi répondre à cette grâce. Donc, le don est cette manière active avec laquelle nous participons au culte et avec laquelle nous répondons à la grâce.
Vous trouverez ci-dessous toutes les modalités pour pouvoir effectuer votre don :
1. un ordre permanent (ce qui est le plus simple pour notre trésorier.) 2. Un versement sur le compte
3. Prévoir une enveloppe dans laquelle vous mettez chaque semaine votre offrande afin que vous puissiez la déposer quand nous pourrons recommencer nos cultes.
Pour rappel le numéro de compte est le suivant: Eglise protestante BE32 0016 6002 9102
BENEDICTION : Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu le Père et la communion du Saint-Esprit soient avec nous tous.
Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Qu’il fasse rayonner sur toi son visage, et t’accorde sa grâce! Qu’il porte sur toi son regard et te donne la paix!
Héritage : En Jésus seul